Programme de Serge Plasterie concernant la FFE

Date 03-01-2005 00:13:15 | Sujet : Divers

Chers Amis Escrimeurs,

Permettez-moi de me présenter brièvement.

Agé de 45 ans, marié et père de deux enfants, je débute l’escrime à l’âge de 8 ans avec le Maître Henry à la VGA St Maur où je reste 10 ans. Puis je rejoins l’USEG et effectue mon service militaire au Bataillon de Joinville. En 1983, je deviens licencié au Racing Club de France où je suis toujours.
Dès l’âge de 20 ans j’entreprends une carrière d’arbitre afin d’assouvir ma passion et de rester au contact de mes amis membres titulaires de l’Equipe de France ; j’arbitre alors toutes les grandes épreuves internationales dont les Jeux Olympiques de Séoul et de Barcelone. Je deviens ensuite capitaine des équipes de France aux Jeux Olympiques d’Atlanta et de Sydney.

Parallèlement à cela, féru d’enseignement, je passe mon Brevet d’Etat d’Educateur Sportif du 1er et du 2ème degrés à l’INSEP durant les années 82-83 et enseigne dans mon club depuis 1984. J’entame ensuite ma vie de dirigeant associatif :

• Elu au Comité Directeur de ma Ligue durant 20 ans sans interruption (1984 à 2004).
• Président de la Commission Nationale d’Arbitrage de 1986 à 1992.
• Membre de la Commission de Fleuret Hommes de 1988 à 2000.
• En 2000, à la demande du Président de la Fédération, j’accepte de m’investir dans le Fleuret Dames dans le seul but d’aider à sa revalorisation et son développement.
• Elu au Comité Directeur de la Fédération en 1996.
• Chargé de Mission du Bureau Fédéral en 2000.
• Elu membre de la Commission d’Arbitrage de la FIE depuis 1992.

Professeur d’Education Physique et Sportive dans un lycée parisien, j’enseigne toujours l’escrime à mes élèves (de la 6ème aux classes préparatoires) et je bénéficierais, en accord avec mon chef d’établissement, de 4 voire 5 demi-journées libres par semaine si je suis élu.

L’objectif que j’ambitionne en me présentant est d’accroître le nombre de licenciés, l’audience de notre sport et de maintenir nos équipes de France au plus haut niveau. Cela se fera en resserrant les liens avec les ligues, les comités départementaux et les clubs et en y associant la Maîtrise d’Armes. L’une des conditions de la réussite de cet objectif passera par la formation de nos éducateurs et par des compétitions beaucoup plus attractives pour nos jeunes tireurs.


Voici les idées autour desquelles nous bâtirons ensemble un programme fédéral.


Implication renforcée des membres du Bureau et du Comité Directeur auprès des athlètes formant le groupe France, notamment par leur participation aux différentes délégations pluridisciplinaires qui évoluent tous les ans, tant sur le plan national (Circuits et championnats de France), que sur le plan international (Chts Europe S et J, Chts du Monde S et J et C) avec une implication des Maîtres d’Armes, détecteurs de nouveaux talents.

Réduction à trois Commissions d’Armes : Epée, Fleuret et Sabre, ce qui ne signifie pas réduire le nombre de personnes, mais n’avoir plus qu’un seul interlocuteur officiel par arme. Nous avons en effet aujourd’hui de plus en plus de compétitions qui regroupent les deux sexes d’une même arme, tant en France qu’à l’étranger, et cette solution simplifierait le rôle des Commissions, n’impliquant plus le déplacement que d’une personne au lieu de deux. De plus, les différents problèmes liés au calendrier des circuits nationaux pourraient ainsi disparaître. Ce sera en outre une source d’économie importante mais qui n’ira pas à l’encontre de la performance.

Diminution du prix des licences « jeunes ». Selon la source informatique fédérale, environ 30% des escrimeurs ne sont pas licenciés. La catégorie la plus concernée par ce phénomène est celle des jeunes, sachant que les poussins et les pupilles représentent environ 17000 escrimeuses et escrimeurs ou 33% de nos licenciés, soit un tiers ! Pourquoi cet état de fait ? Parce qu’aucun service réel n’est proposé en retour de cette licence. Commençons donc par la rendre plus attractive en diminuant son prix. Par ailleurs, la licence « carte à puce » devra nous permettre de fidéliser nos jeunes plus facilement.
Accentuation de la pratique des « rencontres par équipe » aux dépens de la « compétition individuelle » afin, d’une part, de renforcer l’identité d’un club, et d’autre part, de faire acquérir une « culture d’équipe » à nos enfants dès leur plus jeune âge. N’est-il pas en effet incroyable qu’un de nos escrimeurs découvre la compétition par équipe lors des championnats du monde juniors ?

Implication renforcée de la Fédération auprès des clubs à travers nos ligues, nos comités départementaux, les clubs attendant en effet davantage d’aide et de conseils de sa part. Pour ce faire, pourquoi ne pas leur apporter une contribution directe par des actions du type : prêt de matériel aux ligues, aide à la création d’une salle d’Armes, aide à l’acquisition du matériel, ou, dans un autre domaine, qualification directe -toutes catégories confondues- aux championnats de Ligue, de zone ou de France, d’une équipe de club possédant un tireur sélectionné par la FFE pour représenter la France le jour d’une épreuve de qualification par équipe pour son propre club.

