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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#31
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Cela ne répond pas à la question.
Que le MA est besoin d'un ou plusieurs clubs, d'interventions extérieures ou non, le problème reste le même.

A combien un MA considère-t-il qu'il est bien ?

Est-ce que 1400€ net (22600€ de masse salariale) lui suffise ?
Ou bien 2000€ net (39600€ de masse salariale) ?
Ou encore 3000€ net (62155€ de masse salariale) ?

Date de publication : Hier 19:31
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#32
Dort sur place
Dort sur place


Informations utilisateur
https://www.ffescrime.fr/offres-emplois/
Voilà les offres d’emploi actuelles….
Difficile de se faire une idée précise et bien que j’enseigne ce n’est pas mon gagne pain du coup je suis mal placé pour répondre à cette question.
Mon avis c’est qu’au alentour de 2000 euros net, en province (avec par exemple des vacances conséquentes pendant les vacances scolaires pour compenser les week-ends en compétition , un respect des temps administratifs, de réparation du matériel… )et l’offre devrait être attractive.
De mon point de vue avec un club de 120 licenciés et un tarifs (licence et prêt du matériel compris) aux alentours de 400 euros par an ,avec une équipe de bénévoles motivées ,ça doit être possible…. ( je pense que notre modèle économique est en fait surtout adapté à ce type de club ),mais je laisse d’autres personnes me contredire sans soucis, avec 750 clubs en France il y a à peu près autant de situations. Par exemple notre commune nous donne 500 euros de subventions par ans et je connais un autre club ,à peu près similaire au mien ou la commune donne 6000 …
Le problème de la mutualisation c’est que vous ne pouvez pas demander le même tarif pour un soir par semaine ,dans une salle un peu bancale ,que vous demanderiez avec un enseignant présent 5 jours par semaine dans une salle dédiée.

Date de publication : Hier 22:54
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Re : Rémunération des MA et modèle économique
#33
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


Informations utilisateur
Plusieurs problèmes apparaissent dans ces messages très intéressants et enrichissants.

D’abord, l’un des messages évoque la concurrence déloyale en prétendant qu’elle n’existe pas. Il convient de rappeler quelques éléments fondamentaux : Un CQP est limité à 360 heures de travail rémunérées par an. Je connais plusieurs clubs qui, au-delà de cette limite, basculent vers une indemnisation déguisée, totalement illégale, et correspondant parfaitement à la définition de la concurrence déloyale sans même parler des prérogatives non respectées, qui sont pourtant les mêmes que celles du BPJEPS, comme nous allons le voir plus bas.

Concernant le BPJEPS, ses prérogatives d’encadrement se limitent, selon les textes du BPJEPS 4 UC, au “premier niveau de compétition”. Problème : ce niveau n’est défini nulle part. Cependant, l’ancien BPJEPS 10 UC mentionnait un niveau départemental. Il est donc illégal de voir un BPJEPS encadrer en compétition nationale (voire régionale) : cela constitue là encore une situation de concurrence déloyale au sens strict. Il faut également rappeler qu’un BPJEPS n’a pas le droit d’encadrer un tireur engagé dans une compétition de ce niveau.

En ce qui concerne la distinction DES / DE, il n’existe aucune prérogative propre au DES, uniquement des recommandations. Le non-respect de la législation explique en partie :
- le manque d’attractivité du métier,
- la difficulté à recruter,
- et l’absence de reconnaissance salariale pour les enseignants plus qualifiés.

Pourquoi payer davantage quelqu’un de mieux formé, si tout le monde peut faire la même chose ?

Ce raisonnement rejoint ce que l’on observe dans le débat public : quand le régulateur (l’État) ne joue pas son rôle, cela mène à des dérives massives. On le voit avec les 211 milliards versés à des entreprises qui licencient, sous prétexte de compétitivité. C’est la même logique dans nos clubs : l’absence de régulation permet de tirer les rémunérations vers le bas, tout en se retranchant derrière le manque de moyens.

