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Accueil » Tous les messages (skiipy)

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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#1
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Oriola a écrit :
La question à se poser n’est pas est-ce que c’est cher ou pas , la question à se poser est: est-ce qu’on trouve facilement 120 licenciés de tout âge à ce tarif ?Qui plus est dans le cas d’un petit club qui mutualiserait le poste de l’enseignant. L’adhérent payera ce même prix pour un seul cours par semaine ?


Le cyclisme, le golf, l’équitation et la danse sont souvent à ces prix-là, si ce n’est plus.
On trouve régulièrement des clubs de natation, de gymnastique, de basket, de handball, etc., également très souvent dans ces mêmes tarifs.

Par ailleurs, exclure les subventions ou le sponsoring du calcul est une erreur : un club ne sera jamais à 0 en subventions et en sponsoring. D’ailleurs, aucun autre sport ne fait ses calculs budgétaires sans intégrer ces deux postes de recette.

Le club de handball à côté de chez moi, en division départementale 53, a réussi à obtenir 10 000 € par an de sponsoring, grâce à des adhérents qui se sont mobilisés toute l’année. Ils ont sécurisé ce partenariat pour trois ans.
Ce n’est donc pas forcément une question de visibilité, car le club compte seulement 60 licenciés et ne passe même pas dans le journal.
J’étais à l’assemblée générale récemment, et j’ai été impressionné par la nouvelle.

Donc on ne peut pas exclure les autres source de revenu du clubs des calculs budgétaire.

Mais bien que ce sujet soit tres important, encore une fois le plus important est d'avoir une definition du temps de travail qui rentre dans la convention sans ça on aura toujours un problème d'attractivités du métier, de possibilité d'évolution et de formation. In fine sans ça a long terme on signe un peu la mort du métier.

Date de publication : Hier 13:01
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Re : UNSS escrime, la fin des championnats de France !!!
#2
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Elise-Defrasne a écrit :

Je vous confirme qu'effectivement une étude statistique rigoureuse sera menée à partir de septembre prochain à l'Université Paris Cité, avec un financement de l'Initiative D'Excellence IDEX pour un Master, et en partenariat avec la FFE.


J’ai une petite question : à quelle discipline l’étude sera-t-elle rattachée ? Aux sciences sociales ? (Cela me semble être la plus légitime pour aborder cette problématique.)

Je pose la question car, de prime abord, je n’ai pas trouvé de master à l’Université Paris Cité dans lequel cette problématique me semble formulée de manière évidente.

Date de publication : Hier 0:39
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#3
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Plusieurs problèmes apparaissent dans ces messages très intéressants et enrichissants.

D’abord, l’un des messages évoque la concurrence déloyale en prétendant qu’elle n’existe pas. Il convient de rappeler quelques éléments fondamentaux : Un CQP est limité à 360 heures de travail rémunérées par an. Je connais plusieurs clubs qui, au-delà de cette limite, basculent vers une indemnisation déguisée, totalement illégale, et correspondant parfaitement à la définition de la concurrence déloyale sans même parler des prérogatives non respectées, qui sont pourtant les mêmes que celles du BPJEPS, comme nous allons le voir plus bas.

Concernant le BPJEPS, ses prérogatives d’encadrement se limitent, selon les textes du BPJEPS 4 UC, au “premier niveau de compétition”. Problème : ce niveau n’est défini nulle part. Cependant, l’ancien BPJEPS 10 UC mentionnait un niveau départemental. Il est donc illégal de voir un BPJEPS encadrer en compétition nationale (voire régionale) : cela constitue là encore une situation de concurrence déloyale au sens strict. Il faut également rappeler qu’un BPJEPS n’a pas le droit d’encadrer un tireur engagé dans une compétition de ce niveau.

En ce qui concerne la distinction DES / DE, il n’existe aucune prérogative propre au DES, uniquement des recommandations. Le non-respect de la législation explique en partie :
- le manque d’attractivité du métier,
- la difficulté à recruter,
- et l’absence de reconnaissance salariale pour les enseignants plus qualifiés.

Pourquoi payer davantage quelqu’un de mieux formé, si tout le monde peut faire la même chose ?

Ce raisonnement rejoint ce que l’on observe dans le débat public : quand le régulateur (l’État) ne joue pas son rôle, cela mène à des dérives massives. On le voit avec les 211 milliards versés à des entreprises qui licencient, sous prétexte de compétitivité. C’est la même logique dans nos clubs : l’absence de régulation permet de tirer les rémunérations vers le bas, tout en se retranchant derrière le manque de moyens.

Dans tous les sports que j’ai pu observer (handball, rugby, football, gymnastique, natation), l’escrime est la seule discipline à fonctionner de cette manière.

Le fait que la FFE ne lutte pas activement contre ces dérives contribue à tirer le niveau des enseignants vers le bas. Cela ne les pousse ni à se former, ni à rester dans le métier. Cela explique aussi, les conditions d’exercice du métier catastrophique.


Nous avons également évité trop rapidement un sujet pourtant fondamental : le temps de travail tant qu’il n’existera pas de définition claire du temps de travail des maîtres d’armes, le problème structurel ne pourra pas être résolu. Pourquoi faut-il plusieurs clubs pour constituer un temps plein ? Parce que certains clubs considèrent encore que 25 heures de cours/semaine représentent un 2/3 temps !

Je propose, comme toujours, que nous nous alignions sur le statut des professeurs d’EPS :
- 20 heures de cours par semaine,
- hors compétitions,
- pas de cours pendant les vacances scolaires.

Ce modèle est connu, documenté et équilibré. Un professeur d’EPS effectue bien plus de 40 heures hebdomadaires annualisées. Et un maître d’armes ? Il n’a pas moins de travail, voire davantage, en raison de l’investissement en compétitions, déplacements, animations, etc. La seule différence, c’est qu’il a la chance d’avoir des élèves volontaires.

Tant que le temps de travail ne sera pas encadré, le métier restera une zone de non-droit. Et cette absence de cadre est l’un des piliers de l’exploitation honteuse des maîtres d’armes aujourd’hui.

Un métier mieux structuré permettrait, comme par magie, de voir apparaître des solutions. C’est exactement ce que l’on observe à chaque fois qu’un pays régule à la hausse. Prenons l’exemple de l’Espagne : quand le pays s’est mis à réguler plus strictement, les entreprises s’y sont adaptées et la croissance est repartie. Il n’y a aucune raison que ce soit différent dans le monde de l’escrime.

Autre point à clarifier : Ce n’est ni le diplôme, ni l’ancienneté qui détermine la catégorie minimale, mais bien la fiche de poste.
- Vous êtes le seul maître d’armes dans votre club ? Vous êtes catégorie 5 minimum.
- Vous participez à l’élaboration des objectifs ou du budget ? Vous êtes catégorie 6 automatiquement.

C’est très clair dans la convention collective nationale du sport, pages 72 à 75 (document partagé par Oriola).

Comme cela a été rappelé : c’est un métier en tension. À ce titre, une majoration des minima devrait être automatique.

Pour répondre à Agecanonix : Non, la majorité des clubs ne sont pas au-dessus des minima. Bien au contraire : très peu de maîtres d’armes sont classés en catégorie 6, alors que leur fiche de poste l’exigerait.

