Re : Phrase d
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Après lecture du « roman », je livre mon avis.
Alors, en préambule, de l’escrime, vous n’en aurez guère. L’auteur saute sur notre expression de « Phrases d’armes », mais ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est René Bondoux, qui fut champion olympique par équipe, mais bien autre chose. Qu’est-ce que ce livre ? J’avoue n’avoir pas vraiment compris le projet littéraire de l’auteur. Est-ce vraiment un « roman » comme annoncé ? Est-ce une biographie ? Ou encore un roman biographique ? Si c’est une biographie, elle devrait nous permettre de savoir qui était René Bondoux. René Bondoux est mort il y a à peu près 20 ans : il y a des gens qui ont dû le connaître. Est-ce que seulement ils le reconnaissent ? C’est la question que je me pose. Je n’ai pas l’impression de savoir au bout de ce livre assez court qui était René Bondoux. Le livre se concentre sur la période des JO de Los Angeles en 1932 à la fin de la Seconde Guerre mondiale : 1932-1945. C’est à peu près treize ans de la vie de René Bondoux, mort à 96 ans (1905-2001) après une vie qui semble avoir été bien remplie. Ces treize années ont-elles été les seuls combats (le roman s’intitule « phrase d’armes ») de René Bondoux ? Il a quarante ans en 1945… la suite est-elle un long fleuve tranquille ? L’incipit du livre est cette phrase de Emmings : « For life’s not a paragraph »… 192 pages pour une vie de 96 ans, c’est justement un « paragraphe ». Si c’est un roman (car cela en serait bien un aux dires de l’éditeur), alors pour le coup, là encore, qui est René Bondoux, le héros principal ? Il est très désincarné, il est toujours tenu à distance. On décrit les réactions de René Bondoux à ce qu’il vit (qui n’est pas « romancé »), mais il n’y a pas de psychologie réelle du personnage : en fait, le personnage René Bondoux n’est pas vraiment attachant ; alors qu’il devrait sans doute l’être. C’est un personnage qui surfe sur la vague de l’histoire : il est ballotté, s’adapte, fait des choix. Ce roman paraît dans la collection blanche de Gallimard. Or, « La Blanche est la grande collection de littérature et de critique françaises de Gallimard ». On aurait donc là une ambition littéraire. Faute de saisir l’aspect biographique, l’histoire, on devrait avoir un style littéraire. Il y en a certes un. Personnellement, il ne me sied guère. Un extrait vers le début du roman : Citation : Paul Greveillac : Des phrases courtes, éventuellement sans verbe. Une juxtaposition de phrases courtes : une scansion. Cela contribue tout à fait à donner cet effet désincarné au personnage, une mise à distance. Cela donne cet effet de vouloir aller vite et donc de passer au-dessus du sujet. Un paragraphe… Par contre, René Bondoux a écrit des Mémoires, qui sont parfois citées, et là, on peut faire la comparaison. Citation au début du chapitre 7 de la partie 6 du livre de Greveillac . Citation : René Bondoux : À mon goût, avantage Bondoux. Le morceau de bravoure du livre, à sa fin, c’est sans doute la signature de la capitulation le 8 mai 1945. René Bondoux est présent à Berlin au côté du général de Lattre de Tassigny. On peut le lire directement en ligne dans un article du Figaro de 1975 : René Bondoux raconte la signature de la capitulation allemande le 8 mai 1945
Date de publication : 17/09 11:37
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Phrase d'armes (René Bondoux)
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Vient de paraître aux éditions Gallimard, le roman Phrases d'armes par Paul Greveillac, 192 pages, éditions Gallimard.
