Ne rien faire, à l'épée, cela peut être une stratègie. L'épée est ouverte à toutes les cibles et à toutes les tactiques, c'est bien là sa difficulté. D'où l'analyse volontairement paradoxale de Jeannet : "Il n'a pas fait grand chose. Il n'a rien crée...c'est l'épéïste presque parfait qui maîtrise tous les paramètres du jeu."

PVC c'est Paris Versailles Créteil et c'est la zone 6. Provence Alpes Côte D'azur c'est P.A.C.A. Voilà tu sais tout...

Citation :

C'est une déformation des sabreurs que d'avoir appelé une riposte l'action que tu viens de décrire. C'est faux au niveau règlement car il ne peut y avoir de riposte s'il n'y a pas eu au préalable une parade. Or, la parade se fait AVEC LE FER. Il est vrai que celui qui fait tomber dans le vide son adversaire reprend l'initiative (comme celui qui a fait une parade avec son arme a droit à la riposte), mais en aucun cas on ne peut l'appeler riposte.
Ainsi, si tu réponds c) lors de ce QCM d'arbitrage, ta réponse ne sera pas validée.

pour moi b) et a).

Si ma lame est droite comme une ligne mais que ma main est derrière mon dos et bien ce n'est pas bon.

Le pantalon d'escrime est obligatoire en salle et en compétition.

Je pense que la politique du nouveau président est ambitieuse et intéressante. Là où son prédecesseur s'évertuait à compter les médailles, lui veut compter les licenciés. 100 000 pratiquants, ce n'est pas pour faire beau mais aussi pour permettre à des Maîtres d'armes de vivre correctement de l'escrime. FP a compris que cela passait par une diversification des pratiques : il y aurait ainsi plusieurs branches : escrime ancienne,escrime artistique, escrime moderne etc. le tout axé ou non sur la compétition. Tout va dépendre de la faculté des maîtres d'armes à changer leur mode de pratique : l'élitisme est encore très présent dans leur mentalité. Pour certains, on mesure encore la valeur d'un MA au nombre de champion qu'il forme et beaucoup voient à travers les résultats une forme de reconnaissance qui flatte un certain égocentrisme.
Il va falloir qu'ils repensent leur manière d'enseigner, innovent dans l'enseignement collectif qui est beaucoup plus complexe (tant sur la gestion du groupe que sur les contenus) et sachent passer de l'escrime moderne à l'escrime artistique en deux minutes.

Citation :

Là je suis étonné que la bonne réponse soit la b). Les feintes sont des préparations d'attaque et ne sont pas destinées à toucher. Si l'adversaire trouve le fer lors de l'execution des feintes et qu'il porte la la touche, il y aura attaque sur la préparation et non parade riposte.
Moi, j'aurais répondu réponse a). On pare une action QUI EST DESTINEE A TOUCHER (il est bien précisé : "phase finale de l'attaque") et donc on a droit à la riposte.
Quant à la c), c'est une confusion qui a été introduite par nos amis sabreurs. Pour qu'il y ait riposte il faut qu'il y ait eu préalablement parade. Or, la parade est "l'action de se garantir d'un coup porté en détournant, AVEC SON ARME, le fer de l'adversaire". En locurence, lorsqu'on fait tomber dans le vide son adversaire, on ne touche pas son fer. La pratique de l'arbitrage au sabre a considéré que, si l'on mettait en échec l'attaque adverse par une retraite ayant un but défensif et que l'on enchaînait par une action destinée à toucher, il y avait parade-riposte. Eh bien c'est faux.

Tiens, pour l'anecdote, voila un extrait de "En garde, du duel à l'escrime" de Pierre Lacaze (découverte gallimard)."En 1840, le célebre illusionniste Robert Houdin avait inventé un plastron électrique pour escrimeur et en avait déposé le brevet. Cette invention fut jugée absurde à l'époque. en 1885, la société d'escrime de Liege organisa des assauts à l'épée avec un appareil électrique pour le contrôle des touches. Il faudra attendre cinquante ans pour que soit officialisée l'épée électrique.[...]. En 1955, le fleuret s'adapta au goût du jour, à l'occasion des championnats du monde."
C'est vrai que le grand champion de fleuret de l'époque, C. d'Oriola a été un grand détracteur de l'escrime électrique.

D'après ce que j'ai lu dans "Cours d'escrime" de Martine Faure (éditions de vecchi) : "le premier appareil d'enregistrement électrique des touches d'épée date de 1930 et se trouve au musée Charles-Debeur en Belgique. Depuis, le modèle a évolué et l'arbitrage lectrique est officiel depuis 1955. Le sabre est éléctrique depuis 1989".
Ce n'est pas précisé mais l'appareillage électrique au fleuret date de 1954 environ. Si l'épée a été la première à être électrisée, c'est que son système d'allumage est le plus simple des trois armes.

scholie a écrit :
[/quote]
Mise à part que la poignées cross est autorisée pour tout le monde (pour les "grandes" catégories, alors que la norme 800 N n'est pas la norme minimum exigée...[/quote]

Oui, la poignée crosse n'est pas autorisée pour les catégories allant de poussin à benjamin inclu. Cela rend encore plus incompréhensible l'obligation du 350 NW pour les enfants. Rappelons qu'en 1996, il avait fallu renouveler tout le matériel.
Va-t-on être obligé de racheter des masques à visières pour les poussins ?