Oriola a également soulevé un point important : Beaucoup aimeraient se former, mais n’en ont pas la possibilité, faute de temps.
Pourquoi ne pas envisager que les CTR puissent assurer des remplacements ponctuels, pour permettre aux enseignants de partir en formation ? Cela rendrait leur rôle plus visible, tout en répondant à un problème réel : Aujourd’hui, même avec 40 de fièvre, un MA doit aller au club. Aucune solution n’existe en cas de blessure, maladie ou congé parental. Un dispositif de remplacement à l’échelle des ligues, régions ou de la FFE est indispensable. Car entre 30 et 35 ans, quand on réalise qu’on n’a pas le droit d’être malade, ni de prendre un congé paternité ou maternité, l’envie de quitter le métier peut vite arriver. C’est une problématique totalement négligée, mais pourtant centrale.

Pour finir : À quel niveau de rémunération un MA peut-il se sentir “bien” ?

En province : 3 000 € net par mois. Avant de crier au scandale, rappelons :
- pas de vie sociale,
- vie de famille très compliquée (beaucoup sont divorcés),
- un métier en tension, complexe, et d’une grande technicité.

Date de publication : Hier 0:30
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#4
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Oriola a écrit :

Enfin sortir entre 30 000 et 40 000 euros par an pour un club il ne faut pas croire que c’est facile . Et je ne parle même pas des clubs de 50 licenciés….


J’entends bien qu’il est difficile de réunir les sommes nécessaires pour rémunérer un MA.

Mon propos porte davantage sur les problématiques liées aux maîtres d’armes. Je trouve que, bien souvent, les clubs n’augmentent pas les cotisations et utilisent le salaire ou les conditions de travail du MA comme variable d’ajustement. Pourtant, dans de nombreux cas, une simple hausse des cotisations permettrait de résoudre ce problème.

Je comprends les dirigeants : augmenter les cotisations revient à augmenter ce qu’ils paient eux-mêmes. C’est pourquoi on observe souvent de petites hausses de 1 ou 2 euros, alors qu’une augmentation de 100 euros serait parfois justifiée

J’entends souvent dire qu’on ne peut pas augmenter les cotisations parce que « ce serait trop cher » et qu’on ne serait plus compétitifs par rapport aux autres sports. Amusez-vous à faire un tableau des cotisations des différents sports dans votre ville. À chaque fois que je m’y suis intéressé, souvent suite à une annonce de la FFE proposant un poste mal rémunéré, le club concerné affichait des cotisations très faibles, alors qu’on trouve dans la même ville des sports facturés plus de 400 voire 500 euros par an. Très récemment, j’ai comparé une cotisation à 190 € licence incluse pour l’escrime, contre 470 € hors licence pour du basket.

Citation :
Le club dans lequel je travaillais (Le Cannet) a respecté entièrement la convention collective depuis 2000 . J'y avais été embauché en 1983 et j'y suis resté jusqu'à ma retraite en 2021 .


Je n’en doute pas, mais la plupart des annonces publiées sur le site de la FFE ne respectent pas la convention collective. En effet, lorsqu’on lit les fiches de poste, on constate que la convention prévoit une classification en catégorie 6, alors que le club propose un salaire correspondant à une catégorie 3 ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Sans parler des clubs qui ne respectent pas les règles relatives au repos après compétition, etc.

Est-ce qu’on trouve, en France, quelques clubs qui respectent scrupuleusement la convention ? Oui, bien sûr. Mais ce n’est clairement pas la norme : ce sont des exceptions.

Pour finir, si des dirigeants me lisent, je tiens à dire que je suis pleinement conscient qu’être dirigeant bénévole n’est pas une tâche facile. Je ne le nie absolument pas. Je sais également qu’il existe des équipes dirigeantes qui font un travail remarquable. Simplement, quand je regarde autour de moi, je vois beaucoup de collègues épuisés et usés par leurs conditions de travail.

Date de publication : 14/07 23:21
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Re : UNSS escrime, la fin des championnats de France !!!
#5
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

JP-P a écrit :
Citation :

skiipy a écrit :
[quote]
Concernant les catégories de poids, je ne vois pas de réponse à mon argument.


 Sur cette question, c’est selon moi un avantage sur les autres sports de combat. Cela signifie que l’escrime n’est pas uniquement une question de force physique, de poids ou de morphotype.

Cela favorise donc la pratique pour tous et tous ensemble. On peut observer facilement à l’entrainement que les filles, les plus jeunes et les vétérans peuvent tirer ensemble. Croyez-moi, ce n’est pas le cas pour les autres sports de combat, mis à part quelques arts martiaux, comme l’Aikido, où la pratique des kata, mais ce sont des activités éloignées d’un sport comme on l’entend habituellement. Et dans une classe c’est carrement l’exclusion de certain par le groupe parce qu’ils ne sont pas assez costaux ou qu’ils ont peur du combat. L’escrime peut aider à surmonter ses craintes avec un minimum de risque.
L’enseignant organisera ses situations d’apprentissage en regroupant parfois les élèves par niveau. Il est vrai que certains élèves peuvent susciter des craintes mais c’est sans commune mesure avec les autres sports de combats ou il n’est tout simplement pas raisonnable de laisser s’affronter certains élèves ensemble.
D’ou l’idée que l’escrime pourrait contribuer à lutter contre les inégalités…
.



Alors je comprends mieux votre argument, mais il ne s’agit pas, d’une lutte contre les inégalités, plutôt d’une forme d’inclusivité, à la lecture de vos arguments. Ce sport se prête bien à l’idée que tout le monde puisse tirer ensemble, et je vous rejoins totalement sur ce point. Tous les éléments que vous avancez sont réels. Néanmoins, à mon sens, cela relève de l’inclusion, pas d’un combat contre les inégalités.

Personnellement, je veille à éviter les affrontements entre des gabarits très différents (par exemple entre un grand costaud et un petit gabarit frêle), surtout chez les débutants. Mais je reconnais que le risque n’a rien à voir avec celui que l’on retrouve en boxe ou en judo, par exemple. Et qu’avec des escrimeurs d’un certains niveau le risque physique du à une différence de garanti est plus que minime.

De manière générale, le sport reste discriminant : chaque discipline tend à favoriser certaines morphologies typiques de la performance, même si l’on trouve toujours quelques “extraterrestres” capables de briser ces logiques.

Cela dit, le sport peut aussi être un vecteur d’inclusion. Et sur ce plan, l’escrime est particulièrement intéressante : elle se situe, à mon avis, au même niveau que le tennis ou d’autres sports d’opposition du même genre, où chacun peut potentiellement affronter n’importe qui. Ce n’est pas le cas de tous les sports de combat, et je suis tout à fait d’accord avec vous sur ce point.

Pour revenir sur les catégories de poids, notamment en compétition, elles visent justement à compenser les inégalités physiques et elles remplissent plutôt bien cette fonction, je me permets d’insister.

Quoi qu’il en soit, je trouve toujours ces échanges stimulants. Finalement, nous nous rejoignons sur plus de points que prévu, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout.