Il retrace la vie de René Bondoux, avocat et escrimeur (fleuret), champion olympique par équipe à Los Angeles en 1932, médaille d'argent par équipe en 1936 à Berlin. https://www.gallimard.fr/Catalogue/GAL ... D/Blanche/Phrase-d-armes# René Bondoux en 1927 (Source gallica.bnf.fr / BnF) ![]() Entrevue avec l'auteur
Date de publication : 29/08 13:27
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Préparation de l'équipe de France aux JO
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... JO de Munich en 1972
Date de publication : 30/05/2020 09:39
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Re : Escrime à la maison
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Bonjour,
Je vois qu'en ces temps de confinement, on cherche des solutions. Alors, rassurez-vous, la question des tireurs isolés s'est déjà posée il y a plus d'un siècle et je vous propose une autre méthode, tirée d'un livre rare : Escrime en chambre - méthode pour s'exercer seul à faire des armes En voici la réclame Citation :
Date de publication : 26/03/2020 20:17
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Re: Giovan Antonio Lovino
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Mise à jour de la traduction avec les planches originales du traité.
http://ensiludium.free.fr/Lovino%20-%20version%209.pdf
Date de publication : 04/06/2019 14:02
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Re: Giovan Antonio Lovino
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Bonjour,
La Bibliothèque Nationale de France vient de mettre en ligne la copie couleur du manuscrit original : vous pouvez la retrouver et la télécharger à cette adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b525110413 Concernant la traduction intégrale en français, disponible depuis 14 ans, vous pouvez la trouver dorénavant à cette adresse : http://ensiludium.free.fr/Lovino%20v7.pdf Pour ceux qui ne serait pas tenter par cette escrime, ils pourront profiter des planches originales du 16e siècle, pour le plaisir des yeux.
Date de publication : 02/06/2019 09:29
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Re : Re : Clubs centenaires
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Citation :
Je rejoins Fred qui a cité à juste titre la Guilde royale et chevaleresque de Saint-Michel à Gand, le plus vieux club d'escrime, ayant 400 ans (Charte du 26 mars 1613... mais la guilde existait déjà avant sa charte). Il s'agit bien d'un club d'escrime sportive; certes il a évolué en quatre siècles. Cela dit, il faut être lucide : la pratique sportive de l'escrime ne date pas de la fin du XIXe siècle. J'avais rédigé un article sur une ancienne compétition. A Gand, à chaque Saint-Michel, le 29 septembre, une compétition se déroulait avec l'épée, la rapière, le poignard et rapière. Le vainqueur recevait le titre de "roi" et un prix conséquent. De manière générale, on peut considérer que les plus vieux traités d'escrime sont ceux de la sphère germanique, tout comme les plus vieilles institutions de l'escrime (cf. les Marxbrüder, la plus ancienne des corporations de maître d'armes dont on est trace) De même, l'enseignement d'escrime n'a pas attendu la création de club : auparavant, les maîtres d'armes fondaient leur salle d'armes. C'est au XIXe siècle que ces salles se sont transformées en cercle d'escrime, et le maître d'armes est passé d'une profession libérale à un statut salarié. Pour vous consoler sur la Société d'escrime de Lyon qui demeure sans doute le plus ancien club d'escrime en France, voici l'extrait d'un article de 1889 : Citation : La Société d'escrime de Lyon
Date de publication : 22/02/2018 13:18
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Re : Montarcis (1661) au Conservatoire
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Dans le document proposé, il y a, avant le traité (de 1661 et non 1611), un extrait du Colloques ou devis français de Daniel Martin, maître de langue française à Strasbourg.
Dans son livre publié en 1642, il propose d'initier ses élèves allemands aux mœurs françaises : nourriture, école, jeux, mode... et escrime. Voilà un petit extrait du dialogue : - Toutefois, j’ai souvent ouï dire, que les meilleurs escrimeurs sont les plus tôt tués, par d’autres qui n’avaient jamais employé une heure de temps à battre le fer en une salle. - Cela peut bien arriver quelquefois, quand un maître d’escrime ou tireur d’armes a plus de science que de courage : car sans cela toutes les leçons du Seigneur Salvador ne servent pas d’un oignon ; un poltron accoutumé de ne voir que des fleurets ou épées rabattues avec le bouton au bout, se trouve bien étonné, quand on lui apporte un cartel de défi, qui l’oblige de se porter sur le pré, et mettre le pourpoint bas, et se battre à l’épée blanche, il ne sait plus où il en est : et son adverse partie le pressant de près et furieusement lui fait aisément perdre ses escrimes.