Citation :

La poignée crosse (ou orthopédique) a été créee, si mes sources sont exactes, pour un ancien combatant de la guerre de 14, a qui il manquait des doigts. Elle n'avait bien sûr pas sa forme actuelle, mais le principe etait le même : rajouter des ergots pour mieux la tenir. Des escrimeurs valides l'ont essayée et on trouvé qu'elle se tenait mieux et surtout que l'on avait plus de puissance.
Elle peut être dangereuse car lorsque la lame casse, les doigts sont verouillés sur cette poignée, ce qui entraine plus de pression sur le point d'impact. Ainsi, la lame est susceptible de traverser la tenue de l'adversaire et, bien sûr, le fameux masque à visière.
Avec les vestes, pantalon et sous-cuirasses 800 newton (très resistantes), ce genre d'accident est devenu très rare.

Citation :

Il faut tout de même être vigilant... Personnellement, je trouvais l'initiative des maccabi games plutôt sympa au premier abord. Puis, il s'est avéré, et on ne peut le nier, que c'est "plus" qu'une simple rencontre amicale et que le nom lui même (rigolo, quand on ne sait pas ce que sait) a une signification bien précise.
Que l'on diffuse les résultats d'une compétition affinitaire (quelle quel soit) ne me dérange pas, mais je propose que les modérateurs mettent en même temps le lien du site (il y en aura toujours forcément un) qui explique précisément dans quel but ce regroupement a lieu. Ainsi chacun pourra se faire une idée et saura exactement de quoi il s'agit.

Oui, mais si deux gays passifs se rencontrent, on risque de s'ennuyer ferme et les téléspectateurs zapperont.

Je crois qu'il faudrait qu'une délégation d'escrimeurs gays français demande un entretien avec le maire de Paris (pour promouvoir l'escrime, pas pour le plaisir de rencontrer Bertrand, si possible...).
Mais est-on obligé d'être forcément gay pour participer ? Si oui, comment escrime info va-t-elle faire pour diffuser la liste des résultats ? un "bi" peut-il être remplaçant dans l'équipe ? A quand les jeux hétéros (au risque de paraître homophobe) ? Doit-on, pour cette épreuve, imposer la bise à la fin de match au lieu de la poignée de main ?
Enfin, en tout cas, si tu es gay ris donc (guéridon)

Citation :

Finalement, c'est comme en amour, il faut être deux...au minimum.
(je crois qu'on s'éloigne du sujet, là).

C'est pour cela qu'il me semble nécessaire et urgent d'inventer une filière spécifique pour les "vétérans-formateurs-d'adultes-débutants" qui ne se calque pas forcément sur la filière "ini/mon/prév" pour jeunes destinés à former des gamins...[/quote]

On pourrait appeler cette filière la "licence IV" ?

Première chose, avoir 100 000 licencié c'est bien mais il faut pouvoir les accueillir dans des bonnes conditions tant du point de vue de l'encadrement que de celui des infrastructures. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose de confier des groupes en autonomie, parce qu'on a pas le choix, à des initiateurs de 18 ou 20 ans. Ils vont surtout faire de l'animation et se borner à transmettre ce qu'ils savent faire eux, ce qui ne correspond pas forcément aux attentes d'un débutant. Ce n'est pas facile de s'adapter à son public et d'avoir une démarche pédagogique.
Ensuite, on ne parle que de masques transparents, de communication, de vestes de couleurs pour rendre l'escrime plus attrayante, mais personne ne parle de contenus d'enseignement, qu'est-ce qu'on fait pendant une heure et demi de cours ?
1- Scholie a raison, il faut diversifier les pratiques, trouver d'autres voies, notamment à travers l'escrime ancienne qui n'auraient aucun objectif de compétition. Il faut se sortir de notre pratique élitiste. Allez sur le site de la fédé et que trouve-t-on ? Un lien "comment devenir champion". On ne peut pas séduire le grand public en étant élitiste, on s'adresse ainsi à une minorité.
2- ll faut absolument sortir du système de fonctionnement des années 50. "Ils prennent la leçon individuelle et ils tirent" comme unique mode de fonctionnement, cela ne peut plus durer. l'escrime est un sport d'opposition d'une richesse absolue, on peut décliner à l'infini les matchs à thème et les situations d'oppositon. En ce sens, on va former un véritable esprit de groupe, avec ses règles, ce qui a une portée éducative de nos jours et les licenciés s'approprieront bien mieux la logique de l'arme, la comprendront mieux.
Je crois que si l'on veut fidéliser nos licenciés, il faut repenser les méthodes pédagogiques, redonner du réalisme aux actions que l'on fait travailler en péda collective ou individuelle. Combien de maitre d'armes privilégient encore "le beau geste", souvent inefficace et ennuyeux ?

