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"L'escrime dans la peau" vient de paraître !

Posté par Nairolf sur 03-04-2013 10:56:01 (4066 lectures) Articles du même auteur

  Bonjour à tous !

J'ai le plaisir de vous annoncer que je viens de publier un livre sur l’escrime. Il s’intitule L’escrime dans la peau. Il s’agit de la traduction française réalisée par mes soins de l’autobiographie du fleurettiste triple champion du monde (97, 98, 99) Sergei Golubitsky.



L’auteur nous y offre une plongée dans la vie et la psychologie d’un escrimeur de niveau international, retraçant son parcours de ses premiers pas dans une salle d’armes de Kiev, en Ukraine, jusqu’à sa reconversion au poste d’entraîneur de haut niveau. Moments de désespoir et instants de gloire jalonnent son parcours avec pour toile de fond la chute du bloc de l’est et la dissolution de la machine à forger des champions qu’était l’Union soviétique.

Erwann Le Pechoux, membre de l’équipe de France de fleuret, a eu la gentillesse de rédiger une préface que j’ai pu ensuite inclure dans l’ouvrage en introduction au récit. Merci à lui !

L’escrime dans la peau (317 pages) est disponible à la vente sur le site de mon imprimeur Lulu.com depuis le 25 mars 2013 au prix de 18 €. Vous le trouverez très facilement en tapant le mot “escrime” dans la barre de recherche du site.

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez consulter mon blog ou la page Facebook officielle du livre.

Sportivement,

Florian Baude (mail)
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Les commentaires sont la propriété de leur auteur. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Discussion
Nairolf
Publié: 04-04-2013 19:50   Mis à jour:05-04-2013 13:46
Habitué
Joint: 19-09-2010
De: Triel Escrime
Commentaires: 187
 Aussi sur le site de la Fédé !
L'escrime dans la peau est également sur le site de la Fédé !
Nairolf
Publié: 05-04-2013 13:48  
Habitué
Joint: 19-09-2010
De: Triel Escrime
Commentaires: 187
 En vente sur Amazon !
Depuis ce matin, L'escrime dans la peau est également disponible sur Amazon !
ensiludium
Publié: 07-04-2013 20:05  
Habitué
Joint: 17-12-2007
De:
Commentaires: 189
 L’escrime dans la peau par Sergei Golubitsky
J’ai achevé la lecture du livre, publié à l’origine en anglais en 2004.
En premier lieu, je crois qu’il est utile de dire que c’est un livre dans lequel on se plonge facilement et dont on reprend la lecture avec plaisir. Après tout, ce n’est pas le cas de tous les livres, et pour ma part, m’intéressant beaucoup à l’escrime, mais à peu près pas du tout aux compétitions de haut niveau, il ne me paraissait pas évident, a priori, que j’y trouve un intérêt suffisant.
Sergei Golubitsky, je ne le connaissais pas vraiment. J’avais dû entendre son nom lorsqu’il atteignait l’acmé de sa carrière, j’ai dû, sans doute, le voir arbitrer aux championnats du monde de Nîmes, en 2001. À part cela, c’était pour moi un escrimeur avec un palmarès impressionnant, mais parmi d’autres. Maintenant, je le connais mieux. Le personnage a ses bons côtés et une face un peu plus sombre que l’on peut entrevoir en grattant sous la surface d’une telle autobiographie.
Tout d’abord, ce qui m’a impressionné, c’est, qu’au travers du livre, on sent la transpiration. Cela n’a manifestement pas été de tout repos. Golubitsky est un produit du système soviétique, et on devine bien que la vie y est rude : il n’y a que peu de confort dans cette vie d’athlète. Le plus amusant, c’est cette impression qu’il a passé une partie de sa vie dans les trains pour aller de centres d’entraînement en compétitions ; ainsi, il parle souvent de ses 20 à 30H de train pour rejoindre tel ou tel lieu. Autre aspect sympathique du personnage, c’est qu’il sait aussi admirer les autres champions, et que fort heureusement, il n’est pas autocentré sur ses performances à lui.
Passons au côté plus rugueux du personnage. Bon, Sergei est là pour gagner, dans les règles… ou en jouant avec elles. Personnellement, je ne connaissais pas sa carrière, et il n’en aurait pas parlé, je ne l’aurais pas su ; mais sans doute, ceux qui sont plus informés l’attendaient sur le sujet : en l’occurrence, la question des soupçons de dopage et de trucage. Hélas ! le milieu sportif de haut niveau étant ce qu’il est, on ne s’intéresse qu’à ceux qui sont en haut de la pyramide, et il est compréhensible qu’en conséquence, ceux qui entrevoient le sommet hésitent à recourir à un petit coup de pouce pour y grimper. Golubitsky traite donc de ce sujet, en affirmant par deux fois, qu’il a physiologiquement, un taux de testostérone plus haut que la moyenne. Je ne sais qu’en penser, mais cela instille toujours le doute.
Ensuite, la question du trucage des matchs. Il le nie clairement pour les finales de compétitions. Par contre, il le revendique, je pense comme beaucoup d’autres, pour l’ancien système de poule qui était en vigueur jusqu’au début des années 90. Il y avait des petits arrangements pour se laisser gagner et se renvoyer l’ascenseur ensuite. C’était, je crois, une vieille pratique dans le milieu de l’escrime, jusqu’à ce que les formules de compétitions soient enfin modifiées. Autre point plus ou moins « réglo », ce sont les pressions et la manière de les exercer sur l’arbitre, qu’il évoque brièvement vers la fin du livre.
Le jeu sur les limites des règles, c’est une question qui touche tous les sports, vieille comme le sport. Mais il est des points plus actuels, propres à chaque sport. Ainsi, Golubitsky traite-t-il rapidement la question des coups fouettés (ou lancés) : oui, il les a pratiqués, plutôt bien, mais pour lui, ce n’était qu’un plus dans son arsenal d’escrimeur. La question de la légitimité de tels coups, il l’évacue par un : "que voulez-vous mon bon monsieur, l’escrime évolue" ! (je caricature). C’est un peu court à mes yeux comme argument. D’autant plus lorsqu’il se met à défendre la prise en compte correct des attaques sur la préparation, là, il devient plus prolixe ; on pourrait ironiquement alors lui opposer un : "que voulez-vous mon bon monsieur, l’escrime évolue" !… Je pense qu’alors, il saisirait le désagrément de ce type d’argument. Par contre, il me semble par trop optimiste lorsqu’il prétend que l’attaque sur la préparation est bien prise en compte (voire trop) dorénavant.
Concernant cette face plus sombre du personnage, Golubitsky termine son livre par un épilogue qui m’a fait douter de sa totale sincérité dans cet ouvrage. Il y remercie particulièrement, de manière assez touchante, un homme, un Français : Xavier Boissoye. Or, quand on veut jouer sur les cordes sensibles, il est des erreurs qui ne sont pas tenables. Parce que le français en question s’appelle Boissaye, et non Boissoye (il est décédé en 2010 – et j’ai vérifié que l’erreur apparaissait bien dès le livre en anglais). Est-ce que vous me prendriez au sérieux si je vous écrivais que vous êtes, à mes yeux, le plus grands tireurs de tous les temps, Monsieur Serguei Golubytski ?
Pour finir sur Golubitsky, ce qui lui a permis d’atteindre les sommets de l’escrime mondiale, c’est sans doute qu’il est un monomaniaque de l’escrime, et qu’il y a consacré sa vie, même au-delà du raisonnable, avouant lui-même avoir pêché par surentraînement. J’évoquerais la métaphore à propos des répliquants dans le Blade runner de Ridley Scott : plus une étoile brille fort, moins elle dure. Son passage de l’autre côté du miroir ne s’est pas fait qu’au prix d’un dépit qu’on sent entre les lignes : lorsqu’il devient entraîneur, il regrette manifestement le manque de détermination des tireurs qui viennent recourir à ses services.