Citation :

JP-P a écrit :

Pour ma part, j’aime bien l’idée que l’escrime à l’école soit en plastique et métallique au club. Je sais que c’est « contre nature » pour certains qui évoquent encore le « sentiment du fer » mais j’avance deux arguments :
1. Pour des raisons de sécurité et de responsabilité, il n’est pas possible de pratiquer l’escrime avec des armes métalliques sans sous-cuirasse et sans pantalon d’escrime aujourd’hui.
2 – J’aime bien l’idée de « segmentation des pratiques » proposée par Frédéric Pietruzka lorsqu’il était président. Organiser une pratique différente avec un matériel différent pourrait s’avérer motivant et attirant pour l’escrime « métallique » qui se pratique en club. Ainsi, on crée une étape et peut-être un désir…


Si l’on choisit d’intervenir en milieu scolaire, alors il faut le faire correctement et votre logique va dans le bon sens. On pourrait même envisager l’utilisation de sabres en mousse, encore moins problématiques en termes de sécurité.
(Je précise que je ne suis pas ironique.)

Néanmoins, encore faut-il considérer que l’intervention en milieu scolaire est une bonne chose, ce qui n’est pas mon point de vue. Mais si l’on part du principe que c’en est une, alors, comme vous le soulignez, segmenter semble effectivement important.

Date de publication : 13/07 08:25
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#6
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Depuis quand les clubs respectent-ils la CCNS ?

Concernant le temps de travail, vous oubliez soigneusement toute la partie administrative ainsi que les échanges avec les parents, qui sont pourtant très chronophages. Si, pour l’administratif, certains maîtres d’armes peuvent en être dispensés, les discussions avec les parents, elles, non.

J’aurais aussi dû préciser que notre métier, comme celui de professeur, exige une formation continue et un travail de recherche essentiels mais rarement pris en compte par les clubs. Si vous allez jusqu’à nier cela, alors il devient difficile de poursuivre la discussion.

Il me semble, sauf erreur de ma part, que vous n’enseignez plus à plein temps en tant que MA depuis quelque temps. Je peux vous garantir qu’aujourd’hui, 20 à 24 heures de face-à-face pédagogique hebdomadaire représentent un bon gros temps plein à condition, bien sûr, de faire le travail correctement. Chose de plus en plus rare. Et vous comme moi savons que la majorité des MA ne préparent pas leurs cours (par exemple). Mais peut-être cela vient-il justement de l’organisation du travail, qui ne donne plus l’envie de bien faire. Et les premiers à en pâtir sont les licenciés : un enseignement de moindre qualité, c’est moins de satisfaction, donc moins de licenciés. Et nous voilà dans un joli cercle vicieux.

Je simplifie, évidemment, car les causes sont multiples. Mais vous-même vous êtes beaucoup investi dans la formation de nouveaux MA, car il y a une vraie pénurie en France. Il faut donc se poser la question : pourquoi ce métier attire-t-il si peu aujourd’hui ?

Allez faire un ou deux mois en tant qu’unique enseignant dans un club de 120 licenciés, avec les compétitions, le désengagement des bénévoles, les tâches annexes, etc. Vous verrez que 20 heures de cours par semaine, avec tout ce qu’il y a autour, ça ne suffit pas pour tout faire correctement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai vu plusieurs jeunes enseignants abandonner après seulement quelques années. Ne restent souvent que ceux qui ne prennent pas leur mission très au sérieux car, pour eux, le rythme est plus facile à tenir

Je trouve par contre votre ouverture sur le modèle canadien intéressant. Bien que au final cela demande à faire payer plus chère le compétiteur bien qu’il y a une réalité derrière ça, je ne peux pas m’empêcher de penser que cela nous aurait priver de certains champion. Enfin chez moi cela aurait empêcher certains de poursuivre et vue où ils sont aujourd’hui cela aurait été dommage.

Date de publication : 13/07 08:07
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Re : UNSS escrime, la fin des championnats de France !!!
#7
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

JP-P a écrit :
OK. Merci pour ces explications. Nous pourrons discuter plus sereinement.

Bien sûr, plusieurs sports possèdent des « valeurs », mais il faut tenir compte des domaines de compétences, comme disent les profs EPS. Pour faire simple : les sports de combat, les sports collectifs, de plein air, les sports individuels etc…
Si on veut comparer, on peut dire que les sports d’équipe sont plus « socialisants », mais ton niveau de responsabilité est aussi plus dilué, tu es au service de l’équipe. Le plein air est également hyper intéressant, mais tu n’as pas d’adversaire ; tu apprends davantage sur toi-même dans un environnement qui peut te sembler hostile, comme l’escalade, par exemple.
Les sports de combats sont eux très riches en ce qui concerne la gestion des émotions, des frustrations et de la maîtrise de soi.
En revanche, ils sont particulièrement difficile à enseigner pour des non-spécialistes.
En boxe, en judo ou en lutte, l’enseignant doit constamment surveiller la sécurité en modérant les assauts. Il doit gérer les différences de gabarits, interdire les coups au visage, limiter les combats au sol pour éviter les projections, et régler la question du contact physique entre les filles et les garçons (notamment en lutte), ce qui amène souvent l’enseignant à séparer les groupes.
Pour les enseignants d’EPS, l’escrime est tout à fait accessible, surtout sous une forme simplifiée, comme l’Educ Escrime, et ceux qui ont été formés adhèrent fortement à cette activité.
Ils comprennent très vite qu’avec les armes du kit, on peut envisager un engagement physique important des élèves sans risque de blessure grave (torsion chute impact. Ils peuvent faire entrer les élèves dans un « vrai combat » avec une vraie construction tactique face à un adversaire.

L’idée que l’escrime peut être utilisée comme outil de lutte contre les inégalités est une idée géniale dans le contexte scolaire actuel. Elle permet d’apprendre à combattre sans les risques inhérents au combat et en éliminant les inégalités physiques entre les participants.

Il me semble qu’on retrouve les mêmes ressorts dans les ateliers thérapeutiques SVS, qui ont fait leurs preuves. S’affirmer et trouver un chemin pour se construire ou se reconstruire face à l’adversité.

L’escrime est une école de la vie.
Je pense que nous sous-estimons la richesse de cette activité.


Alors, concernant ma question sur les « valeurs » que l’escrime aurait et qui nous différencieraient des autres sports à l’école, vous me répondez par des arguments pratiques. C’est une réponse avec laquelle je suis déjà beaucoup plus en accord.
Je pense en effet que l’escrime est plus facile à mettre en place en milieu scolaire que beaucoup d’autres sports de combat.
D’autant plus que, dans une forme simplifiée, on peut aller jusqu’au sabre en mousse, ce qui permet un premier contact avec la discipline sur un petit cycle de 6 ou 7 semaines. Cela permet aussi de se passer du masque, parfois anxiogène pour les plus jeunes.

Concernant les catégories de poids, je ne vois pas de réponse à mon argument. Comme je le disais, elles ont plutôt l’effet inverse de la discrimination : elles visent à la réduire.
On pourrait même envisager de les introduire en escrime, si l’on écoute nos jeunes, qui se plaignent souvent d’affronter un adversaire beaucoup plus grand (et donc plus lourd) qu’eux — preuve qu’il reste une certaine injustice, et donc une forme de discrimination.
D’ailleurs, en tant qu’enseignant, j’évite toujours de faire combattre le plus costaud avec le plus frêle du groupe, car on a systématiquement des petits bobos à gérer.

