Je réitère mon appel de la page précédente, y a-t-il un élève-maître sur ce site ???
Au pire, un élève-maître de l'année dernière, histoire d'appréhender l'ambiance au CNFE vue de l'intérieur...

"Les assises de l'escrime permanentes", belle utopie Odel, peut-être pas en fait, en tout cas, ça marche vraiment bien. Bravo!

Citation :

Certes, de plus, je me souviens de Nîmes ou Touya, Pillet et Gourdain avaient trois tenues différentes. Ca m'a choqué, parce que je crois que quand on joue dans la même équipe, on doit porter le même maillot, non ? Quelques couleurs, pourquoi pas, mais là, on est passé du blanc à l'Arlequin.

Nidian, tout à fait d'accord. On n'a pas l'encadrement ni les installations suffisantes pour accueillir ne serait-ce que 10 000 licenciés en plus. Cela pose d'autres problèmes, comme la professionnalisation du prévôt dont on parle depuis des années.

A l'image de Kritoff, le forum a décollé. Nous prenons position, c'est tout ce que je demande. Continuez!

J'aimerais que ce forum ne soit pas un endroit pour cracher sur la formation puisque nous sommes tous d'accord pour dire qu'elle devrait être améliorée. Essayons plutôt de continuer à diagnostiquer le problème.

J'aimerais beaucoup savoir s'il y a sur ce forum un élève-maître de cette année, afin qu'il nous parle de l'ambiance générale à Châtenay, pour pouvoir comparer avec mon époque (1997-1998). J'aimerais par exemple savoir si chaque élève-maître a toujours son téléphone branché en ligne directe avec l'INSEP au cas où on l'appellerait pour un remplacement de dernière minute, comme c'était le cas il y a cinq ans et plus.

Cela dit, je ne fustige pas les élèves-maîtres. D'abord parce que je m'inclus dans le lot des élèves-entraîneurs nationaux que nous étions, et surtout parce que le discours qu'on nous servait était le moteur de cette attitude mégalo.
Je m'explique : quand on vous répète à longueur de temps que vous êtes "la vitrine de l'escrime française", quand on vous prend à part dans les couloirs en vous disant que vous êtes doués pour la leçon et vous devriez vous faire embaucher dans un gros club, quand on vous maintient dans une sorte d'ambiance paradoxale qui dit à la fois : "soyez responsable" et "obéissez" (c'est presque un double bind!), il n'est pas étonnant que ça monte à la tête, surtout quand on a 19 ans comme c'était mon cas.

Bref, quelqu'un peut témoigner ?
(en relisant mon message, je me rends compte que je crache à mon tour dans la soupe. J'essaie seulement de rendre compte d'une situation, mais soyez sûr que je ne règle aucun compte avec quiconque. Je raconte juste.)

Eh les gars, (et les filles) j'ai posé une question qui fâche ?

Ce n'est pas compliqué, je répète : que voulons-nous pour l'avenir de l'escrime ?

Si nous ne sommes pas capables de répondre à cette question, le reste, c'est du vent !! Autant le savoir tout de suite !

Avanti, tu me fais plaisir. Tu viens d'étayer ma question, en la rendant peut-être plus claire qu'elle n'était. Toujours est-il qu'après l'avoir posée deux fois sur deux forums différents, personne ne se mouille !

Eh les toulousains, après le cassoulet, vous pourriez peut-être vous y mettre! Vous avez une propension à parler pour ne rien qui m'étonnera toujours!
(Les chambrages continuent, mais pour mémoire, je rappelle que la ligue Midi-Pyrénées est mon berceau et que j'y ai passé de bien bonnes années.) Quand vous voulez! @+

Citation :

Je ne sais pas si tu es courant, mais il y a en France une crise du bénévolat.
Lorsque nous pouvons travailler dans ces conditions, c'est le pied. Mais parfois, le MA doit suppléer aux dirigeants, lorsque ceux-cis n'ont pas le temps, pas envie, etc. Et nous ne pouvons pas jouer le "c'est pas mon boulot", le club n'est pas une administration, il faut que ça tourne !
En fait, sur le fond, je suis sûr que nous sommes d'accord. D'ailleurs, tes propositions en matière de formation rejoignent celles d'Odel, et je les partage.
- Le management
- La conduite des groupes
- Le contact de manière générale
Bref, la vie d'un club !