Alors, si Sergei Golubitsky est un grand champion, a-t-il écrit un grand livre ? Non, c’est un livre plutôt agréable, mais ce n’est certainement pas un grand livre. Le fil qui le parcourt, c’est la carrière de cet escrimeur, qui, comme cela se faisait dans le système soviétique, a tenu le journal de ces scores, ce qui lui permet de retracer sa carrière précisément. Mais pour que ce livre fût un grand livre, il eût fallu qu’il vise d’autres desseins. Ce n’est pas un livre très littéraire, le style est assez plat : et cela s’explique d’ailleurs par le fait que ce n’est pas un écrivain et qu’il a dû écrire dans une autre langue que la sienne ; d’ailleurs, je pose la question ici : en quelle langue a-t-il écrit ? (Golubitsky a pratiqué d’abord le russe, puis l’ukrainien, et parle anglais). Le manque de dimension littéraire n’est pas un reproche : on sait à quoi s’attendre en principe de la part d’un sportif. Là ou par contre, j’exprimerais plus nettement mes regrets, c’est sur le fait qu’il se limite essentiellement et surtout à retracer la carrière de Sergei Golubitsky. Pour dire les choses plus nettement, j’aurais souhaité qu’il apporte une véritable vision de l’escrime, qu’il discute de son évolution passée ou future, qu’ils fournissent ses conseils d’entraînement… On ne peut pas affirmer qu’il ne le fasse pas, mais cela tient une place vraiment marginale dans l’ouvrage, et finalement, le fond du livre se limite à présenter la carrière de Sergei Golubitsky. Dommage ! mais c’est sans doute l’objectif qu’il s’était donné, et on ne peut pas l’accuser d’y avoir failli.