De façon générale, le sport doit être un moyen de lutter contre les inégalités. Je ne vois pas en quoi notre sport se différencie vraiment des autres sur ce point.
Après, j’invoque moi aussi les mêmes éléments de langage que vous quand il s’agit de « vendre » une action à une école. C’est inscrit dans l’inconscient collectif… mais sur la base de quels éléments concrets ? Je n’ai, jusqu’ici, jamais eu de réponse claire.


Citation :
Enfin, sur la question du financement des emplois de MA, en partie grâce aux actions scolaires, ce n’est pas une rustine, c’est tout simplement une question d’emploi du temps. Les clubs sont actifs en soirée, tandis que les écoles sont ouvertes en journée. Et si vous suggérez qu’il faut aligner le temps de travail des MA avec celui des professeurs dans les établissements scolaires, ayant fait ces 2 métiers et je vous assure que vous vous méprenez sur la réalité du travail d’un professeur.


C’est une rustine, car 20 à 24 heures de face-à-face pédagogique devraient suffire à rémunérer un maître d’armes.
En effectuant 20 heures de face-à-face pédagogique, on atteint largement les 40 heures de travail hebdomadaire, sans même compter les compétitions. Entre la préparation des cours, l’administratif, la réparation du matériel et les discussions nécessaires avec les parents, on y est largement.
C’est une rustine, car imposer 40 heures de face-à-face pédagogique à un maître d’armes dégrade tout simplement la qualité de son travail et le pousse à faire entre 60 et 80 heures par semaine. Cela permet aussi à nos dirigeants de ne pas augmenter les cotisations.
C’est précisément pour cette raison que le métier de maître d’armes n’est plus du tout attractif, ce qui engendre un nouveau problème : une pénurie d’enseignants.
On crée donc à la fois de la souffrance au travail et une pénurie de main-d’œuvre.

Date de publication : 12/07 10:41
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Re : UNSS escrime, la fin des championnats de France !!!
#8
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Elise-Defrasne a écrit :
Cher Skiipy "Fait partie des meubles",

merci beaucoup pour ce message raffiné qui m'a beaucoup fait rire ce matin.
Je vous confirme qu'effectivement une étude statistique rigoureuse sera menée à partir de septembre prochain à l'Université Paris Cité, avec un financement de l'Initiative D'Excellence IDEX pour un Master, et en partenariat avec la FFE. L objectif est de quantifier précisément les actions en escrime scolaire, leur retentissement sur les clubs, entre autres indicateurs d'intérêt...Par ailleurs, et de manière concomitante, un travail sur les représentations de l'enseignement de l'escrime est également envisagé.

Une question pour vous suite à votre message :
Populariser l'escrime et la rendre accessible au plus grand nombre, n'est pas un enjeu viable pour vous ?
Comment se fait-il que de nombreuses fédérations sportives, autres que la nôtre, misent elles tant sur le champ scolaire ?

Au plaisir de vous lire,
Très cordialement


C’est bien entendu un enjeu de populariser l’escrime. Je ne suis simplement pas partisan des actions dictées par le dogmatisme.

Reconnaissez que, dans l’article présenté comme intéressant, il n’y a aucun élément concret. Votre vision y est exposée, mais je ne vois pas en quoi cela seul constitue un intérêt. On peut se réjouir et trouver appréciable qu’un article sur l’escrime soit publié, mais je ne vois pas en quoi il est réellement intéressant.

En revanche, je me réjouis très sincèrement qu’une étude soit enfin en cours de réalisation, afin de passer de la croyance au savoir. Je ne doute pas une seconde que vous soyez à l’origine de cette démarche, et je vous en remercie. Quelle que soit la réponse, disposer d’éléments concrets sera appréciable pour agir avec justesse.

Mais ce n’est en aucun cas une attaque envers vous ni envers qui que ce soit. Je trouve simplement l’article vide

Citation :

JP-P a écrit :
Citation :

skiipy a écrit :
Très sincèrement, je ne vois pas en quoi cet article est intéressant. L’auteure prêche simplement pour sa paroisse...

Je suis atterré par ces propos… J’aimerais bien discuter d’escrime scolaire, mais avec un peu de respect. On n’est pas obligé de considérer automatiquement que les autres sont des idiots.

Ma question est sincère : je ne comprends pas en quoi l’article est intéressant, et il n’y a aucune malice dans mes propos. Mais, comme souvent en escrime, toute question semble être vécue comme une attaque.

Et c’est également sincère de dire que, connaissant la difficulté et la rigueur nécessaires pour devenir maître de conférences, je m’attendais à un article très différent, avec davantage d’éléments explicatifs du moins, c’est ce que j’espérais. Or, il n’y en avait pas. J’ai donc été, à titre personnel, très déçu par le contenu de l’article, car j’avais vraiment l’espoir d’y trouver des éléments de réponse à de nombreuses questions restées sans réponse.

Il faut vraiment arrêter de voir le mal partout…

Je ne vois pas en quoi j’ai été irrespectueux, mais si cela a été perçu ainsi, ce n’était absolument pas mon intention. J’espérais simplement beaucoup plus de l’article.

Citation :
Être présent dans l’école, c’est s’efforcer de renforcer et d’améliorer la perception (l’image) de la discipline. C’est défendre nos valeurs éducatives au sein de l’éducation nationale, qui, je vous le rappelle, scolarise l’ensemble de la population. C’est un milieu très concurrentiel, mais nous avons des arguments pour y subsister. C’est pourquoi l’article d’Elise Defrasne est important. Elle souligne que l’escrime est un outil pour lutter contre les inégalités, contrairement à d’autres sports de combat, il n’y a pas de catégorie de poids, les filles peuvent tirer contre les garçons


Les valeurs de notre sport… Quelles valeurs notre sport possède-t-il que les autres sports n’auraient pas ?

Concernant les combats garçons/filles, ce n’est pas vrai en compétition, mais seulement en cours. Et dans d’autres sports également, il existe des affrontements mixtes pendant les séances d’entraînement.

Les catégories de poids ne sont absolument pas discriminatoires. Elles ont même plutôt tendance à rétablir une forme d’égalité, puisqu’on affronte des personnes ayant des caractéristiques physiques similaires.

Je ne suis globalement pas convaincu par vos arguments. Je ne dis pas que vous avez tort, simplement que je ne suis pas convaincu. Pour moi, le rôle de l’école est d’enseigner, pas d’éduquer (même si elle a un rôle éducatif secondaire). C’est aux parents d’assumer ce rôle en priorité. Mais je ne suis pas professeur : ce n’est donc qu’une opinion. En tant qu’ancien professeur, vous avez sans doute plus d’éléments que moi sur ce sujet. Mais c’est aux parents d’éduquer à dire si-‘il vous plait et merci, et à l’école d’enseigner les mathématiques. Enfin c’est ma vision.

Citation :
Attirer de nouveaux licenciés ne sera que la conséquence d’une action scolaire bien structurée et massive. Aujourd’hui, il est un fait que l’escrime scolaire contribue au financement d'emplois de maître d’armes… J’espère que vous en avez conscience, et c’est déjà pas si mal.


