Citation :
LAFOFO a écrit :
Au risque d'être à contre courant de cette discussion je ne pense pas que la qualité principale d'un nouveau DTN soit d'étre forcément maitre d'armes , même si c'est bien évidemment un atout. .
Les DTN du'aujourd'hui n'ont plus rien avoir avec le profil de poste crée par le colonel Crespin après l'échec des JO de Rome .
C'est devenu plus un manager , compétent en administration , finances , dynamique de groupe et capable d'avoir une vision prospective dans beaucoup de domaines comme le développement de la discipline (féminisation ,problèmes de société , dopage)la stratégie nationale et internationale , et bien d'autres dossiers qui n'ont malheureusement rien à voir avec la technique pure .
L'important est qu'il soit capable de s'entourer d'un directeur des équipes et d'entraineurs de grande qualité et surtout , surtout et surtout qu'il soit en osmose avec le président .
Les expériences passées montrent que , quels que soient la qualité et le palmarès du DTN , il doit pouvoir trouver sa place , toute sa place . ET là tout dépend de la place occupée par le président .......
Désolé Lafofo, pas d’accord !
Management, administration, finances, dynamique de groupe, et pourquoi pas prendre tout simplement quelqu’un qui sort d’une école de commerce ?
On en crève de cette vision : la décalcomanie de la culture et des usages de l’entreprise sur le sport, domaine de l’éducation, de l’épanouissement, du loisir et de la performance des individus.
Le tireur de haut-niveau mobilise son corps, son jugement et les ressorts de son mental. Il ne fabrique pas un objet, ni un logiciel, ni ne vend un service. Il est tout entier dans son combat. La psychologie vient même parfois à son aide.
Les entraineurs, les encadrants doivent être en syntonie avec l’âme de cette pratique.
On est loin du monde de l’entreprise ! Et heureusement.
Evidemment le DTN ne va pas donner la leçon.
Il devra piloter, en s’appuyant sur la Direction administrative et sur la Direction comptable, car ce ne sont pas ses sujets d’excellence.
Quant à la vision prospective, on peut se demander si ce n’est pas plus le domaine de la Présidence.
Je ne sais s’il faut absolument être Maître d’armes, ce dont je suis sûr c’est qu’il faut être du monde de l’escrime et y être reconnu.
Car il y a peut-être intérêt à savoir de quoi on parle quand on pilote un staff d’entraineurs nationaux.
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Date de publication : 04/04 02:05