Date de publication : 08/01/2018 08:52
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Montarcis (1611) au Conservatoire
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Pierre Baudouin de Montarcis nous a laissé, au mileu de ses nombreux écrits, le sixième traité d'escrime de l'école française, au milieu du XVIIe siècle : il entre dans le Conservatoire où son traité (inachevé) est accessible.
Date de publication : 06/01/2018 22:03
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Re : Parution imminente du livre "L'Esprit de l'Epée"
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La parution a été reculée par un site en ligne ; de mi-octobre, on était passé plutôt à début novembre.
Date de publication : 18/10/2016 10:29
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Re : 6ème stage international "Donne du sens à ton jeu" et prochaine sortie du livre "L'Esprit de l'Epée"
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La sortie de "Esprit de l'Épée - Tactique, Mental, Psychologie" semble prévue pour le 7 octobre 2016, chez Amphora.
![]() Citation : « L'Esprit de l'Épée » propose une approche complètement novatrice qui va bouleverser les codes et les écrits de référence où l'apprentissage est centré uniquement sur la technique. Trois Maîtres d'armes reconnus, avec l'éclairage de champions du Monde ou Olympiques, présentent une démarche d'apprentissage reposant sur la tactique, le mental et le rapport de force psychologique.
Date de publication : 06/07/2016 10:46
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Re : Monter la main en fente
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Citation :
Au bout de la main, il y a l'arme, et notamment le fort de la lame. Si vous ne levez pas la main, vous risquez d'opposer (en cas de contact) une partie plus faible de la lame. En levant la main, le fort de votre lame est en principe en face du fort de la lame adverse. Cela vous permettra de mieux résister en cas de rencontre inopinée (parade) ou non (opposition de votre part)...
Date de publication : 29/11/2015 11:24
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Re : Traduction lunge/thrust et les synonymes de fente
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Citation :
Non, thrust a une signification très claire : c'est le coup d'estoc (c'est-à-dire un coup de pointe). On dit en anglais cut and thrust pour l'expression de taille et d'estoc. Vous ne saisissez pas tout à fait ce qu'est une fente (lunge). Aidez-vous d'un dictionnaire d'escrime : http://www.synec-doc.be/escrime/dico/dico_escrime.html "Fente : Action consistant en une détente de la jambe arrière combinée avec une projection de la jambe avant. Se dit également de la position de l'escrimeur fendu". La fente est un mouvement vers l'avant, mais pas n'importe lequel. La fente existe même en gymnastique (taper fente dans un moteur de recherche puis allez dans image). Citation :
A ce niveau, j'aurais tendance à proposer de changer de dictionnaire, il n'est pas écrit par un escrimeur... Citation :
Disons qu'avant le 16e siècle, on donnait éventuellement des coup d'estoc, mais en général sans fente (en avançant autrement). Le 16ème a connu le développement d'armes plutôt faite pour l'estoc, et à ce moment, on s'est mis à utiliser vraiment la fente, pour casser brutalement la distance par surprise. Voir par exemple Capo Ferro au 16ème siècle. ![]() Là, on a une fente ET un coup d'estoc : lunge and thrust. Mais on peut faire du thrust sans lunge... comme on faisait à titre principal avant le 16e, compte tenu des armes utilisées.... Mais il est vrai qu'après, on s'est mis (avec une arme d'estoc) à faire principalement un coup d'estoc associé à une fente... Citation :
OK. Sauf pour botte. Botte, on l'abandonne au cours du 19e (sauf pour les romanciers...). Mais disons que c'est un mot dont le sens n'est pas toujours très bien défini et qui peut varier d'un auteur à l'autre (cf. Grisier, Lafougère, Gomard). Disons que si vous l'utilisez pour éviter les répétitions, personne ne vous en voudra. Vous pouvez utiliser (avec précaution) le règlement technique international actuel, qui est en anglais, en français et en espagnol. Cela tombe bien, ce sont les trois langues que vous maîtrisez...