Nous ne pouvons pas raisonner en disant chacun à sa place. Les clubs qui fonctionnent sont souvent ceux dans lesquels on ne peut déceler où s'arrête le travail du bureau et où commence celui des maîtres. (Je ne parle pas des "usines", les gros clubs qui sont une exception à ce type de fonctionnement)

Citation :

Non, vraiment, je pense que tu te trompes. Je pense que nous nous trouvons d'ores et déjà dans une société de consuméristes d'une prestation et que nous ne pouvons pas foutre dehors des salles d'armes les gens qui viennent acheter une prestation car ce sont eux aussi qui nous font vivre, pas ceux qui sillonnent la France en compétition et qui coûtent au club (lames cassées, déplacements, ...)

D'autre part, j'ai la conviction qu'une dichotomie sauvage laissant d'un côté de la barrière les MA passionnés et de l'autre les MA "mercenaires" (mais ce terme n'a réellement aucun sens) est tout à fait symptômatique du problème en face duquel sont confrontés ceux comme moi qui aiment l'escrime et aiment faire partager leur enthousiasme, mais qui aiment d'autres choses dans la vie et ne souhaitent pas sacrifier leur vie à leur métier (même s'ils l'aiment). Suis-je pour cela un mercenaire ?

Le problème, et nous rejoignons là un autre forum sur la médiatisation de l'escrime, c'est de savoir ce que nous voulons réellement : rester entre nous, ou accroître le nombre de pratiquants ? Il faut apprendre à identifier ce que nous voulons et être cohérents vis-à-vis de ce choix. Et en l'occurence, je pense que de nombreux acteur du monde de l'escrime veulent (consciemment ou non) que l'escrime reste un milieu fermé, restreint, de maîtres, pratiquants arbitres et dirigeants PASSIONNES, ce qui signifie qu'ils vivent par et pour l'escrime.

Le forum consacré aux diplômes fédéraux déclenchant les passions, je pense qu'il est plus intéressant d'en créer un nouveau pour ce sujet délicat s'il en est : la formation des maîtres.

Le tableau est bien triste, le CNFE accueille de moins en moins d'élèves-maîtres, la vocation se fait rare, les mercenaires, les mal-payés, les mal-formés, les prévôts qui se font appeler maître, les BE2 qui n'ont pas encore le tronc commun... ( ), les dirigeants qui s'inquiètent, tout cela nous donne un nouveau sujet de réflexion : quelle formation pour les BE1 ?

En droite ligne de la réflexion de Daniel Popelin, pensez-vous par exemple comme Odel ou moi-même que l'approche par la technique est révolue ?
Bon courage aux neurones.

J'ai un parcours qui ressemble fortement à celui d'Odel, bien que je sois vraisemblablement de la génération d'après. De plus, la démarche qu'il décrit est quasiment la même que la mienne actuellement.
Au sabre, il est possible de structurer la situation pédagogique très facilement en jouant sur trois paramètres principaux :
- les cibles
- la piste
- le type d'actions

En restreignant ou non l'un des paramètres, on crée une situation plus ou moins fermée dans laquelle on évolue en fonction du but du jour (équilibre, cht de rythme, distance, etc.)
Je ne dis pas que ce n'est pas faisable aux armes de pointe, mais je n'y suis pas encore parvenu avec la même facilité.

Ce modèle pédagogique dont je me sers (que je n'ai pas inventé, c'est du Kervroëdan type et sans doute est-ce très répandu) est intéressant dans la mesure où il présente une approche de type inductive : je pars d'un problème de terrain pour arriver à des solutions motrices. Il est en rupture avec le modèle technico-technique type de l'école française qui consiste à dire : en améliorant un geste technique sorti de son contexte, on en améliore l'efficacité dans l'assaut.
Daniel Popelin propose d'ailleurs une critique intéressante de ce système dans son livre, même s'il ne va pas assez loin à mon goût. Enfin, je m'éloigne un peu du sujet là... désolé.

