Citation :
Euh... Je connais au moins une structure/club qui réponds à cette définition. Même s'il a le label pôle national, ce pôle est majoritairement alimenté par son club support, ce qui fait sa force. Et des tireurs de haut niveau, il en est sorti quelques uns de ce binôme.
Après, le modèle de fonctionnement utilisé là-bas ne peut s'exporter partout.

ce qui prouve que la collaboration clubs /Pôles est une des solutions pour garder sur place les tireurs de la région et éviter ainsi les déracinements et les recrutements inadmissibles

Citation :

Je partage cette idée de collaboration pôles/clubs.
Le sportif n'appartient a personne.
Nous devons, certes, trouver une organisation où cela devient de plus en plus possible, mais je crois que cela se passe déjà dans certains coins de l'hexagone.
Opposer les clubs aux structures nationales n'apportera rien, tout n'est pas parfait dans les clubs ou les pôles parce cela est avant tout une aventure humaine.
Aucune organisation, aussi bien pensée soit elle, ne créera les conditions de voir émerger de futurs champions.

je respecte votre point de vue tout en ayant un avis différent; nous avons probablement des expériences variées ce qui est extrêmement intéressant dans la réflexion. Compte tenu de mon vécu je suis plus en faveur du système Italien qui refuse l'idée de Pôles pour mettre l'accent sur le développement des régions et des clubs formateurs; chaque "espoir" et Champion reste dans sa structure d'origine dans lesquelles sont étudiés les programmes d'entrainements et les regroupements de l'équipe nationale.A l'époque de la période de préparation Olympique aux Jeux de Barcelone (92),les Pôles étaient obligatoires; pour les Filles le Pôle National se situait à Wattignies. I.Spennato,ne pouvait s'y rendre en raison de ses études à Paris, s'entrainait dans son club Parisien. C.Couzy, mêmes prétextes, s'entrainait dans son club. L.Maudaine, pour des raisons professionnelles était autorisée à s'entrainer à l'INSEP avec les Hommes et au plastron du Maître G.Lefin. Pour les Hommes, le Pôle National se siuait déjà à l'INSEP, les entrainements étaient programmés par C.Martin, entraineur National, permettant à chacun de continuer à s'entrainer dans son club le soir.Nous sommes en Sénior où la souplesse est de mise à condition que chacun respecte la rigueur.Pour les catégories Cadettes et Juniors, les Pôles étaient obligatoires sous peine de non sélection sauf à être N° 1 Français;c'est ce principe qu'il faut assouplir en impliquant les MA formateurs.

L.Maudaine ---> L.Modaine

désolé pour la faute d'orthographe sur le nom de famille de Laurence; il me semble qu'un témoignage n'a rien d'un examen et peut éclairer ceux qui méconnaissent cette époque qui a laissé des traces

Pas de problème. C'était juste pour ne pas déformer le nom d'une grande escrimeuse qui aurait d'ailleurs mérité mieux que deux médailles en chocolat aux JO individuels.

" ....C.Couzy ,memes pretextes..." ; je precise :agregation de physique ! I.Spennato, comme tout le monde sait :chirurgien dentiste.... Wattignies n'est pas un pole universitaire tres outillé !!

Citation :

Et pourquoi, Odel, le modèle de Tarbes ne pourrait-il pas s'exporter - extra-muros ?

Le modèle peut s'exporter, mais nécessite les conditions qu'ils ont. Entre autres, le fait que les Maîtres d'Armes travaillent au service des sports de la mairie (et donc touchent un salaire de la part de la ville), et qu'à la base toutes les écoles de Tarbes ont l'escrime à leur programme dans la salle d'armes, avec les MA détachés pour ça.

comme quoi c'était une erreur d'avoir implanté le Pôle National Filles à Wattignies (il est vrai que l'entraineur national habitait la région....)Le retour de toutes les disciplines à l'INSEP permet de retrouver un fonctionnement conforme aux exigences du Ht.niveau.