Date de publication : 07/11/2015 11:32
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Re : Boîte de transport - Traductrice qui a besoin d'aide
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Habitué
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Citation :
Reste à savoir si c'est bien le travail du traducteur, si ni l'auteur ni surtout l'éditeur dans langue originale ne l'a pas fait.
Date de publication : 07/11/2015 11:06
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Re : Faire de l'épée - La méthode des 4 fantastiques
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Habitué
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L'éditeur "Books on Demand" est allemand. Je pense qu'il est l'équivalent de "Lulu.com", plus connu.
Ce doit être de l'impression à la demande, donc sans stock. Il faut donc lorsque vous le commandez pour que le site se retourne auprès de Books on Demand, qui doit imprimer et façonner l'exemplaire, puis l'envoyer d'Allemagne au site d'achat, qui doit vous le renvoyer ensuite. Tout cela prend du temps... Personnellement, je l'ai commandé dès la sortie, directement auprès de "Books on Demand". Cela a été plus rapide (mais plus cher).
Date de publication : 03/01/2015 22:50
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Re : Faire de l'épée - La méthode des 4 fantastiques [disponible]
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J’ai commandé et reçu ce livre (après noël). Je l’ai lu et je me propose de donner mon avis dans les lignes qui suivent. Je précise que, après avoir fait de l’épée il y a quelques années, je fais du fleuret, ce qui fait que la méthode du livre ne m’inspirera qu’indirectement dans ma pratique.
Comme je pense grand bien de ce livre qui est bien réfléchi très bien conçu, je préfère donc commencer viser quelques broutilles sans conséquence (mais au moins, cela montrera que je l’ai lu attentivement). Tout d’abord, le titre « Faire de l’épée » : on conseille d’éviter le mot « faire » parce que trop imprécis, trop fourre-tout. Pourquoi pas « Tirer à l’épée », ou « S’améliorer à l’épée » ? Ensuite « Clément Schrepfer présente » : celui qui présente, en général, il n’a pas « fait » ; donc foin de modestie, le nom de l’auteur et on comprendra. Enfin, j’ai noté deux petites erreurs très mineures (ce qui est peu !). Page 122, « vigilent » à la place de « vigilant ». Page 129 l’analyse des forces/faiblesses/menaces/opportunités qui serait du marketing ; en fait, c’est ce qu’on appelle la matrice SWOT qui est un outil d’analyse stratégique en management, et qui peut être utilisé donc entre autres dans le marketing, mais également dans tout autre domaine où la stratégie est présente, telle que l’escrime (mais bon, c’est dans la conclusion et c’est vraiment un point très accessoire). L’esthétique du livre est réussie : elle est d’abord sobre, la mise en page est efficace, le texte très lisible (il existe des livres brouillon, ce n’est pas le cas ici). La couleur est utilisée, mais très peu présente : je m’interroge si pour des questions de coût, il n’aurait pas été préférable de faire un intérieur noir et blanc en gardant la couverture couleur. Le contenu, maintenant. Rien n’est pire qu’un livre qui vous fait des promesses et qui ne les tient pas, ce qui vous laisse déçu : « Faire de l’épée », je ne savais pas précisément à quoi m’attendre, mais la couleur était affiché clairement, ce n’est pas un livre qui se veut hyper-technique, il va proposer autre chose. La démarche est honnête, parce qu’effectivement, ce qui est visé, c’est autre chose que la technique pure. L’auteur, d’ailleurs, invite en page 28, à aller voir « d’autres écrits plus académiques » (par contre, en oubliant d’en citer en annexe, sachant qu’il n’y en a pas tant que cela…). Donc, la technique n’est l’objet du livre, mais elle est évidemment présente malgré tout partout : parce qu’on parle quand même de tirer à l’épée. Il faut quand même maîtriser des notions de base, telles que parade, flèche, contre-attaque, etc. À ce propos, page 111, le contre-temps est donné comme une « attaque dans l’attaque », alors que ce serait plutôt un type de contre-attaque dans une attaque. Mais je suppose que le but est de permettre de rendre le livre relativement