C’est là que je ne suis absolument pas d’accord (opinion) avec vous : je pense que c’est exactement l’inverse. Mais cela reste une opinion, et c’est bien pour cette raison que je réclame une étude depuis des années.

Concernant le deuxième point : oui, aujourd’hui, il est difficile pour les clubs de rémunérer les maîtres d’armes. Mais si cette difficulté est liée au manque de licenciés, lui-même dû à notre présence dans le milieu scolaire, alors on tourne en rond.

Par ailleurs, les raisons pour lesquelles il est difficile de payer un maître d’armes sont multiples. Faire intervenir les MA en milieu scolaire est une rustine trouvée par des clubs qui ne comprennent pas qu’un MA ne peut pas assurer 40 heures de face-à-face pédagogique par semaine. Avec 20 à 24 heures hebdomadaires, on est déjà sur un temps plein. En tant qu’ancien professeur, on aurait pu penser que vous seriez sensible à ce sujet.

Une autre raison pour laquelle les clubs ont du mal à rémunérer les MA, c’est aussi que la cotisation dans de nombreux clubs d’escrime est inférieure à celle du club de football du coin.

Près de chez moi, un club d’escrime propose une cotisation de 200 € (licence incluse), alors que le club de handball du même secteur est à 430 € hors licence.

Pour conclure, je ne cherche à insulter personne et je ne prends personne pour un idiot. Je me contente d’échanger et de me questionner. Si mon ton vous a dérangé, je m’en excuse : ce n’était absolument pas mon intention.

Date de publication : 11/07 21:35
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Re : La MARSEILLAISE aux FRANCE Vétérans
#9
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Dans plusieurs sport c’est dans le cahier des charges ;)

Plutôt normal pour des championnats de France.

Date de publication : 11/07 20:58
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Re : UNSS escrime, la fin des championnats de France !!!
#10
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Très sincèrement, je ne vois pas en quoi cet article est intéressant. L’auteure prêche simplement pour sa paroisse, sans avancer de véritables arguments.

Pour une maîtresse de conférences, on aurait pu s’attendre à ce que ses propos soient appuyés par des études ou des données concrètes.

Personnellement, la dernière fois que j’ai consulté les statistiques, les clubs qui faisaient le plus de scolaire n’étaient pas du tout les plus gros clubs d’escrime.

D’un autre côté, je côtoie beaucoup de jeunes qui, après avoir testé l’escrime à l’école, choisissent finalement une autre activité en club, alors même qu’ils avaient apprécié l’expérience. C’est donc souvent la double peine pour le maître d’armes, qui en plus, ne prend pas toujours plaisir à assurer ces heures en milieu scolaire.

Il faudrait simplement qu’un jour, la FFE prenne ce sujet au sérieux et commande une étude rigoureuse pour savoir si, oui ou non, l’escrime à l’école permet réellement d’augmenter le nombre de licenciés en club ou si ce n’est pas, au contraire, contre-productif. Je rappelle qu’il n’y a rien d’idiot à mener une étude pour savoir quoi faire. Bien au contraire : ce n’est ni un signe de faiblesse, ni une preuve d’incompétence. En revanche, tout décider uniquement en fonction de son avis ou de sa vision, ça, oui.

Je suis même à peu près certain qu’on pourrait trouver des étudiants en master ou en thèse prêts à réaliser ce travail dans le cadre de leur mémoire. D’ailleurs, je suis sympa, je vous la donne l’idée. La FFE, si jamais ça vous intéresse, ne vous gênez surtout pas.

Date de publication : 11/07 01:29
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Re : Dopage
#11
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :
Le Panel du TAS a examiné les preuves et a relevé qu'il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant,


Susceptible étant le mot clé.

Après le cas Sinner (tennis), certains seront peut-être lucide.

Date de publication : 07/07 17:37
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#12
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Malicia a écrit :
dans un état de droit.



Problème ici, vos exemples sont issu de compétition internationale et plusieurs pays qui reçoivent ne sont pas un état de droit :)

Et si vous parlez de la france notre ministre de l'intérieur a déjà dit que l'état de droit n'était pas sacré ;)

Date de publication : 28/06 18:12
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Re : Un cas de tricherie flagrant aux championnats d'Europe 2025
#13
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Alors je suis peut-être naïf, mais je pense que l’intention était de tirer sur le fil afin qu’il ne gêne plus au niveau du bras.

Donc, volonté de tricher ? Je ne pense pas. En tout cas, si cela s’avérait, ce serait un carton noir pour faute contre l’esprit sportif.

Par contre, même si c’est involontaire et que c’est pour remettre en place un fil gênant, ça mérite un carton jaune. Mais bon… si les arbitres appliquaient vraiment le règlement, ça se saurait.

Date de publication : 27/06 17:04
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Re : Challenge de France M13 Epée à Epinal 14&15 juin 2025
#14
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Moitoisoi a écrit :
En aucun cas je ne fustige l organisateur qui a parfaitement organisé cette compétition. Je m eleve contre cette formule et son utilité, ce qui est différent
Pour vous émulation = sélection maximum. C est exactement le contraire. Faire de l émulation sur une catégorie m13 c est permettre à un maximum de gamins d aller en compétition et d avoir des parents qui accompagnent. Pas d en avoir 3 par club. Et je vous invite à regarder au delà de l IdF. il y a quelques ligues qui alimentent aussi les compétitions d escrime


On assiste ici à une caricature de mon propos.
Je n’ai jamais dit ce que vous affirmez — mais alors absolument pas.

Pour qu’il y ait de l’émulation, deux éléments sont nécessaires : des objectifs et une concurrence réaliste, si possible de manière régulière.

C’est précisément ce qu’on obtient avec des compétitions fermées, pour lesquelles il faut se qualifier.

Pourquoi ? Parce que cela permet d’avoir des matchs régulièrement abordables, où l’on se dit : « Je peux le faire ».
Je vous invite à vous renseigner sur le concept de décalage optimal (Allal et al., 1979).

Alors oui, je sais, c’est avant tout un concept de l’apprentissage moteur. Mais il inclut aussi les notions d’adhérence, d’échec, d’erreur et de réussite — des concepts essentiels pour comprendre pourquoi il est si important de proposer régulièrement des compétitions d’un niveau accessible, afin d’entretenir à la fois le progrès et la motivation.

Mon propos est donc bien d’envoyer tout le club régulièrement en compétition, à un niveau cohérent.

Et non de reproduire ce qu’on voit actuellement en M15, M17 ou M20, où seuls les meilleurs font de la compétition ou ceux qui ont la bourse bien garnie.
On voit bien ce que la formule “open” produit aujourd’hui : un élitisme délirant, où, à moins d’habiter à côté, on ne va plus au circuit national. Sauf si on a un fort niveau ou l’argent.

Deplus la formule fermée aurait pour résultat de faire monter mécaniquement le niveau français cf le concept de décalage optimal cité plus haut.

Sur la problématique trouver des clubs et des bénévoles, cela se fait j’ai suffisamment organisé de compétition pour le savoir.

Date de publication : 26/06 01:29
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Re : Challenge de France M13 Epée à Epinal 14&15 juin 2025
#15
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Le coût des déplacements est un faux problème : la compétition n’est pas obligatoire.