J'ai fait pas mal de clubs en 7 ans, en différents endroits de France avec divers dirigeants. Certains, parce qu'ils s'investissent beaucoup dans le club te perçoivent comme un voleur lorsque tu touches ton chèque de fin de mois.
Florilège de parole de dirigeant (ou quelquefois de parents d'élève) :
"Tu pourrais faire des heures supplémentaires gratuites, moi je touche pas un centime" ; "mon mari est médecin, lorsqu'il est de garde le week-end, il n'est pas payé. On pourrait considérer qu'il en soit de même pour le maître d'armes" ; ATTENTION, LA PLUS BELLE ET JE VOUS JURE, ELLE EST AUTHENTIQUE : "Lorsque j'amène mon fils en compétition, je suis pas payé...Alors pourquoi tu le serais toi..."

Je crois que les gens qui sont, eux, dans un cadre loisir, ont du mal à réaliser que toi, tu es dans un cadre professionnel. Qu'en fait tu es là pour gagner ta vie, d'où un certain décalage. N'oublions pas que les maître d'armes, souvent, ne peuvent espérer d'augmentation ou de promotion.

Citation :

Cela vaut le coup, maître d'armes en Angleterre. On se marre et on est bien payé. Enfin, c'est pas demain que les tireurs anglais vont faire concurrence aux notres.

Qulle triste nouvelle...Notre sport est une nouvelle fois endeuillé. Mais pourrions-nous en savoir un peu plus sur les circonstances du décès ?

Calme Scholie, calme...Il s'agissait des championnats régionaux de Franche-Comté VETERAN qui ont regroupé cinq barbons.

Citation :

Effectivement, on a l'impression que le fleuret se pratique de moins en moins dans beaucoup de ligues de province.

Citation :

Moi je comprends tout à fait les jeunes qui arrêtent le sport de haut niveau pour se consacrer aux études et je ne pense pas que la fédé ou autre soit responsable. A un moment donné il faut faire un choix. Je connaissais un vice champion de France cadet dont l'objectif dans sa vie était d'être pilote de ligne et non champion du monde. Il savait que sa carrière s'arrêterait quand il rentrerait à Math sup. Je crois qu'en junior se fait une selection naturelle, il faut accepter que les jeunes aient d'autres envies que de transpirer pour que les membres d'escrime info puissent leur dire "c'est vachement chouette tes résultats, tu as notre sympathie". De plus, on pratique une discipline où les jeunes qui sont bon le sont aussi dans les études. Or, il faut maintenant s'entraîner comme un professionnel pour réussir et c'est devenu incompatible avec de hautes études. On ne peut pas programmer des tireurs depuis la catégorie poussin, pour en faire des sportifs de haut niveau.

Pour l'instant, on fait moins bien que le Kazakstan qui a une médaille d'argent.

Personnellement, je crois que ce genre de classement ne signifie pas grand chose. Suivant les villes, on peut trouver une population qui soit plus ou moins apte à aller vers l'escrime. Ensuite, tout dépend de la physionomie du club. Certains ne cherchent pas à croitre en nombre de licenciés, peut-être parce qu'ils n'ont pas les moyens de les accueillir, et font pourtant du bon travail. D'autres cherchent au contraire en en avoir le plus possible et font au bout du compte de la garderie. Pour moi, le nombre de licenciés n'est en aucun cas un critère de qualité.
Ps : je ne connaît absolument pas la physionomie des clubs du 93

Erreuuur de ma part. Ce n'est bien sur pas Naejus mais bien Robeiri.
Pour moi, c'est une équipe "b" puisqu'il n'y a ni Boisse ni J. Jeannet.

La France est en finale. C'est d'autant plus un exploit que cette équipe est une équipe "B" à 75 % (F. Jeannet, Grumier, Naejus et Janvier)

Personnellement, j'ai tenté de me faire appeler "maître" au début de ma carrière. En dessous de minime, ça passe encore. Mais après c'est plus possible, surtout quand tu es en dehors d'une salle d'armes. Dans le train, à l'hôtel, au restaurant des "maîtres" par ci, des "maîtres" par là... De la part de gens qui ont quelquefois ton âge...Tu as vraiment l'impression d'être le gourou d'une secte, surtout quand t'as pas l'allure d'un avocat ou d'un huissier...
Et puis c'est vrai qu'en te faisant appeler comme ça, tu te prive d'une certaine complicité avec tes élèves.

Heu...Michel...tu peux enlever ton bonnet de papa noël, on est le 5 février tu sais...

Citation :

Oui, et surtout n'oublie pas de bien lire toutes les recommandations des modérateurs, surtout celles sur l'orthographe et le langage texto...

Après vérification, c'est un môme de 7 ans. Asclepios "l'instit" a bien flairé le coup. On voit le gars habitué à déchiffrer les productions écrites de ses élèves.
J'en profite pour te dire, Agecanonix que l'utilisation de la syntaxe "titi parisien" n'est pas un bon exemple pour la jeunesse.