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Rémunération des MA et modèle économique
#1
Habitué
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Je lance ce sujet a la suite des remarques de certains sur les salaires et le temps de travail des MA.

skiipy a écrit :
Citation :

En effectuant 20 heures de face-à-face pédagogique, on atteint largement les 40 heures de travail hebdomadaire, sans même compter les compétitions. Entre la préparation des cours, l’administratif, la réparation du matériel et les discussions nécessaires avec les parents, on y est largement.

Alors là il ne faudrait peut-être pas exagérer et tout mélanger.
Les heures consacrées à la réparation du matériel, ainsi que celles passées en compétition, font partie des heures de travail prévues par la convention collective.
Les trajets, l’installation, la présence au travail, tout cela est encadré par le Code du travail.

Si maintenant, vous estimez qu’une heure de face-à-face pédagogique correspond à 2 heures de travail, je pense que vous vous égarez. D’ailleurs, tout le monde sait que les heures d’intervention scolaire pour les maîtres d’armes correspondent à des heures particulièrement exigeantes. Ces heures ne peuvent être comparées à celles du club en termes de fatigue mentale. Or, c’est le quotidien des professeurs. On ne peut pas considérer que l’entraînement en club est aussi coûteux en énergie. Le public est souvent composé de personnes qui ont choisi de venir, ce qui fait que la pression et les enjeux sont moindres, tant pour les élèves que pour leurs parents.
Je ne conteste pas pour autant la difficulté du métier de maître d’armes, en particulier le fait qu’une partie importante de son activité se déroule en soirée, ce qui peut affecter sa vie familiale.


Pour ce qui concerne les salaires, je suis d’accord qu’il faut envisager un modèle économique différent.
Je ne suis pas favorable au modèle américain des leçons payantes, mais j’ai été très intéressé par le système que j’ai vu au Québec.
Les élèves choisissent une formule avec ou sans leçons et le suivi ou non en compétition. Vous pouvez prendre 4 leçons par mois ou 8 leçons par mois.
Selon moi, il n’est plus possible de traiter de la même manière une pratique loisir avec 1 entrainement par semaine et celle d’un compétiteur qui s’entraine 3 fois semaine et qui se qualifie pour la FDJ.
Je discutais justement de ce sujet avec quelques maîtres à Saclay. Les jeunes vivent des expériences incroyables lors de ces grands rassemblements et s’en souviennent toute leur vie. Or, tout le monde trouve cela normal. L’investissement du maître d’armes et le travail nécessaire pour y parvenir ne sont pas valorisés.

Date de publication : 12/07 20:15
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#2
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


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Depuis quand les clubs respectent-ils la CCNS ?

Concernant le temps de travail, vous oubliez soigneusement toute la partie administrative ainsi que les échanges avec les parents, qui sont pourtant très chronophages. Si, pour l’administratif, certains maîtres d’armes peuvent en être dispensés, les discussions avec les parents, elles, non.

J’aurais aussi dû préciser que notre métier, comme celui de professeur, exige une formation continue et un travail de recherche essentiels mais rarement pris en compte par les clubs. Si vous allez jusqu’à nier cela, alors il devient difficile de poursuivre la discussion.

Il me semble, sauf erreur de ma part, que vous n’enseignez plus à plein temps en tant que MA depuis quelque temps. Je peux vous garantir qu’aujourd’hui, 20 à 24 heures de face-à-face pédagogique hebdomadaire représentent un bon gros temps plein à condition, bien sûr, de faire le travail correctement. Chose de plus en plus rare. Et vous comme moi savons que la majorité des MA ne préparent pas leurs cours (par exemple). Mais peut-être cela vient-il justement de l’organisation du travail, qui ne donne plus l’envie de bien faire. Et les premiers à en pâtir sont les licenciés : un enseignement de moindre qualité, c’est moins de satisfaction, donc moins de licenciés. Et nous voilà dans un joli cercle vicieux.

Je simplifie, évidemment, car les causes sont multiples. Mais vous-même vous êtes beaucoup investi dans la formation de nouveaux MA, car il y a une vraie pénurie en France. Il faut donc se poser la question : pourquoi ce métier attire-t-il si peu aujourd’hui ?

Allez faire un ou deux mois en tant qu’unique enseignant dans un club de 120 licenciés, avec les compétitions, le désengagement des bénévoles, les tâches annexes, etc. Vous verrez que 20 heures de cours par semaine, avec tout ce qu’il y a autour, ça ne suffit pas pour tout faire correctement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai vu plusieurs jeunes enseignants abandonner après seulement quelques années. Ne restent souvent que ceux qui ne prennent pas leur mission très au sérieux car, pour eux, le rythme est plus facile à tenir

Je trouve par contre votre ouverture sur le modèle canadien intéressant. Bien que au final cela demande à faire payer plus chère le compétiteur bien qu’il y a une réalité derrière ça, je ne peux pas m’empêcher de penser que cela nous aurait priver de certains champion. Enfin chez moi cela aurait empêcher certains de poursuivre et vue où ils sont aujourd’hui cela aurait été dommage.

Date de publication : Hier 8:07
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#3
Dort sur place
Dort sur place


Informations utilisateur
Je pense qu’à minima il faut respecter le cadre de la CCNS . Ce qui n’est pas une mince affaire. Un club de 120 licenciés n’est pas dans le même cas de figure qu’un club de 40, 60 ou 80 . Et le nombre de clubs atteignant les 120 n’est pas si important que cela .
D’ailleurs selon la CCNS à quoi correspond en escrime ,de manière concrète ,le poste d’une personne en catégorie D par rapport à la catégorie C?
Je suis d’accord sur le fait que les tarifs peuvent être différents pour les adhérents au sein d’un même club . Un tarif unique n’est pas une bonne manière de faire .Quelqu’un qui s’entraîne une séance par semaine ne devrait pas payer la même cotisation que celui qui s’entraîne 3 fois et plus avec coaching en compétition, leçon …
Pour ce qui du nombre d’heures de travail, globalement un club qui ouvre 4h tous les soirs et 8h le mercredi cela fait 24h de cours. Il faut ensuite rajouter le coaching en compétition, l’entretien du matériel,le travail administratif, la préparation des cours . Ensuite il faut bien considérer l’annualisation du temps de travail. Est-ce que l’entraîneur a des vacances proche du rythme scolaire ou non ? Cela modifie le quota d’heure qu’il doit réaliser…
Enfin sortir entre 30 000 et 40 000 euros par an pour un club il ne faut pas croire que c’est facile . Et je ne parle même pas des clubs de 50 licenciés….

Date de publication : Hier 11:34
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