Cela dit, cet argument va dans le sens de Moitoisoi, car les compétitions locales coûtent bien moins cher que les déplacements à l’échelle nationale.

Enfin, prendre la région parisienne comme référence est le pire exemple possible. On ne peut pas en faire une généralité, étant donné sa densité de population très spécifique.

Je rappelle que 80 % de la population française ne vit pas en région parisienne. Prendre cet exemple illustre bien la déconnexion de certains face aux réalités de la majorité.

Vous êtes minoritaires, et vous ne rencontrez pas les mêmes difficultés en raison de votre ultra-densité.

Date de publication : 25/06 15:31
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Re : Challenge de France M13 Epée à Epinal 14&15 juin 2025
#16
Fait partie des meubles
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Citation :

Moitoisoi a écrit :
Vous pensez cette compétition m13 représentative qd il faut descendre au fond des listes supplémentaires pour remplir un quota selectif...
Quel est l intérêt sportif pour des gamins de 11 ans? Vous pensez que la catégorie m15 c est pas suffisant? Commençons par dénsifier le réseau des compétition régionale et intertegionale avant de se taper sur le ventre parce qu on réunit 200 garçons de 11/12 ans ce qui doit représenter 1/100eme de cette classe d age...belle émulation pour les clubs ou quasi personne n a participé vu les quotas sélectifs(et pour certaines region la distance). Faite de l interegion open et la vous obtiendrez une émulation dans les clubs et un premier accès a une grosse compétition
Et cela dans un environnement avec un temps de déplacement acceptable par tous. Et je terminerai en disant que succès d une organisation n égale pas intérêt de cette organisation. Tiens d ailleurs est ce qu il y a eu un appel a candidature pour l an prochain...


Alors, autant je vous rejoins sur le fait qu’il est nécessaire de densifier les compétitions régionales, mais aussi départementales et interrégionales, autant parler de formule “Open” pour stimuler l’émulation…

Si vous voulez de l’émulation, il faut qu’il y ait une fixation d’objectifs possibles, donc des circuits fermés avec quotas dès le niveau régional, comme dans d’autres sports.

Même si le manque de densité de compétitions locales est un vrai problème, venir fustiger l’organisateur du Challenge France M13 comme s’il en était responsable…

Puis, parler ensuite de la Semaine de l’Épée comme si, encore une fois, l’organisateur du Challenge France en était coupable…

Aussi, rappelons qu’en M13, les enfants ont plus souvent 12/13 ans que 11 — ce qui change beaucoup de choses.

Ensuite, quand les choses débutent, il faut en général un temps de mise en place. Il est donc normal, dans un premier temps, de recourir à des listes de repêchage pour remplir tous les quotas. Rome ne s’est pas faite en un jour.

Bien qu’un Challenge France n’ait pas été une priorité en M13, ce n’est clairement pas une mauvaise chose non plus.

Pour finir, le problème du copinage, on le connaît depuis toujours. À chaque élection, c’est juste le cercle de ceux qui en souffrent ou en profitent qui change. La compétence, malheureusement, n’a jamais été un facteur déterminant.

Date de publication : 25/06 14:02
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Re : Cht Europe Seniors 2025 - Gênes
#17
Fait partie des meubles
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Belle prestation des française.

Question, il me semble que c’est pas la première fois que l’on voit Volpi avoir de très mauvaise performance contre la France ?

Date de publication : 17/06 19:29
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Re : Cht Europe Seniors 2025 - Gênes
#18
Fait partie des meubles
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La Russie fait beaucoup de médailles Israël beaucoup moins ;)

Date de publication : 17/06 17:35
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Re : Challenge de France M13 Epée à Epinal 14&15 juin 2025
#19
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Question sinon il y avait pas un article du règlement qui disait qu’une fois la feuille de match signé par tous plus aucune réclamation possible ?

J’ai pas été foutu de retrouver le dit article

Date de publication : 17/06 17:30
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Re : Cht Europe Seniors 2025 - Gênes
#20
Fait partie des meubles
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Citation :

prime a écrit :

Le classement des médailles montre la France largement en tête. Qui l'eût cru ? Et surtout, qui aurait imaginé les Italiens, sur leur terrain, encore à quai ?





Pensons à attendre la fin des épreuves, quand même. Ces dernières années, notamment avec les sanctions prises contre les Russes, les résultats aux championnats d’Europe sont en général bons. Il n’y a pas de vraie surprise pour l’instant du côté français je parle de la moisson de médailles pas forcément de ceux qui les obtiennent

Date de publication : 16/06 17:36
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#21
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Citation :

Malicia a écrit :
Citation :

skiipy a écrit :
Malicia le fleuret et l’escrime aujourd’hui ne sont qu’un sport. Pas une technique de combat.

Un sport de combat est une simulation de combat (un sport pas de combat, c'est la simulation de rien)
Si vous vous mettez à admettre les pistolets à eau sur une piste de fleuret, ce n'est juste plus du fleuret... Et si vous vous mettez à les tireurs à s'embrocher sur la lame adverse, ce n'est juste plus du fleuret.


Encore une fois, ça, c’est votre avis.

Personnellement, quand je tape « qu’est-ce que le sport de combat » sur un moteur de recherche bien connu, voici la réponse que j’obtiens :

Citation :
Un sport de combat est, comme son nom l’indique, une activité sportive impliquant deux combattants. Qui dit sport, dit toutefois règlement : le combat répond ainsi à un ensemble de règles, lesquelles permettent de limiter sa dangerosité et de garantir une forme d’équité entre les deux adversaires


Source : https://www.ffjudo.com/arts-martiaux/s ... definition-et-comparaison

Au vu de la source, on peut lui accorder du crédit.

Donc oui, la “simulation de combat”, c’est votre fantasme à vous.
Croyez bien que je n’ai trouvé aucune source indiquant que c’était une simulation de combat. Donc, même si vous me sortez un obscur texte qui va dans ce sens, lorsque la majorité des acteurs parlent d’un sport où deux personnes sont mises en confrontation directe dans un cadre avec des règles… désolé de vous le dire, mais cela montre que les choses ont évolué.

Donc non, l’escrime n’est pas une simulation de l’escrime du XVIIIe siècle. C’est un sport. Vous pouvez en être déçu. Beaucoup d’enfants quittent les salles déçus en réalisant qu’on ne joue pas à Zorro.

Citation :

Malicia a écrit :
Citation :

skiipy a écrit :
Sauf sur un point : le règlement est violé dans les trois armes.

Et la faim dans le monde, et la guerre, et le blabla...
Allez parler des autres armes dans un autre sujet, celui-ci étant réservé au fleuret.
Encore une fois, vous généralisez, noyez le poisson et brassez du vent. Ce que font en général les gens qui ne veulent pas voir le problème
Le fleuret a un problème spécifique : un règlement violé qui aboutit à une pratique qui dénature profondément la pratique au point que ce n'est plus du fleuret.
L'épée, le problème est assez marginal, le sabre c'est un problème de corruption.

Citation :

skiipy a écrit :
il serait tout à fait possible de rédiger un règlement adapté à la pratique actuelle.