Tout cela peut paraître abstrait, mais il faudrait plus de place pour développer. L'objet de ce forum est de tester notre capacité d'échange. Commençons tout doucement à réfléchir à un moyen de le faire plus en détails sur le site ! En tout cas, continuez, vous me faites bien plaisir!

Citation :

Nous y sommes, mais je repose ma question : voulons-nous vraiment cela ? Voulons-nous aller vers la médiatisation, auquel cas il faudra passer obligatoirement par une refonte des règles, des armes, que sais-je encore, ou ne le voulons-nous pas ?

Peut-être préférons-nous rester tranquilles dans notre coin, sans le dopage (je veux dire sans trop de dopage), sans la perversion de l'argent... etc.

Que voulons-nous vraiment et nous donnons-nous les moyens d'être cohérents avec notre volonté ?

prime a écrit :
Eh bien je propose un sujet: pourquoi n'arrivons-nous pas à faire grandir la famille de l'escrime ?


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Oui, bon, sujet passionnant, certes, mais tu t'attaques là à l'un des plus complexes, car il met en jeu tous les acteurs de la vie associative et fédérale.

Tout bon maître d'armes qu'il soit, l'enseignant a besoin d'un bureau qui le soutienne et avec qui il se sente en confiance (pas toujours évident!), sinon les conditions de travail s'en ressentent.

La politique municipale intervient en grande partie elle aussi dans la réussite du club

Bref, soutirer un facteur de réussite de cette globalité non réductible ne peut rendre compte efficacement de notre sujet de préoccupation.

C'est pas facile !!

PS Heureusement il y a Nidian, tu lui donne un cagibi de 2m sur 3 et deux fleurets en pvc et bois et il te fait une SAOS de 560 licenciés en deux ans !

Il y a eu plusieurs expériences tentées, avec plus ou moins de bonheur. Dans mon club d'origine, nous avions quelques sponsors privés (banques, fast food, concessionnaire auto), mais à long terme, ils nous ont lachés.

Ce que j'ai retenu, c'est qu'il est relativement facile de faire sponsoriser un événement : à Albi, lorsque nous avons organisé les France d'épée (en 95 ou 96, je ne sais plus), nous avions un budget de 150 000 F environ, financé en bonne part par des partenaires privés.

En revanche, il est extrêmement difficile de faire sponsoriser le fonctionnement classique d'un club, à moins bien sûr qu'il ait en son sein des athlètes de haut niveau. Cela dit, avec l'avènement des filières pôles france et espoir, cette opportunité a tout bonnement disparu. Qu'on me dise si je me trompe.

Je me souviens de la salle de Limoges qui avait eu l'excellente idée de faire sponsoriser ses pistes. La piste 1 devenait la piste crédit agricole, la 2 devenait la piste McDo, etc. Y a-t-il quelqu'un de Limoges pour nous dire si cette expérience a fonctionné sur du long terme ?

Oui, mais cherchons encore, avez-vous déjà pensé à des rencontres d'épée (ou de fleuret et de sabre d'ailleurs) en double ? Imaginez deux duos d'escrimeurs face à face (ce qui justifierait peut-être la piste circulaire) et la tension qui en résulterait (car l'assaut serait évidemment en une touche !)
Pensez à l'attrait du jeu "les pirates contre les corsaires" que nous faisons faire aux enfants et qu'ils adorent !

Oui, c'est un peu ça, en fait, ça ressemblerait à du kendo, mais sans les costumes de carnaval. Enfin, je ne sais pas, c'est pour cela que je lance le sujet. Au-delà du dégoût que nous pouvons tous ressentir, c'est plutôt rigolo de s'interroger sur plusieurs choses :
- A quoi pourrait ressembler cette arme bionique qui nous ferait passer devant le foot et le tennis réunis en matière de média ?
- Et surtout, est-ce que nous voulons que notre sport soit médiatisé ou non ?

