M Dandupon, êtes-vous d'accord avec le propos de la lettre ou non ?

le message est plus important que le messager, même si vous ne l'appréciez pas.

Bravo !! merci pour votre initiative.

Et ceux qui vocifèrent sur le bord des pistes ? qui insultent ? qui crient contre les tireurs ? Pas de sanction....

On ne se demande pas pourquoi les tireurs sont "éteints" ? Le cocon n'est pas ici le nid douillet, ni le lieu de transformation de la chenille. C'est celui de l'araignée qui a lentement tissé sa toile, a attrapé sa proie et l'enrubanne dans l'attente d'une mort certaine.

Et voilà, on y est.

Voila sûrement le 2ème argument choc qui va être développé par le Prez ce soir....

Connivence ?

+1

En plus, en situation de crise, il faut prioriser les actions. Donc, enrayer l'hémorragie, c'est DE-TER-MI-NANT.

mon message était en lien avec le post 57 et pas le 58 (là, franchement non !!!

C'est court, mais c'est indicatif du message qu'il va donner ce soir. Il a essayé cet argument dans l'interview du matin, ça a l'air d'avoir pris, donc on y aura droit sûrement ce soir.

Quelqu'un aurait-il eu connaissance d'un message de condoléances du ministère ?

Comme par hasard la conférence de presse du Prez est programmée après les journaux de 20H00. Serait-ce une stratégie pour noyer le poisson ("un big fish!!) ?

On voit que la com' n'est pas loin... mais la vraie communication aurait été de le faire plus tôt dans la journée, reconnaître un minimum ses torts et assumer.

Je ne doute pas que les journalistes sauront y reconnaître une marque de com' et non pas une attitude responsable et loyale.

J'espère que les sportifs ne seront pas lynchés, ils sont les premiers à pâtir de cette situation et au moins, ils acceptent une part de leurs responsabilités. Un exemple pour nos jeunes.

Et voilà, la première justification proposée par le Président de la fédé : "c'est pas ma faute, c'est la faute aux autres !!!"

allez, Mister P., il y a plein d'autres arguments que vous pouvez pêcher dans EI. (cf mes précédents posts)

L'omerta n'est pas en vigueur dans le monde de l'escrime. Cela fait quelques années que nombre de tireurs alertent entraîneurs, DTN et dirigeants pour dire que cela devient impossible de travailler dans de telles conditions.

Les maîtres d'armes, les familles le disent également.

Ce n'est pas, à mon avis la première fois que Le Pechoux parle, c'est p ê la première fois que les médias s'en font le relais.

le problème n'est pas d'en parler, même devant les médias, c'est plutôt que jusqu'à présent, l'écoute n'était pas au rendez-vous.

Par défaut de communication (sûrement pour une histoire d'égo et de pouvoir), on en arrive à une situation de crise.

Pour finir, une petite parodie d'Henri Salvador (faut bien évacuer le stress et le désespoir comme on peut) :
"zorro est arrivééééé, sans se presser..., il est reparti, sans médaille, ni chaussette aussi !!!" (eh oui, les red chaussettes sont jetées dans la Tamise....)

Citation :

Je vous rappelle les échanges dès avril pour le sabre : la non sélection de l'équipe aux JO, le changement programmé d'entraineur sans aucune transparence, l'éviction de J Pillet de l'équipe de façon abrupte (il devait être alors 9ème mondial, avec des bons résultats, je crois 2ème à Moscou).

Le temps a le mérite d'effacer pas mal de difficultés et de relativiser les événements, voire de les minimiser.

Si les élections de la fédé se déroulent effectivement en mars, que restera-t-il du bilan des Jeux ? On voit que les autres fédérations qui ont traversé une épreuve similaire, ont mis plus d'un cycle de compétition (JO ou coupe du monde) pour redémarrer.

Maintenant que la compétition d'escrime est terminée, les médias peuvent lancer la meute... (ils ont retenus la leçon de la coupe du monde de foot 98 et le lynchage du sélectionneur).

Il serait temps d'éviter le pire avec un tel déchaînement, le risque étant de perdre des licenciés (tireurs) et d'en gagner (au sens du chômage)... On est loin des promesses des 100 000 tireurs licenciés.

Nouvelle excuse du jour : "les chaussettes rouges" = avec cet article posté ce matin sur le site de la FFE, on comprend que cet élément incontournable de la tenue d'escrime a en fait plongé les sportifs dans un abîme de perplexité ; soit ils mettaient les chaussettes, et comme le taureau attiré par la cape du torero, l'adversaire leur fonçait dessus ; soit ils ne les mettaient pas et cela traduisait une défiance vis-à-vis de leur fédération (faut obéir !!), de la mode (c'est la couleur depuis 3 saisons, avec le retour des couleurs flash des années 80) et là... badaboum, la défiance fait partir la confiance, d'où l'hécatombe !!

logique, mon cher watson

Le benchmarking ou parangonnage permet effectivement de prendre en compte les expériences des autres. Toutefois, il faut adapter les méthodes à sa propre culture. il suffit de voir le développement économique japonais d'après guerre. Dans le sport, les pays qui accueillent les Jeux s'y préparent en amont pour faire des médailles dans les activités qui ne sont pas habituelles pour eux (le Brésil a entamé sa mue depuis plusieurs années et ça commence à payer). D'autres ont une véritable stratégie de développement, comme les USA (y compris en escrime).