lisible par tous, y compris des débutants. Je ne vais pas déflorer la méthode en la décrivant précisément, mais ce qu’on y trouve, ce sont des conseils de préparation, et de gestion de l’assaut. Les quatre fantastiques, c’est à la base un procédé mnémotechnique pour se focaliser sur les éléments importants à se souvenir. Parce qu’effectivement, on ne peut pas avoir un traité d’escrime en tête en tirant. Il faut conserver sa lucidité et être apte à analyser et trouver des solutions. C’est cela l’objet du livre : donner des clefs pour s’en sortir. Et si ce livre est court, et c’est une de ses qualités, c’est justement pour aller à l’essentiel et le conserver en mémoire pendant l’action. Il y a au fond beaucoup de conseils de bon sens. On peut être plus ou moins sensible à certains : moins, pour ma part, à l’aspect gestion mentale. Par contre, j’ai bien aimé, par exemple, les précisions sur la position du bassin. Également, je rejoins l’auteur sur le fait qu’à l’épée, l’essentiel, c’est sa pointe. C’est, je crois, la différence avec le fleuret, une différence de centre de la pensée : à l’épée on pense à partir de sa pointe, au fleuret on pense à partir de sa main. Voilà en gros ce que je pense de ce livre : du bien. L’auteur a osé (ce qu’il conseille comme attitude à l’épéiste), il n’a pas à rougir du résultat, car je crois qu’il réalise vraiment sa promesse ; je considère qu’effectivement, on a tout à gagner à suivre sa méthode (elle n’enlève rien par ailleurs à toute démarche quelqu’un d’autre proposerait, telle un maître d’armes). Si je ne suis pas épéiste pour le moment, je crois que j’aurai plaisir à relire le livre plus tard, et qu’il m’apportera quelque chose.
Date de publication : 03/01/2015 17:06
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Re : Faire de l'épée - La méthode des 4 fantastiques [disponible]
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Habitué
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ça y est, c'est commandé ! En espérant que cela soit à temps pour être au pied du sapin, sinon, ce sera au moins lu pendant les fêtes.
Et tant qu'à faire, pour une fois qu'il y a un livre d'escrime qui sort, cela se fête : alors un petit article pour annoncer la sortie https://www.escrime-info.com/modules/news/submit.php
Date de publication : 17/12/2014 17:02
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Re : Faire de l'épée - La méthode des 4 fantastiques
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Habitué
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Belle initiative : on a l'impression que plus personne n'ose écrire de livre d'escrime de nos jours en France, alors que ce n'est pas le cas à l'étranger, où on a pu voir des livres originaux et de valeur (par exemple à l'épée, Harmenberg Epee 2.0, mais cela existe aussi au fleuret).
C'est bien de se lancer, l'aspect visuel est agréable (cela compte aussi), et on attend impatiemment de lire le contenu. (En espérant que cela ne se limite pas à : soyez souple comme Red, fort comme la chose, invisible comme Jane, et flamboyant comme Johnny ![]() En tout cas, démarche à encourager.
Date de publication : 10/12/2014 18:13
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Re : Encore du fleuret
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Là où l'on voit que la définition de l'attaque n'a pas changé en 170 ans.
Citation : Pour avoir, du départ, un indice certain,
Date de publication : 17/09/2014 15:10
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Re : Rééditions sur l'escrime (IFFE)
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Habitué
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Si on a le temps de ne lire qu'un seul traité d'escrime, il vaut mieux se tourner vers le Cléry.
Mais ce n'est pas un traité si rare, car la FFE l'a réédité pendant plusieurs années (la dernière réédition doit dater de 2000).
Date de publication : 10/09/2014 12:50
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Rééditions sur l'escrime (IFFE)
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Habitué
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L'institut de formation de la FFE réédite deux ouvrages de valeur, dont on ne trouve plus que des exemplaires d'occasion.