Référence :
Revue Européenne de management du sport N°7, mai 2002, pp57-92.
Voiron, Presses Universitaires du Sport (PUS)

Bonjour à tous,
Tout nouveau sur ce site, je me passionne pour les forums et les informations qui y circulent. Si j'interviens aujourd'hui, c'est pour vous proposer d'aller un peu plus loin. en effet, nous voilà en présence pour la première fois d'un média qui rassemble tous les acteurs de l'escrime : arbitres, pratiquants, enseignants, dirigeants, spectateurs... aux trois armes et de tous les pays!
Jusque là, nous n'avions pour communiquer qu'une revue de propagande vaguement informationnelle (escrime magazine), un organe réservé aux maîtres d'armes syndiqués (FNMA) et quelques sites internet. Enfin aujourd'hui, nous avons la possibilité de mettre en commun nos expériences, nos actions, nos doutes, nos questions, pour que notre discipline, qui est souvent notre passion, puisse servir à l'épanouissement du plus grand nombre.
Les arbitres ont déjà commencé à oeuvrer dans ce sens, bravo à eux, en communiquant sur les changements de règlements et leurs conséquences. Ils peuvent ainsi se servir du site comme un véritable organe de formation continue. C'est ce que je vous propose de faire également au niveau des maîtres d'armes, comme au niveau des dirigeants ou des organisateurs de compétition.

Dans quel but ? Je m'explique. Je prendrai l'exemple des maîtres d'armes qui est évidemment celui qui me tient le plus à coeur : nous avons chacun nos expériences de terrain, nous progressons par la pratique et la confrontation régulière à de nouvelles difficultés. Lorsque nous sortons de Châtenay-Malabry (pour ceux qui, comme moi, y ont passé un an), nous sommes souvent, pour diverses raisons, déconnectés de la réalité du terrain, et nous commençons à apprendre réellement ce qu'est la maîtrise d'armes lorsque nous sommes face à nos premiers groupes de scolaires ou de clubs. Exactement comme nous avons appris à conduire une fois que nous avions le permis. Puis, nous progressons, de découverte en découverte, d'erreur en erreur.
Pourquoi ne pas créer des forums à vocation didactique où nous pourrions échanger nos découvertes, nos questions, nos interrogations ?

De même pour les dirigeants : les dernières assises de l'escrime ont été centrées sur les clubs et leur évolution, grand bien leur fasse. Mais tout le monde ne pouvait pas y être, trop loin, trop cher, pas le temps, etc. Pourquoi ne pas créer des forums de partage d'expériences ou d'innovations dans les clubs ? Chaque jour, des personnes essayent des choses pour faire vivre leur baraque : journées portes ouvertes, animations dans les lieux publics, ou que sais-je encore. Mais souvent, nous restons sclérosés, sans l'apport d'idées nouvelles, que d'autres ont peut-être déjà eu et qui peut-être fonctionnent !

Voilà donc ce que je vous propose, à vous de dire ce que vous en pensez. Je crois réellement que ce site peut aller plus loin qu'une simple détente-déconnade-information, tout en restant un site de détente-déconnade-information. On y aura ajouté l'enrichissement, né de l'émulation des compétences de chacun.

Extrait de la revue européenne de management du sport, mai 2002.
« Diagnostic du potentiel de développement de l’escrime au sein de la FIE », par André KUHN.

Je ne vous recopie pas l’article, si cela intéresse quelqu’un, je peux lui communiquer la référence complète.
L’auteur y fait une prospective sur ce que sera ou devrait être l’escrime de demain. Je vous en fais le résumé :

- piste circulaire
- une seule arme aux règles adaptées, « mobile comme le sabre, simple comme l’épée »
- tenues fluo

Cela dans le double but d’intéresser le public qui ne comprend rien au fleuret ni au sabre et trouve l’épée chiante, et de rester au programme des jeux olympiques. Comme vous le savez sans doute, le CIO mène une politique visant à réduire le nombre d’épreuves olympiques. Il est à parier que le fleuret ne tiendra pas cinq olympiades de plus.

