https://www.stagescrime.com/
Connexion
Nom d'utilisateur :

Mot de passe :



Connexion sécurisée

Mot de passe oublié?

Inscrivez-vous!
Menu principal
Qui est en ligne
301 utilisateur(s) en ligne (213utilisateur(s) en ligne sur Forum)

Membres: 2
Invités : 299

NicoNunivu, fencing2024, plus...
Infos du site
Webmaster
Vincent
Vincent
Co-Webmaster
marion
marion
 
Reportages
sarah
sarah
 
Actu, ...
vTROTTA
vTROTTA
 
Modérateurs
sebv
sebv
 
flo-
flo-
 
matthieu
matthieu
 
Agecanonix
Agecanonix
 
Calendrier
flo-
flo-
 

Traduction

Google Bablefish







Phrase d'armes (René Bondoux)
#1
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Vient de paraître aux éditions Gallimard, le roman Phrases d'armes par Paul Greveillac, 192 pages, éditions Gallimard.
Il retrace la vie de René Bondoux, avocat et escrimeur (fleuret), champion olympique par équipe à Los Angeles en 1932, médaille d'argent par équipe en 1936 à Berlin.
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GAL ... D/Blanche/Phrase-d-armes#

René Bondoux en 1927 (Source gallica.bnf.fr / BnF)
Image redimensionnée


Entrevue avec l'auteur



Date de publication : 29/08/2023 13:27
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
#2
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
C’est curieux, sur la photo, il semblerait que son arme soit une épée.

Date de publication : 29/08/2023 16:04
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
#3
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Que les fleurettistes qui n'ont jamais pris une épée entre les mains lui jettent la première pierre.

Il faut se souvenir que pratiquer l'épée et le fleuret (voire le sabre) en même temps, et en plus gagner des compétitions étaient encore possible dans les années 20. Cela a été le cas de Lucien Gaudin ou Roger Ducret (qui était de la génération précédente à René Bondoux) titrés aussi bien au fleuret qu'à l'épée.

Avec la montée de la concurrence, il est devenu impossible de ne pas se spécialiser dans une arme. De même, sans doute à cette époque d'entre-deux-guerres, l'épée et le fleuret étaient plus proches. Ces deux armes se sont beaucoup éloignées depuis (surtout le fleuret).

Date de publication : 29/08/2023 19:43
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
#4
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Je cite "l'épée et le fleuret étaient plus proches. Ces deux armes se sont beaucoup éloignées depuis (surtout le fleuret)."

Alors je vous laisse constater avec des images d'archives mais ce qui se rapproche le plus de l'escrime des années 50 et peut être ultérieure c'est bien le fleuret actuel.
C'est dynamique, avec beaucoup d'attaques et de prise de fer, soit l'antithèse de l'épée actuelle, ou attaquer devient une telle prise de risque qu'on a introduit la notion de non combativité.
L'épée et le fleuret ont bien évolués mais je pense pas que l'épée soit le garant de "l'escrime traditionnel".
https://www.youtube.com/watch?v=CcwtBG9PYOs

Date de publication : 30/08/2023 17:24
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
#5
Dort sur place
Dort sur place


Informations utilisateur
Vous avez tout les deux raisons

L’un parle de l’aspect technique (pointe avant les jambes)

L’autre tactique (préparation de la touche à outrance)

Bien que l’épée féminine ne récompense pas du tout la prise d’initiative par l’attaque, du côté masculin en INDIVIDUEL c’est déjà bien plus discutable. En moyenne à l’épée masculine individuel il y a un halte pour touche toutes les 18secondes sur la saison 2022-2023 WC ;)

Date de publication : 30/08/2023 17:41
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
#6
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Un ex aequo me semble correct.

Oui l'épée ça s'améliore nettementà ce niveau, même si certains matchs restent un peu "lent" parfois, des tireurs comme Cannone ont su bien dynamiser le tout.

Au final les 2 disciplines ont évolués chacune de leurs côtés, sans que l'une soit plus "traditionnelle" que l'autre.