Dans tous les sports que j’ai pu observer (handball, rugby, football, gymnastique, natation), l’escrime est la seule discipline à fonctionner de cette manière.

Le fait que la FFE ne lutte pas activement contre ces dérives contribue à tirer le niveau des enseignants vers le bas. Cela ne les pousse ni à se former, ni à rester dans le métier. Cela explique aussi, les conditions d’exercice du métier catastrophique.


Nous avons également évité trop rapidement un sujet pourtant fondamental : le temps de travail tant qu’il n’existera pas de définition claire du temps de travail des maîtres d’armes, le problème structurel ne pourra pas être résolu. Pourquoi faut-il plusieurs clubs pour constituer un temps plein ? Parce que certains clubs considèrent encore que 25 heures de cours/semaine représentent un 2/3 temps !

Je propose, comme toujours, que nous nous alignions sur le statut des professeurs d’EPS :
- 20 heures de cours par semaine,
- hors compétitions,
- pas de cours pendant les vacances scolaires.

Ce modèle est connu, documenté et équilibré. Un professeur d’EPS effectue bien plus de 40 heures hebdomadaires annualisées. Et un maître d’armes ? Il n’a pas moins de travail, voire davantage, en raison de l’investissement en compétitions, déplacements, animations, etc. La seule différence, c’est qu’il a la chance d’avoir des élèves volontaires.

Tant que le temps de travail ne sera pas encadré, le métier restera une zone de non-droit. Et cette absence de cadre est l’un des piliers de l’exploitation honteuse des maîtres d’armes aujourd’hui.

Un métier mieux structuré permettrait, comme par magie, de voir apparaître des solutions. C’est exactement ce que l’on observe à chaque fois qu’un pays régule à la hausse. Prenons l’exemple de l’Espagne : quand le pays s’est mis à réguler plus strictement, les entreprises s’y sont adaptées et la croissance est repartie. Il n’y a aucune raison que ce soit différent dans le monde de l’escrime.

Autre point à clarifier : Ce n’est ni le diplôme, ni l’ancienneté qui détermine la catégorie minimale, mais bien la fiche de poste.
- Vous êtes le seul maître d’armes dans votre club ? Vous êtes catégorie 5 minimum.
- Vous participez à l’élaboration des objectifs ou du budget ? Vous êtes catégorie 6 automatiquement.

C’est très clair dans la convention collective nationale du sport, pages 72 à 75 (document partagé par Oriola).

Comme cela a été rappelé : c’est un métier en tension. À ce titre, une majoration des minima devrait être automatique.

Pour répondre à Agecanonix : Non, la majorité des clubs ne sont pas au-dessus des minima. Bien au contraire : très peu de maîtres d’armes sont classés en catégorie 6, alors que leur fiche de poste l’exigerait.

Oriola a également soulevé un point important : Beaucoup aimeraient se former, mais n’en ont pas la possibilité, faute de temps.
Pourquoi ne pas envisager que les CTR puissent assurer des remplacements ponctuels, pour permettre aux enseignants de partir en formation ? Cela rendrait leur rôle plus visible, tout en répondant à un problème réel : Aujourd’hui, même avec 40 de fièvre, un MA doit aller au club. Aucune solution n’existe en cas de blessure, maladie ou congé parental. Un dispositif de remplacement à l’échelle des ligues, régions ou de la FFE est indispensable. Car entre 30 et 35 ans, quand on réalise qu’on n’a pas le droit d’être malade, ni de prendre un congé paternité ou maternité, l’envie de quitter le métier peut vite arriver. C’est une problématique totalement négligée, mais pourtant centrale.

Pour finir : À quel niveau de rémunération un MA peut-il se sentir “bien” ?

En province : 3 000 € net par mois. Avant de crier au scandale, rappelons :
- pas de vie sociale,
- vie de famille très compliquée (beaucoup sont divorcés),
- un métier en tension, complexe, et d’une grande technicité.

Date de publication : Aujourd'hui 0:30
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