Posez-vous la question de pourquoi ils ne le font pas.
Je l'attends avec impatience... parce que je pense que là, la catastrophe se verra encore plus franchement et cela sera la grande reculade qui suivra.
Image redimensionnée



Ce qui est pratique avec vous, c’est que, en général, en deux lignes, vous soulignez vous-même la bêtise de votre propos.

Pourquoi est-ce que j’insiste sur l’inaction des instances face à ce problème ?
Pourquoi mettre en exergue que le système consiste à ne pas appliquer le règlement, et que ce n’est pas une exception propre au fleuret ? Pour souligner la corruption qui y règne. Car le problème est bien là. Ce n’est ni de l’incompétence, ni une arme trop compliquée à comprendre, ni un manque de moyens, ni quoi que ce soit d’autre.

Avec votre attitude, vous ne rendez pas service à votre combat.

P.S. : Au sabre, le règlement est également copieusement violé, même si c’est la corruption qui y fait le plus de dégâts.
Quant à l’épée, c’est vous qui jugez que les infractions sont marginales. Regardez le Monal : pas un match sans que les arbitres ne bafouent le règlement. Dans ces conditions, difficile de parler de cas isolés

Date de publication : 02/06 01:17
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#22
Fait partie des meubles
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Citation :

Oriola a écrit :
Je me suis peut-être mal exprimé. L’impossibilité dont je parle est celle de se mettre d’accord sur la nécessité d’avoir un règlement en accord avec la pratique. Vu de l’extérieur il semble que les commissions règlements et les commissions arbitrages soient dans l’incapacité de fonctionner normalement au niveau de cette arme .Pourtant c’est leur rôle de gérer la bonne adéquation entre les règles et la pratique. Sans vouloir être trop vindicatif à leurs égard je me demande bien ce qui les empêche de réaliser cette tâche.
Le respect des règles étant une valeur fondamentale dans le sport cela est vraiment regrettable d’observer cette situation au sein de l’escrime…


En effet, d’un coup, je suis bien plus en accord avec votre propos. Je ne peux qu’être d’accord.

Sauf sur un point : le règlement est violé dans les trois armes. Cela se voit beaucoup plus au fleuret, et la corruption du sabre cause plus de dégâts que la simple violation du règlement au sabre.
Néanmoins, à l’épée aussi, le règlement est régulièrement bafoué — on l’oublie trop souvent :
les flèches bousculantes ne sont jamais sanctionnées, les corps à corps utilisés pour éviter une touche non plus, et les actions lancées avant le “halte” passent également à travers.

Bref le fleuret n’est pas une exception enfaite négliger le règlement est la règle à l’escrime.

Date de publication : 31/05 02:25
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#23
Fait partie des meubles
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Citation :

Oriola a écrit :
L’impossibilité de rédiger un règlement qui soit conforme à la pratique actuelle du fleuret montre bien qu’il y a un problème au niveau de cette arme …


Alors pour le coup, je ne suis pas d’accord avec vous : il serait tout à fait possible de rédiger un règlement adapté à la pratique actuelle. Ce qui est incroyable, c’est que les arbitres et la FIE nient que le règlement en vigueur est en décalage avec la réalité du terrain.

Et pourtant, il ne serait pas difficile de rédiger un règlement en accord avec la pratique actuelle. Je ne dis pas pour autant que ce serait souhaitable, hein. Juste que ce serait possible.

Malicia le fleuret et l’escrime aujourd’hui ne sont qu’un sport. Pas une technique de combat. C’est la tout le problème de votre propos croire que l’on est toujours en 1700.

Date de publication : 30/05 16:57
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#24
Fait partie des meubles
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Citation :

Malicia a écrit :
J'ai simplement dit que ce n'était 1. pas réglementaire 2. pas du fleuret 3. pas de l'escrime.

Sur le point 1, vous avez raison. En revanche, pour les points 2 et 3, vous avez tort.

C’est du fleuret, et c’est de l’escrime. Que ce ne soit pas votre fleuret ni votre escrime, ou même que ce soit — selon vous — du mauvais fleuret ou de la mauvaise escrime, chacun est libre de ses opinions.

Mais on ne peut pas dire que ce n’est pas du fleuret ni de l’escrime. Oui, ils ne respectent pas toujours le règlement, mais cela reste du fleuret et de l’escrime.

Car si ça n’en était pas, il n’y aurait pas lieu d’appliquer le règlement d’escrime, et donc ils ne seraient pas en train de le violer.

Vous voyez : être toujours dans l’absolu nuit à votre propos.

Date de publication : 30/05 00:36
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#25
Fait partie des meubles
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Le problème que vous refusez d’entendre, c’est que, quelle que soit la précision du règlement et l’application stricte de l’arbitre, il y a toujours une part d’interprétation du texte et de la situation.

On le constate dans tous les sports, et plus largement partout où il existe un règlement.

Vous souhaitez imposer votre vision, alors que la technique évolue. Un champion des années 70, 80, ou même de 1740 ne tiendrait pas dix secondes face à nos champions actuels.

Bien que je déplore certaines dérives actuelles, vouloir rester ancré dans le passé à travers une vision idolâtrée d’une autre époque… bref … ça porte un nom la nostalgie… et c’est un fléau…

Date de publication : 29/05 16:43
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#26
Fait partie des meubles
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Citation :

koudroua a écrit :
« Pointe menaçant la surface valable » je vois pas en quoi c’est sujet à interprétation.


C’est là que nos points de vue divergent.
Nous avons des centaines d’exemples où, par exemple à l’épée, un tireur a la pointe dirigée vers le pied, mais menace clairement la main de son adversaire.
Et ce dernier se sent clairement menacé sous la main, alors même que la pointe n’est pas dirigée vers cette zone.

C’est là tout le problème de ceux qui n’ont plus tiré depuis trop longtemps : il y a la théorie, et puis il y a la réalité de la piste.

De la même manière, on sent parfaitement, parfois, qu’on va prendre une touche dans le dos —
et pourtant, il est difficile d’avoir une pointe orientée vers le dos dès le début de l’action

La menace est toujours dépendante du contexte et donc subjective

Citation :
Article t83-2-a : "L'attaque simple, directe ou indirecte est correctement exécutée quand l'allongement du bras, la pointe menaçant la surface valable" Aïe, le problème, c'est qu'il y a un gros truc qui cloche dans votre raisonnement abstrait et qui fait tour s'écrouler. C'est que si le règlement en son article t83-2-a utilise le mot "menaçant", c'est que cela a forcément un sens. Or, je vous pose la simple question : avec vos définitions et concepts abstraits, qu'est-ce qui n'est pas menaçant ? Et là tout s'écroule. Parce qu'avec votre raisonnement, tout est menaçant en escrime. Votre adversaire, lorsqu'il prend son moyen de transport pour venir à la compétition, il est déjà menaçant dans la voiture le train ou l'avion, parce qu'il a l'intention de vous toucher et de gagner les assauts et la compétition. En gros, avec votre tentative de définition abstraite, tout est menaçant. Et si tout est menaçant, c'est alors que le règlement n'aurait pas dû utiliser ce terme qui ne voudrait plus rien dire et serait inutile. Et si pourtant, le règlement l'utilise, c'est que cela a un sens, qui n'est pas celui que vous décrivez mais qui est précis et opérationnel


Absolument pas : c’est vous qui interprétez.
Quand le règlement veut dire que la pointe doit être dirigée vers la surface valable, il est tout à fait capable de le formuler de manière précise — comme c’est le cas pour la définition de la ligne.