Pour finir ce long commentaire, je parlerai de cette édition française.
Comme je le disais, ce n’est pas un œuvre littéraire, mais la traduction me paraît bonne (je ne le dis pas par rapport à la fidélité à la langue originale, mais simplement par le fait que le texte français se lit bien). Juste un petit détail sur la traduction : l’expression de "finale des huit" utilisée pour les compétitions avant le changement des formules de compétition, est-il le terme d’époque en français ou une traduction ?
Quelques autres petits détails d’édition, cette fois-ci. Il y a des petits encadrés dans le texte, qui correspondent à la reprise de phrases clefs : ils ne servent pas à grand-chose et sont un peu redondants inutilement avec le texte. Sont-ils présents dans l’édition originale ?
Dernier petit regret : les photos n’ont pas une grande importance, cependant je trouve dommage que Lulu.com ne soit pas capable d’imprimer dans une meilleure qualité ces photos en noir et blanc. Il me semble qu’avec les moyens modernes, on arrive facilement à des résultats bien meilleurs.

Pour finir, je crois utile d’encourager l’initiative de cette publication. Il y a beaucoup d’autres ouvrages qu’on pourrait souhaiter voir traduit : peut-être le Nadi on fencing, et puis surtout une grande partie du catalogue de Sword play books, ce qui nous permettrait d’accéder à de nombreux auteurs et maître d’armes de l’Europe de l’est ou du nord : Understanding fencing de Zbigniew Czajkowski, Epee fencing de Imre Vasse, Epee 2.0 de Johan Harmenberg, Electric foil fencing de Istvan Lukovich, Fencing and the master de Laszlo Szabo
Nairolf
Publié: 07-04-2013 20:46   Mis à jour:08-04-2013 18:33
Habitué
Joint: 19-09-2010
De: Triel Escrime
Commentaires: 187
 Re: L’escrime dans la peau par Sergei Golubitsky
Bonjour, merci pour votre achat, votre lecture et votre longue critique.

Etant le traducteur et l'éditeur de L'escrime dans la peau, je vais pouvoir répondre sans mal à vos remarques concernant la traduction et la mise en forme du texte. Pour ce qui est de la qualité du contenu narratif du livre, chacun est libre de critiquer ou de complimenter ses différents aspects comme il l'entend.

L'expression "finale de 8" ou "à 8" (et pas "des" huit, il ne me semble pas avoir écrit ça) est synonyme de "tableau de huit". J'ai dû employer les deux indifféremment. Disons qu'à l'époque on qualifiait de finale la réunion des quarts, des demis et de "la" finale.

Les cadres mettant en avant certaines phrases du texte considérées comme importantes par Sergei étaient déjà présents dans l'original. Je les ai donc conservés pour rester fidèle à ses choix de présentation.

Le nom Xavier Boissoye aurait peut-être dû être Boissaye il est vrai, après vérification ici et là sur le Net. Je pense que Sergei avait dû lui demander son nom et il a simplement noté ce qu'il avait retenu. En 2004, lorsque le livre a été rédigé, l'orthographe du nom de ce monsieur aurait peut-être été difficile à retrouver. L'essentiel est la phrase prononcée par cette personne à la fin du livre.

Sergei a écrit son livre en anglais. C'est la langue que nous utilisons d'ailleurs pour dialoguer régulièrement par mail ou sur Facebook. Il travaille actuellement en Californie et utilise cette langue pour communiquer avec son épouse allemande.

Pour ce qui est de l'impression, le fichier pdf que j'ai fourni à l'imprimeur contenait des illustrations en couleurs, mais l'impression couleurs aurait doublé, voire triplé le coût du livre. Les illustrations de la version originale (un peu moins nombreuses que dans ma version) sont d'une qualité équivalente à celle de la version française. Maintenant que le livre est en vente sur Amazon (avec six semaines d'avance), la qualité d'impression des images sera peut-être très légèrement différente. Ou pas. Difficile à dire. Mais j'estime que dans la version Lulu elles sont déjà tout à fait correctes, même si on pourrait rêver encore mieux.

Concernant d'autres traductions possibles, j'ai été en contact plusieurs fois avec Johan Harmenberg et il est envisageable que je traduise Epee 2.0. Disons que si Johan souhaite publier son livre en français un jour, je me chargerai de la traduction.

Sportivement,

Florian
Nairolf
Publié: 19-06-2013 18:30   Mis à jour:20-06-2013 23:57
Habitué
Joint: 19-09-2010
De: Triel Escrime
Commentaires: 187
 Promo !
Bonjour à tous, je vous propose pour le début de l’été une réduction de 30 % sur “L’escrime dans la peau”, l’autobiographie du triple champion du monde Sergei Golubitsky que j’ai traduite en français. Cette réduction n’est valable que sur le site Lulu.com. Le livre est également disponible sur Amazon au prix de 18 €, sans frais de port.

Sportivement,

Florian
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