* Les fiches de l'éducateur coordonnées par Daniel Revenu : pour chaque arme, des exercices. * L'escrime Fleuret-Épée-Sabre de Raoul Cléry. Ce dernier ouvrage devrait avoir été lu par tout escrimeur qui se respecte. Hélas, l'ouvrage est accessible en ligne mais pas téléchargeable, ce qui ne facilite pas cette lecture.
Date de publication : 07/09/2014 15:04
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Re : Encore du fleuret
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Habitué
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Citation :
Bonjour, La définition d'André Desbordes n'est pas vraiment une définition de temps, mais plutôt du coup de temps. Il vaut mieux aller la chercher 60 ans plus tard chez Philibert de la Touche (les italiens ayant fait beaucoup mieux dans les deux siècles le précédant) : Citation :
On pourrait plutôt dire "gagner le temps" que "prendre le temps", et "Donner le temps", c'est le contre-temps.
Date de publication : 28/08/2014 20:48
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Re: [Collection] ou trouver "l'escrime" de Raoul Cléry ?
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Habitué
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Citation :
C'est une excellente nouvelle, et nous attendons déjà la publication avec impatience.
Date de publication : 21/04/2014 18:52
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Re : [Collection] ou trouver "l'escrime" de Raoul Cléry ?
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Habitué
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Citation :
Il y a trois éditions du Cléry, plus ou moins développées : - Traité d'escrime de pointe, 1948 - L'escrime aux trois armes, Amphora, 1965 - L'escrime, PUF, 1973 C'est celui de 1965 qui a été réédité par la FFE (mais sans doute plus maintenant).
Date de publication : 20/04/2014 15:33
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Re : Épée italienne et épée française, par Luigi Barbasetti
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Habitué
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Citation :
fab1 a écrit : Merci pour l’article, mais je vous avoue que cette réflexion me désole : pourquoi tout prendre à l’envers en ramenant à l’escrime contemporaine ? On n’est pas face à une opposition entre des styles de poignée (droite/orthopédique, cette dernière n’ayant qu’un siècle), mais face à des styles d’escrime qui utilisent des armes différentes. Encore que je n’oserai pas trop m’avancer sur le style italien, car je pense qu’il y a eu des écoles multiples : Bologne, Naples, Rome… Avant que de remonter l’histoire, commençons par noter, comme le fait Barbasetti, que ce type de garde n’est pas du tout propre à la spada italienne, puisque celle du fleuret (fioretto) est identique. Dans ce traité de fleuret des années 1970, on retrouvera la même garde italienne pour le fleuret (avec une étonnante prise en poing). Les épées médiévales ont plutôt une forme en croix, avec lame, quillon, poignée (pommeau). Et à un moment certains ont ressenti le besoin de mettre l’index au-dessus du quillon. Or, c’était dangereux pour le doigt en question : aussi, on voit au XVe siècle des épées qui disposent d’anneaux protecteurs : ce qu’on a appelé ensuite des pas d’ânes (parfois un seul). Cette épée date de la fin XVe. ![]() Par la suite, on a développé la garde en ajoutant d’autres pièces métalliques, jusqu’à arriver à la protection intégrale par une coquille, fin XVIe à XVIIe. Cela a donné ce qu’on appelle l’épée taza. Dans les traités italiens et espagnols de ces époques, on voit bien que l’index qui dépassent et embrasse le quillon. Camillo Agrippa 1563 ![]() Pedro de Heredia début XVIIe ![]() Capo Ferro 1610 ![]() Cette prise permet tant les coups d’estoc que ceux de taille. L’épée de cours du XVIIIe conserve le pas d’armes. Toutefois, j’ai beau cherché dans les traités d’époque, ils ne sont jamais utilisés. Il faut dire également qu’il n’y a plus de coup de taille possible mais le seul estoc. Si on regarde maintenant ce qui se passe au niveau de la main, pour l’épée médiévale, on utilise une prise marteau. Prise marteau au 13ème siècle : ![]() Sans doute, on se met à un moment au XVe à vouloir faire plus d’estoc : or, on gagne en précision de pointe, l’index fournissant un léger effet de levier, tout en conservant une bonne poigne pour tenir l’arme avec quatre doigts restants. Conserver cette poigne est