Vous démontrez très clairement ici que vous interprétez le règlement, alors qu’il n’est pas toujours appliqué de manière rigoureuse. Nous nous souvenons tous du fameux “environ une minute” dans le cas de la non-combativité…

Si le terme “menaçant” est employé, c’est volontaire, car menacer ne signifie pas pointer.

Je vous remets ici la définition officielle :
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/menaçant/50413

Merci, cette fois, de ne pas prétendre qu’il s’agit d’un concept qui m’est propre : c’est Larousse, je cite ma source.

“Menaçant” ne veut pas dire que la pointe doit être dirigée sur la surface valable. Vous interprétez, encore une fois.

Concernant votre remarque sur “la pointe derrière le crâne”, nous ne sommes plus en 1800. Les lames sont désormais flexibles, et oui, on peut être menaçant même avec la pointe dirigée vers le ciel.
Le fait que vous citiez un traité de 1740 ne fait que renforcer mon propos : vous vous appuyez sur des références obsolètes pour justifier une règle actuelle.

Quant à votre exemple d’escrimeur “non menaçant”, nous sommes d’accord : il est trop proche, le bras est court. Mais je ne suis pas ici pour sortir un exemple isolé et en tirer une généralité. Sinon, je vous montrerais une vidéo de Heinzer et je vous dirais : “Vous voyez ?”

Définissez “menaçant”. Vous ne le faites jamais. Le dictionnaire, lui, le fait — et il dit bien que c’est subjectif…

Vous devez comprendre qu’un sport évolue, tout simplement parce que les qualités athlétiques, techniques et tactiques s’améliorent.
Citer un texte de 1740 pour justifier une pratique en 2025 est tout simplement inadapté.

Cela ne veut pas dire que je soutiens les attaques actuelles, mais, comme pour vos propos sur la ligne il y a quelques messages, vous commettez des erreurs grossières.

Mettez-vous en piste face à un bon escrimeur avec la pointe dirigée vers le ciel :
vous ne le toucherez pas, il allumera seul, et jamais vous n’oserez attaquer — car vous saurez qu’il allumera seul.
Ou alors… vous l’apprendrez à vos dépens.

Date de publication : 28/05 16:41
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Re : Violation systématique du règlement technique international par des arbitres
#27
Fait partie des meubles
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Citation :

Malicia a écrit :

Vous pouvez constater que l'attaque est composée de trois éléments. :
- Un allongement du bras
- Un pointe menaçant la surface valable
- suivi d'une fente ou d'une flèche



Voilà deux gros problèmes dans le règlement du fleuret : la notion de pointe menaçant la surface valable, et celle de fente ou flèche.

Définition de “menaçant” : Le terme menaçant désigne quelque chose ou quelqu’un qui inspire la crainte, qui laisse présager un danger ou une agression. Cela peut être un comportement, un ton, un regard, une situation, ou même un objet perçu comme porteur d’un risque ou d’une intention hostile.

Néanmoins, dans votre esprit, une pointe dirigée vers le ciel n’est pas menaçante. Pourtant, nous avons connu de très bons escrimeurs y compris des épéistes qui combattaient avec la pointe orientée vers le ciel ou vers le sol, et, mon Dieu, quand on se retrouvait face à eux, on ne se sentait pas du tout en sécurité.

Le terme menaçant est, par définition, sujet à interprétation, car ce qui est menaçant dépend des individus et du contexte. Vous interprétez aussi le règlement en considérant que “menaçant” signifie que la pointe doit être dirigée vers la surface valable. C’est ce que votre maître vous a enseigné, mais le règlement dit simplement “menaçant”, ce qui renvoie plutôt à une sensation, à une perception subjective.

Ensuite, autre problème majeur : le règlement se limite à “fente ou flèche”. Si un tireur réalise une attaque parfaitement exécutée face à une contre-attaque, mais qu’il ramène le pied arrière en fin d’action, alors ce n’est plus considéré comme une fente… mais comme une grande marche ! Dès lors, il n’y aurait plus d’attaque ? L’arbitre devrait pouvoir remplacer cette exigence technique par une notion plus logique : un mouvement vers l’avant. Là encore, à l’épée, on a déjà vu des attaques incroyables réalisées avec des bonds en avant ou en marchant.

Le problème, c’est que cela fait 30 ou 40 ans que cela dure, et que la FIE ne réagit pas.

Le fleuret a des problèmes, c’est certain. Mais être condescendant envers tous ceux qui posent une question, échangent, débattent, ou simplement ne partagent pas votre avis, n’aidera en rien à résoudre ces difficultés.

J’attends donc avec impatience votre réponse… méprisante.

Date de publication : 27/05 21:58
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Re : CdM EHS St. Maur 23-25/05/2025
#28
Fait partie des meubles
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Une finale franco-française pour clôturer le Monal, c’est un bel hommage rendu par les tireurs :)

Notons également que Faget réussit, comme il l’avait fait avec les filles, à reprendre en main un groupe en difficulté et à le remettre sur les rails. Les progrès sont constants depuis qu’il est aux commandes.

Date de publication : 24/05 19:19
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Re : CdM EHS St. Maur 23-25/05/2025
#29
Fait partie des meubles
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Citation :

prime a écrit :
Si l'on consulte la liste des inscrits, on voit que, sur les 20 Français inscrits, Romain Cannone est le n°3 au classement FIE, derrière Bardenet et Midleton. Je ne vois pas en quoi sa sélection serait illégitime.

Romain est un champion qui mérite le respect. A commencer par son effort à vouloir concilier vie professionnelle et sport de haut niveau. Je lui souhaite bonne chance pour sa compétition.



En quoi la sélection est-elle illégitime ? Si l’on suit votre raisonnement, son nom aurait dû apparaître sur toutes les feuilles. Or, ce ne fut pas le cas.

Je précise également que c’est bien la décision de la FFE que je remets en question.

Tout ce que je souhaite à Cannone, c’est de réaliser une excellente compétition.

Pour finir qu’il la mérite ou non n’est pas la question. La question est le mode de sélection. On est pas au tennis le règlement ne prévoit pas de wild card.

Date de publication : 22/05 19:03
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Re : CdM EHS St. Maur 23-25/05/2025
#30
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Il y a néanmoins un point soulevé qui mérite d’être questionné.

Nous avons eu un athlète qui, avec d’autres, a dénoncé le fait que certains se protégeaient entre eux et que les décisions n’étaient pas prises sur la base du mérite ou des résultats, mais sur des relations personnelles.

Or, nous avons aujourd’hui un tireur sélectionné sans avoir participé à des compétitions et qui ne s’entraîne plus comme un athlète de haut niveau.

On peut donc se demander ce qui motive réellement la sélection de ce tireur. À moins que ce ne soit justement le même système qu’il avait lui-même dénoncé ?

C’est la décision de la FFE qui semble anormale

Date de publication : 21/05 23:03
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