En France, l'escrime est complètement dans notre culture sportive et elle s'inscrit même dans l'inconscient collectif. Alors, n'attendons pas d'éventuels jeux à Paris en 2024, pour faire bouger les lignes. Notre exemple n'est pas la Corée ou tout autre pays en développement. Notre exemple, c'est un pays qui nous ressemble, une autre terre d'escrime.

Nul besoin d'aller chercher l'Eden dans l'exotisme (même si la Corée doit être sympa à visiter).

Et comme beaucoup le disent sur le forum, il faut aussi aller voir ce qui se passe sur le terrain. Regarder en interne et en externe, décider et agir.

Il est temps d'agir, mais le temps des élections paraît bien loin, faut-il perdre une année de plus pour l'escrime et pour le haut niveau ?

Je ne suis pas expert, mais si JP Daurelle a fait gagner l'or olympique, pourquoi ça n'a pas duré ?

La communication et le respect sont au coeur des valeurs de l'escrime. Or, ce ne sont pas seulement les MA qui sont dédaignés ou méprisés.

Ce sont aussi les tireurs. Combien sont-ils partis ou combien ont été éjectés de l'équipe de France, alors que leur potentiel (escrime et transmission aux jeunes) était loin d'être atteint ?

Combien sont les parents exclus des décisions concernant le parcours d'escrimeur de leur enfant, adolescent ou jeune adulte ? Avec la crainte de voir les rêves de son enfant s'envoler...

Le silence de plomb des médias et du ministère sont assourdissants. Les dirigeants de l'escrime française préparent sûrement un argumentaire sur l'absence de résultats aux JO (je croise les doigts pour dimanche, c'est sûrement dur à vivre pour nos sportifs). Quelques suggestions pour les aider à répondre :
- "c'est pas de notre faute" = c'est la faute aux autres, reste juste à trouver le bon bouc émissaire
- " on a fait le maximum" = c'est bien de reconnaître ses limites !
- "on a poussé les sportifs" = à compléter avec "droit dans le mur"
- "c'est la crise" = argument qui marche pour les politiques, alors pourquoi pas dans l'escrime (en même temps, c'est un argument qui a été donné par +eurs consultants techniques sur les différentes antennes, comme : les polonais ou les coréens veulent s'en sortir, du coup ils veulent nous bouffer tout cru = la crise a été dure en France mais pas assez ; Ohé M Hollande, SVP pour l'escrime, vous pouvez pas creuser le déficit public un peu plus ?)
- dernier argument choc : "il faisait humide dehors (ben oui, c'est quand même l'Angleterre) et trop chaud dans l'arène olympique" = le réchauffement climatique appelle à la mise en place d'un agenda 21 dans l'escrime (démarche de management qui prône une politique qui tienne compte des impératifs du développement durable, notamment le respect des différents acteurs....)

J'ai hâte d'entendre ces beaux discours...

SI vous avez de bonnes idées à leur suggérer pour leur communication, allez y. Ca peut toujours aider !! (ne serait ce qu'avec le boulanger qui vous attaque avec une baguette)

Covaliu a performé en tant que tireur et il est talentueux aussi en tant qu'entraîneur.

Pour gagner, la technique ne suffit pas, un vrai esprit d'équipe, des relations humaines saines et respectueuses... une bonne recette ! Pourquoi ne pas s'en inspirer ?

Comme beaucoup le disent sur le forum, les bases de l'escrime sont bien données dans les clubs. Si un tireur reste en lien avec son environnement (famille, club) tout en bénéficiant d'un coaching adapté à sa personnalité, à son jeu, il peut faire de grandes choses.

Alors, l'entraîneur français de demain ne ressemblerait-il pas à Covaliu ?

apparemment, ce n'est pas une démission pour Srecki et Menon, juste une mobilité bien préparée à l'avance (cf. débat sur le forum).

Et le Président qui a validé ce système, responsable mais pas coupable ?

Responsables mais pas coupables ? Une recette qui a fait ses preuves dans le passé...

On comprend mieux maintenant pourquoi le soutien aux tireurs, tant dans la préparation que dans les épreuves olympiques, était plus que réduit.

Espérons qu'ils aient au moins pu visiter Londres ! Ironiquement, une place bien au chaud doit les attendre à Paris !!!!

Srecki et Menon sur le départ ?

Cf. article d'aujourd'hui dans le figaro :
http://www.lefigaro.fr/jeux-olympique ... -les-lames-francaises.php

c'était avec plaisir !