J’attends vos réactions critiques, réfléchies et argumentées, bref, comme d’hab ! @+

Citation :
Effectivement maîtremanu, parce que d'ici à ce que les dinosaures soient dans la tombe, j'avais le temps de perdre tous mes cheveux roux ! Nidian me fait doucement marrer dans son plébiscite pour la ligue Midi-Pyrénées, où tout est beau, tout est parfait, etc. Cela dit, cela n'a rien à voir (ou très peu) avec mon départ, et j'admire la patience que tu as. Bon courage à vous deux, on se voit à Nantes !

respect au Maître... et honneur aux armes

Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, Jean-Mi, il faut que tu arrêtes de te droguer ou de ne pas te droguer, mais fais quelque chose, svp.
Lionel a évidemment raison, il pousse seulement le bouchon un peu plus loin pour faire réagir. Cela dit, les maîtres d'armes ne doivent pas avoir le monopole de la formation en arbitrage et le relai entre les clubs et les commissions (régionales ou déparementales) ne se fait pas à mon sens de façon efficace. Si les maîtres sont aussi vindicatifs, mis à part les teigneux de nature, c'est peut-être aussi parce qu'ils ne se sentent pas inclus dans un projet qui valoriserait leur travail dans un contexte plus étendu que celui de leur petite salle.
Exemple de ce manque de communication et d'échange : alors que nous avons tous un email, je ne reçois aucune info de ma CRA, ni du CD, pourquoi ? Je ne suis même pas au courant des dates d'examens, ni des modalités d'inscription. Est-ce réellement à moi de faire l'effort et d'aller au devant de la commission ?
Les maîtres d'armes ont suffisamment tendance à se prendre pour des curés, et ton "respect aux armes" illustre bien cela, pour qu'on ne laisse pas faire leur popote tous seuls dans leur coin. Nous devons relier nos compétences et nos savoirs, particulièrement en ce qui concerne l'arbitrage.

Citation :

Certes, mais quel est le poids d'un adolescent de 13 ou 14 ans face à un entraîneur qui en a vingt de plus et qui lui vocifère dessus ? Nous devons cesser de raisonner en terme de règlement (il n'y a qu'à) et penser l'arbitrage comme une interaction entre plusieurs éléments : les tireurs, les arbitres et les entraîneurs (les parents n'ont pas voix au chapitre) Et il faut comprendre que ça se passe comme dans la rue : celui qui parle fort se fait plus entendre !
Que faire face aux comportements de certains maîtres d'armes ? Et que faire, lorsqu'on est soi-même maître d'armes, face à un jeune arbitre désorienté (à juste titre !) par l'intervention du coach d'en face, sinon intervenir soi-même !
La problématique du maître d'armes est la suivante : ou je rentre dedans aussi, et l'arbitre est la victime, ou je me tais et mon tireur devient la victime. Dans tous les cas, c'est l'escrime qui trinque, vis-à-vis des spectateurs, des parents, des enfants.
Responsabilisons-nous.

Je ne suis sur Versailles que depuis un an, mais je constate les faits suivants:
Un CTS accueillant vis-à-vis des maîtres d'armes qui cherchent du boulot
Une dynamique constante, régionale et départementale
Des idées, des essais, des formules de compétition multiples
Une certaine forme de convivialité organisée autour de personnalités formes.

En résumé, rien d'infaisable ailleurs, pour peu qu'on se donne les moyens d'essayer des choses et de refuser l'immobilisme.

Pas de mauvais esprit... Restons sur le sujet, à mon avis, le traitement des réponses à l'enquête aboutira à un article du genre 46% des escrimeurs ont des chaussettes adidas, 22% des fleurettistes ont une raie sur le côté, etc. Il en restera la même question que lors des enquêtes de consommation et autres sondages de magazines : ET ALORS ????
Cela dit, je souhaite me tromper lourdement car étant encore dans un cursus universitaire, qui plus est en escrime, et qui plus est en sociologie, ces résultats m'intéressent !

L'enquête de G.Six est effectivement un questionnaire de type très fermé, difficilement appréhensible par les enfants (j'ai ai fait l'expérience dans mes clubs) et incompréhensible par leurs parents. Je vous encourage néanmoins à le remplir, même si on peut en effet se demander quelle en est la pertinence et l'utilité. Il aura vraisemblablement un double but : universitaire et fédéral (bien vu M.vieux bretteur)
Pour ma part, j'ai décroché à la page 3, malgré toute ma bonne volonté, car je ne comprends pas comment les informations vont être traitées et quelle va être la pertinence des résultats, s'il y en a une.