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Épée italienne et épée française, par Luigi Barbasetti
#1
Bavard
Bavard


Informations utilisateur
Sur le site Accademia della scherma un article historique sur l'épée (transcription et texte original) par un grand personnage de l'escrime.

Aujourd'hui on dirait poignée orthopédique et poignée droite.

(Source: L'Escrime & le tir, Octobre 1921)

Bonne lecture!

Date de publication : 15/03/2014 19:43
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Re : Épée italienne et épée française, par Luigi Barbasetti
#2
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
J'ai pris plaisir à lire cet article agréable et intéressant de 1921. :)

Est-ce que la poignée "della spada" pourrait plus être assimilée à la vénérable poignée "Dos Santos" puis à nos poignées "crosse" ?

Date de publication : 15/03/2014 22:07
"S'élever pour vaincre"
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Re : Épée italienne et épée française, par Luigi Barbasetti
#3
Accro
Accro


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Transition vers la poignée orthopédique :

" L'épée du baron Athos de San Malato "


Et sa nouvelle et révolutionnaire pointe d'arrêt !

Image redimensionnée


Image redimensionnée

Date de publication : 16/03/2014 15:13
Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re : Épée italienne et épée française, par Luigi Barbasetti
#4
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Citation :
fab1 a écrit :
Aujourd'hui on dirait poignée orthopédique et poignée droite.

Merci pour l’article, mais je vous avoue que cette réflexion me désole : pourquoi tout prendre à l’envers en ramenant à l’escrime contemporaine ?
On n’est pas face à une opposition entre des styles de poignée (droite/orthopédique, cette dernière n’ayant qu’un siècle), mais face à des styles d’escrime qui utilisent des armes différentes. Encore que je n’oserai pas trop m’avancer sur le style italien, car je pense qu’il y a eu des écoles multiples : Bologne, Naples, Rome…

Avant que de remonter l’histoire, commençons par noter, comme le fait Barbasetti, que ce type de garde n’est pas du tout propre à la spada italienne, puisque celle du fleuret (fioretto) est identique.
Dans ce traité de fleuret des années 1970, on retrouvera la même garde italienne pour le fleuret (avec une étonnante prise en poing).

Les épées médiévales ont plutôt une forme en croix, avec lame, quillon, poignée (pommeau). Et à un moment certains ont ressenti le besoin de mettre l’index au-dessus du quillon. Or, c’était dangereux pour le doigt en question : aussi, on voit au XVe siècle des épées qui disposent d’anneaux protecteurs : ce qu’on a appelé ensuite des pas d’ânes (parfois un seul).

Cette épée date de la fin XVe.
Image redimensionnée


Par la suite, on a développé la garde en ajoutant d’autres pièces métalliques, jusqu’à arriver à la protection intégrale par une coquille, fin XVIe à XVIIe. Cela a donné ce qu’on appelle l’épée taza.
Dans les traités italiens et espagnols de ces époques, on voit bien que l’index qui dépassent et embrasse le quillon.
Camillo Agrippa 1563
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Pedro de Heredia début XVIIe
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Capo Ferro 1610
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Cette prise permet tant les coups d’estoc que ceux de taille.

L’épée de cours du XVIIIe conserve le pas d’armes.
Toutefois, j’ai beau cherché dans les traités d’époque, ils ne sont jamais utilisés. Il faut dire également qu’il n’y a plus de coup de taille possible mais le seul estoc.

Si on regarde maintenant ce qui se passe au niveau de la main, pour l’épée médiévale, on utilise une prise marteau.
Prise marteau au 13ème siècle :
Image redimensionnée

Sans doute, on se met à un moment au XVe à vouloir faire plus d’estoc : or, on gagne en précision de pointe, l’index fournissant un léger effet de levier, tout en conservant une bonne poigne pour tenir l’arme avec quatre doigts restants.
Conserver cette poigne est nécessaire tant que l’arme demeure relativement lourde et longue, à l’instar des rapières. Les épées de cour sont plus courtes, plus légères : la poigne est moins nécessaire. L’index redescend alors pour se placer en opposition avec le pouce et donner encore plus de précision de pointe, et les trois doigts restants tiennent l’arme en main. Le pas d’âne ne semble servir à rien, sauf peut-être à préserver les doigts d’un choc avec la coquille.

Les italiens (ou une partie des italiens) n’ont pas fait redescendre l’index. Ils ont choisi un autre jeu, comme l’explique Barbasetti, et ce, au fleuret même, avec quillon (ne dépassant pas la coquille) et martingale.

La spada permet une certaine précision de pointe (mais sans opposition pouce/index), tout en conservant de la poigne.
Par contre, la poignée orthopédique vise à permettre de concilier poigne, et opposition pouce/index, mais également à recentrer l’avant-bras dans l’axe de la lame. Par contre, on lui reproche par rapport à la poignée droite, d’avoir un centre de gravité plus en pointe. Mais cela peut se nuancer, car les poignées droites du XVIIIe étaient étonnamment courte, et ce n’est que milieu 19e qu’on a adopté des poignées longues qui font un contrepoids équilibrant l’arme jusque derrière la coquille (et favorisant à l’extrême le jeu de pointe).

En conclusion, l’arme fait l’escrime et l’escrime fait l’arme. Forcer tous à avoir la même arme, c’est conduire à uniformiser l’escrime pratiquée : pour quel motif ? Celui de la sécurité est légitime, mais c’est le seul, après ce n’est plus qu’un manque d’imagination. On pourrait tout à fait laisser libre les tireurs d’adopter l’arme qui convient à leur escrime : une lame plus ou moins longue, un système de garde ou de poignée selon volonté. Une arme artisanale, personnalisée.

Date de publication : 16/03/2014 19:11
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