Voici les coordonnées des sites pour suivre la compétition :

- le site de la fédération polonaise : www.pzszerm.pl

- la page sur laquelle suivre l'événement : http://pzszerm.ehost.pl/wynikonline.php?id=3536&wybor=3&lang=fr

Tous mes encouragements aux tireurs français et au staff qui les accompagne.

je comprends les différents points de vue. Toutefois, le bilan des relations humaines est largement déficitaire. Que veut-on ?

quelques performances ne peuvent suffire à compenser un désastre humain. L'escrime c'est une passion, des efforts mais du plaisir à la fin.

quand la souffrance conduit à interrompre des carrières encore prometteuses, l'avenir de l'escrime n'est plus assuré, au risque aussi de dépressions chez des anciens sportifs de haut niveau. quel gâchis !!!

ode aux anciens....

Chelsea avec son équipe de "vieux" vient de remporter la champion's league !! Bravo.

Ca fait étrangement écho à nos discussions sur la "date de péremption" des sportifs de haut niveau et les stratégies de succès sportif.

Est-ce que dans les AG de la fédé est évoquée la stratégie de recrutement des entraîneurs nationaux ? Ou du personnel plus globalement ? En effet, nous sommes dans un moment crucial concernant la mobilité avec le changement de période olympique et les prochaines élections fédérales. On sait que des changements sont déjà engagés pour le sabre (hommes et femmes).

En plus, en consultant certains documents relatifs à la mobilité pour le ministère des sports, on trouve certaines bizarreries. Pour illustration, Jean-Yves Robin serait entraineur national depuis presqu'un an.


Source : COMPTE RENDU PARTIEL de la CAP des PS du 5 octobre 2011
http://snaps.unsa-education.org/docs_ ... e_ren_06102011_150033.pdf

M. Jean-Yves ROBIN, CTN à la DRJSCS d'Ile de France est détaché sur un contrat de préparation olympique à compter du 1er septembre 2011 afin d'exercer les missions d'entraîneur national d'escrime.


Si quelqu'un peut m'expliquer, merci !

De ce que j'ai pu en comprendre, cette décision en Conseil d'Etat précise seulement que la ligue n'avait pas capacité à engager de procédure devant la juridiction administrative, puisqu'elle ne s'était pas opposée au courrier de notification de la décision de la fédé.

Le fond n'a pas été jugé puisque la forme invalidait toute procédure.

Après, chacun interprète ce jugement à son avantage. Pure question de rhétorique, à mon avis.

Je ne suis pas vraiment au courant de cette affaire, c'était juste un petit éclairage "juridique" (même si je n'en ai pas le titre).

est-ce qu'une telle expulsion a des conséquences en dehors de cette coupe du monde ? Comme il s'agit d'un acte antisportif, y aurait-il des sanctions autres par la FIE ? Merci pour votre réponse.

Ce geste, sans en connaître les circonstances exactes, fait penser à d'autres épisodes (exemple de Zidane contre Materrazi) qui ont donné lieu à des suspensions d'activité.

Pour les français, le tour 64/32 :

Robeiri Ulrich vs Tourchine (rus)
Fava Alex vs Fiedler (all)
Lucenay Jean-Michel vs Bida (rus)
Borel Yannick vs Herey (Ukr)
Grumier Gauthier vs Garazzo (Ita)
Gustin Ronan vs Sima (Suè)

Petite remarque : C'est super agréable de suivre les compètes avec les sites des organisateurs. Il y a quelques années, il fallait attendre les entrefilets dans l'Equipe du lendemain ou du surlendemain. (en plus on fait des économies !!!)

Quand je vois les gamins du club suivre sur escrime info ou sur le site de la fédé, les compétitions de leurs champions, ça fait vraiment plaisir. A quand les images "panini" des escrimeurs de l'équipe de France, ou même des différents clubs et ligues ? Un peu de magie permet de porter le sens de l'effort.

Apithy et Pillet dans les 8.
Anstett perd de peu, 15/13 contre yakimenko

Comme le dit vTROTTA, la sélection pour les Europe devrait être facilitée.

En sera-t-il de même pour la sélection de l'épreuve par équipe à Madrid dimanche ?

Si les 4 derniers en lice ne composent pas l'équipe, on peut légitimement se poser la question des critères de sélection.

En tout cas, on croise les doigts pour demain.

Et le débat engagé sur le sabre masculin dans la discussion de "Athènes acropolis" reste complètement d'actualité.

Allez les gars !!

Bravo Astrid !!
Bravo Maureen !!

C'est dommage de garder une habitude de sélection des entraîneurs aussi peu transparente. En plus, dans la fonction publique, il me semble qu'il y a des règles strictes de publication des offres d'emploi mais aussi dans les procédures de sélection.

Quand je vois la qualité des débats sur le forum des maîtres d'armes et plus largement dans les clubs, il y a une véritable richesse qui est sous-exploitée pour l'escrime d'élite. Alors, pourquoi ne pas faire évoluer ces procédures de recrutement.

Quels candidats avec quels projets, avec quel sens relationnel et managérial, quelle part entre individualisation de l'entraînement et dynamique de groupe ?
Quel rôle également de la commission sabre/épée/fleuret dans le diagnostic et l'établissement du projet d'entraînement ? Quel lien entre l'entraînement à l'INSEP et en club ? etc...

Les candidats "entraîneurs" sont peut-être plus nombreux qu'on ne le pense.

Pourquoi donc continuer à reproduire un schéma qui montre ses limites ?