Date de publication : 30/08/2023 18:10
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut


Re : Phrase d
#7
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Après lecture du « roman », je livre mon avis.
Alors, en préambule, de l’escrime, vous n’en aurez guère. L’auteur saute sur notre expression de « Phrases d’armes », mais ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est René Bondoux, qui fut champion olympique par équipe, mais bien autre chose.
Qu’est-ce que ce livre ? J’avoue n’avoir pas vraiment compris le projet littéraire de l’auteur. Est-ce vraiment un « roman » comme annoncé ? Est-ce une biographie ? Ou encore un roman biographique ?
Si c’est une biographie, elle devrait nous permettre de savoir qui était René Bondoux. René Bondoux est mort il y a à peu près 20 ans : il y a des gens qui ont dû le connaître. Est-ce que seulement ils le reconnaissent ? C’est la question que je me pose. Je n’ai pas l’impression de savoir au bout de ce livre assez court qui était René Bondoux. Le livre se concentre sur la période des JO de Los Angeles en 1932 à la fin de la Seconde Guerre mondiale : 1932-1945. C’est à peu près treize ans de la vie de René Bondoux, mort à 96 ans (1905-2001) après une vie qui semble avoir été bien remplie. Ces treize années ont-elles été les seuls combats (le roman s’intitule « phrase d’armes ») de René Bondoux ? Il a quarante ans en 1945… la suite est-elle un long fleuve tranquille ? L’incipit du livre est cette phrase de Emmings : « For life’s not a paragraph »… 192 pages pour une vie de 96 ans, c’est justement un « paragraphe ».
Si c’est un roman (car cela en serait bien un aux dires de l’éditeur), alors pour le coup, là encore, qui est René Bondoux, le héros principal ? Il est très désincarné, il est toujours tenu à distance. On décrit les réactions de René Bondoux à ce qu’il vit (qui n’est pas « romancé »), mais il n’y a pas de psychologie réelle du personnage : en fait, le personnage René Bondoux n’est pas vraiment attachant ; alors qu’il devrait sans doute l’être. C’est un personnage qui surfe sur la vague de l’histoire : il est ballotté, s’adapte, fait des choix.
Ce roman paraît dans la collection blanche de Gallimard. Or, « La Blanche est la grande collection de littérature et de critique françaises de Gallimard ». On aurait donc là une ambition littéraire. Faute de saisir l’aspect biographique, l’histoire, on devrait avoir un style littéraire. Il y en a certes un. Personnellement, il ne me sied guère. Un extrait vers le début du roman :
Citation :
Paul Greveillac :
Du village olympique, la vue sur l’océan est imprenable. Le Pacifique paraît à un jet de pierre. Il est frangé par cinq ou six auriculaires qui semblent vouloir l’étreindre. Les jetées de Los Angeles paraissent tout droit sorties d’un jeu de Meccano. Les Américains sont de grands enfants. Ils ont installé, sur l’une des jetées, un parc d’attractions. Et puis, plus au sud, dans le prolongement direct du village olympique, une exploitation pétrolière. Ses tours Eiffel miniatures sucent la terre sans relâche : il faut bien alimenter les automobiles des centaines de millions d’Américains. Après tout, chacun a bien le droit de poursuivre le bonheur, c’est même inscrit dans la Constitution…

Des phrases courtes, éventuellement sans verbe. Une juxtaposition de phrases courtes : une scansion. Cela contribue tout à fait à donner cet effet désincarné au personnage, une mise à distance. Cela donne cet effet de vouloir aller vite et donc de passer au-dessus du sujet. Un paragraphe…

Par contre, René Bondoux a écrit des Mémoires, qui sont parfois citées, et là, on peut faire la comparaison. Citation au début du chapitre 7 de la partie 6 du livre de Greveillac .
Citation :
René Bondoux :
C’étaient quatre jeunes soldats à cheval qui avançaient avec précaution, la mitraillette au côté, le long de la route qui bornait le camp. Lorsqu’ils arrivèrent près des barbelés, ils s’arrêtèrent pour regarder, en échangeant quelques mots brefs et timides et en jetant des regards lourds d’un étrange embarras sur les cadavres en désordre, les baraquements disloqués et sur nous, rares survivants.
Ils nous semblaient étonnamment charnels et concrets, suspendus (la route était plus haute que le camp) sur leurs énormes chevaux, entre le gris de la neige et le gris du ciel, immobiles sous les rafales d’un vent humide, annonciateur de dégel.
Il nous paraissait, à juste titre, que le néant plein de mort dans lequel nous tournoyions depuis dix jours comme des astres éteints avait trouvé un point fixe, un noyau de condensation : quatre hommes armés, mais pas contre nous, quatre messagers de paix, aux visages rudes et puérils sous leurs pesants casques de fourrure…

À mon goût, avantage Bondoux.

Le morceau de bravoure du livre, à sa fin, c’est sans doute la signature de la capitulation le 8 mai 1945. René Bondoux est présent à Berlin au côté du général de Lattre de Tassigny.
On peut le lire directement en ligne dans un article du Figaro de 1975 : René Bondoux raconte la signature de la capitulation allemande le 8 mai 1945

Date de publication : 17/09/2023 11:37
Twitter Facebook Google Plus Linkedin Del.icio.us Digg Reddit M. Wong Haut








[Recherche avancée]


Escrime-Info : Mentions légales