nécessaire tant que l’arme demeure relativement lourde et longue, à l’instar des rapières. Les épées de cour sont plus courtes, plus légères : la poigne est moins nécessaire. L’index redescend alors pour se placer en opposition avec le pouce et donner encore plus de précision de pointe, et les trois doigts restants tiennent l’arme en main. Le pas d’âne ne semble servir à rien, sauf peut-être à préserver les doigts d’un choc avec la coquille. Les italiens (ou une partie des italiens) n’ont pas fait redescendre l’index. Ils ont choisi un autre jeu, comme l’explique Barbasetti, et ce, au fleuret même, avec quillon (ne dépassant pas la coquille) et martingale. La spada permet une certaine précision de pointe (mais sans opposition pouce/index), tout en conservant de la poigne. Par contre, la poignée orthopédique vise à permettre de concilier poigne, et opposition pouce/index, mais également à recentrer l’avant-bras dans l’axe de la lame. Par contre, on lui reproche par rapport à la poignée droite, d’avoir un centre de gravité plus en pointe. Mais cela peut se nuancer, car les poignées droites du XVIIIe étaient étonnamment courte, et ce n’est que milieu 19e qu’on a adopté des poignées longues qui font un contrepoids équilibrant l’arme jusque derrière la coquille (et favorisant à l’extrême le jeu de pointe). En conclusion, l’arme fait l’escrime et l’escrime fait l’arme. Forcer tous à avoir la même arme, c’est conduire à uniformiser l’escrime pratiquée : pour quel motif ? Celui de la sécurité est légitime, mais c’est le seul, après ce n’est plus qu’un manque d’imagination. On pourrait tout à fait laisser libre les tireurs d’adopter l’arme qui convient à leur escrime : une lame plus ou moins longue, un système de garde ou de poignée selon volonté. Une arme artisanale, personnalisée.
Date de publication : 16/03/2014 19:11
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Re : réduire le temps de réaction
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Habitué
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Je vous conseille la lecture de cet article : S'entraîner à sentir en épée par Michel Sicard et Hugues Obry (pdf de 10 pages).
Le tout début de l'article s'adresse à des néophytes, mais ce n'est pas le cas de la suite qui vise plutôt le haut niveau. Après une présentation basique de l'escrime et une tentative de classification des types de tireurs (les types d'escrime), les auteurs traitent dans la seconde moitié notamment de l'amélioration du temps de réaction. Vous y retrouverez ce que je vous citais déjà, à savoir le modèle de traitement de l'information. Ils ne proposent pas d'exercices. Il faut façonner les automatismes (la recette est pour partie traditionnelle -> la leçon !), mais point trop n'en faut non plus, pour ne pas sombrer dans un jeu stéréotypé et donc prévisible. Place à la créativité !
Date de publication : 24/01/2014 19:26
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L'art des armes simplifié - Olivier
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Habitué
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L'art des armes simplifié d'Olivier, publié à Londres en 1771 en bilingue, est disponible dans le Conservatoire. Il l'était déjà depuis quelques années dans google books : il s'agit d'une version adaptée, pour faciliter la lecture, à laquelle a été ôté le texte anglais, rajouté les planches, et structuré par des signets.
Le Conservatoire présente l'ensemble des traités de l'école française d'avant la Révolution.
Date de publication : 09/01/2014 12:33
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Re: 5ème tournois handi/valides par équipe et mal-voyants/voyants de Bondy
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Habitué
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Le premier à avoir tenter de développer une méthode d'escrime pour aveugle, c'est Georges Dubois. Il l'a fait à la Belle Époque sans succès, et a récidivé en 1916 devant la recrudescence de ce handicap du fait des combats.
Date de publication : 01/12/2013 13:59
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Re : Traduction du livre d'escrime de Filippo Vadi
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Habitué
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Dommage, car manque les 3/4 du document qui contient une traduction...
Date de publication : 29/11/2013 20:20
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