Le chêne et le roseau !
Catégorie : Champ. de France D1 2002
Publié par sarah le 26-Dec-2002 14:50
"Je plie mais ne romps pas" disait, chez La Fontaine, le roseau à un chêne trop imposant. Cette image illustre à merveille la finale du fleuret masculin.
D’un côté, Jean-Noël Ferrari (OGC Nice), collectionnant les médailles au niveau international, grand, puissant, colosse sans pied d’argile apparemment. De l’autre, un ex-retraité, Jérôme Weibel (RCF), pas très grand, pas très imposant physiquement mais alors un mental et du talent à revendre. Pour ceux qui connaissaient un peu le tableau, on se disait que Weibel avait des matchs costauds, mais évitait quand même le panier de crabes (Attely, Boidin, Friess et Robin). Et tout doucement, il s’est effectivement hissé vers la finale, sans être vraiment jamais inquiété. Pour ce garçon venu sans prétention, il était déjà pas mal d’avoir avancé ses pions jusqu’à l’argent. Et puis non finalement, le déclic s’est fait aujourd’hui. Mené, malmené même durant tout le match, le score affiche 14-12 contre. Ferrari n’est qu’à une touche de la victoire. Une riposte et deux attaques plus tard, Weibel est champion de France, sans fanfare mais avec brio.
Quelques instants après, il cite son grand-père qui lui disait : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Et bien Monsieur Weibel, après cette démonstration, je vous répondrai qu’ "à tout seigneur, tout honneur !"
Les résultats complets
D’un côté, Jean-Noël Ferrari (OGC Nice), collectionnant les médailles au niveau international, grand, puissant, colosse sans pied d’argile apparemment. De l’autre, un ex-retraité, Jérôme Weibel (RCF), pas très grand, pas très imposant physiquement mais alors un mental et du talent à revendre. Pour ceux qui connaissaient un peu le tableau, on se disait que Weibel avait des matchs costauds, mais évitait quand même le panier de crabes (Attely, Boidin, Friess et Robin). Et tout doucement, il s’est effectivement hissé vers la finale, sans être vraiment jamais inquiété. Pour ce garçon venu sans prétention, il était déjà pas mal d’avoir avancé ses pions jusqu’à l’argent. Et puis non finalement, le déclic s’est fait aujourd’hui. Mené, malmené même durant tout le match, le score affiche 14-12 contre. Ferrari n’est qu’à une touche de la victoire. Une riposte et deux attaques plus tard, Weibel est champion de France, sans fanfare mais avec brio.Quelques instants après, il cite son grand-père qui lui disait : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Et bien Monsieur Weibel, après cette démonstration, je vous répondrai qu’ "à tout seigneur, tout honneur !"
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