Création de Référents Fédéraux : Ces personnes, membre du Bureau Fédéral ou du Comité Directeur, devront se rendre sur place afin d’informer les différents élus (ligues, comités départementaux et clubs) sur les directives de la politique fédérale. Ils seront détenteur d’un « savoir- faire » concernant par exemple la création d’une salle d’Armes ou le type d’approche nécessaire à l’implantation de la pratique de notre sport dans une école.

Intervention et conseil auprès des clubs dans leurs relations avec les écoles proches. Seule en effet une entente cordiale entre le directeur de l’école et le maître d’Armes permettra à celui-ci d’intervenir à l’intérieur de l’école, d’ou la nécessité d’une implication grandissante de la ligue au niveau des municipalités. Si le président de club ou le président de ligue n’a pas la solution, il fera alors appel à un référent fédéral.

Création d’interclubs avec différentes divisions et institution d’une soirée, par exemple tous les quinze jours, avec une ou deux pistes dans une salle pouvant accueillir les rencontres. Il serait alors possible d’envisager des interclubs en Division 1, sous forme de gala, et de convier les télévisions régionales en les rémunérant, afin qu’elles diffusent l’événement.

La communication auprès des collectivités territoriales sera un axe de développement important, en effet, c’est aussi grâce à une politique de proximité accrue que nous pourrons développer notre discipline. Les ressources publiques en investissement comme en fonctionnement se situent à cet échelon.

Les relations internationales s’intensifieront tant en Europe que hors d’Europe. Il est impératif de fédérer les pays européens, de nous unir afin de défendre les valeurs auxquelles nous croyons.
Si, à première vue, les dernières élections de la FIE montre une représentation européenne normale dans le concert international : 36 élus sur 81 possibles sachant que l’Europe dénombre 44 pays sur 115 que composent la FIE, il n’en va pas de même pour la représentation française qui est passée de 8 représentants à 3. Je ferai tout mon possible afin de redonner à la France la place qui est la sienne au sein de la FIE.

La FNMA et la FFE auront une collaboration étroite notamment sur différentes questions liées aux Maîtres d’Armes : son degré d’expertise (expérience, formation, motivations et conceptions), ses qualités morales, intellectuelles et techniques, son statut et ses rôles. En outre, toutes les statistiques et enquêtes de la FNMA extrêmement intéressantes et pertinentes sur l’enseignant, la pratique de l’escrime et l’escrime de manière plus générale, serviront au développement quantitatif et qualitatif de nos futurs Maîtres d’Armes. Une osmose entre la FNMA et la FFE paraît non seulement nécessaire mais indispensable.

Harmonisation de la politique relative à l’arbitrage au niveau des ligues et des clubs et concrétisation des progrès importants réalisés sur le plan quantitatif et qualitatif de l’arbitrage.
Reconduction du budget fédéral propre de la CNA, sachant qu’il me semble anormal que le budget des Commissions d’Armes y soit mêlé ; les Commissions d’Armes et la CNA y gagneraient un gage d’indépendance supplémentaire.
Réflexion de fond sur la fonction d’arbitre : bien que les examens se déroulent actuellement de façon correcte, la question est de savoir si, alors qu’un arbitre a déjà commis une ou deux erreurs d’interprétation, il faut ou non le laisser continuer à arbitrer le match. Il semblerait que non. S’offrent alors deux solutions : retourner à l’arbitrage à trois (comme au judo, où, je vous le rappelle, nous étions à l’origine de la formule en 1985), ou bien donner pouvoir à un superviseur de rectifier la décision de l’arbitre (comme au tennis). L’apport de la vidéo (rugby) me paraît encore trop lointaine, essentiellement pour des questions de budget.

Modification des statuts de la FFE en vue de la réduction au nombre de deux d’un mandat à un même poste au Bureau Fédéral.

Consultation des ligues afin de rendre compte de leurs réels besoins en fonction de la disparité de moyens que nous leur connaissons.

Création d’une Commission « Vétérans » (ou « Senior ») qui regrouperait les différentes catégories d’âge et les différentes armes. Cette commission élaborerait de façon collégiale, avec l’aide de la Direction Technique, une politique basée sur le loisir et le haut niveau. Elle mettrait en place les « circuits Seniors » et un cahier des charges concernant son animation serait créé.

Développement de l’escrime « loisir » sachant que les générations 20 / 80 ans ne trouvent pas leur compte dans les différentes formules que nous proposons. Ces escrimeurs cherchent en effet à transpirer dans la convivialité et la bonne humeur. Comme pour les Vétérans, je vois la nécessité de créer une Commission (ou une sous-commission faisant partie de la commission des Vétérans) « Loisir » qui devra, toujours avec l’aide de la DTN, élaborer un cahier des charges afin d’harmoniser le Loisir au niveau national.

L’escrime artistique doit également être développée, car si les clubs commencent à s’y intéresser, l’effort doit désormais venir de la FFE par l’organisation de plus de compétitions ou la proposition de solutions visant à donner son plein essor à cette nouvelle discipline. Une Commission Nationale, incluant notamment l’Académie d’Armes de France, devra être créée afin de la réguler, d’organiser les compétitions et de monter un circuit national officiel. Je pense d’autre part que l’escrime artistique est un excellent vecteur de développement de notre sport à l’intérieur des écoles et des collèges. En effet, le paramètre « sport à risque » disparaît alors pour laisser place à des duels 1 contre 1, voire 1 contre 2 ou 3, ou tout autre combinaison. Cette discipline s’inscrirait parfaitement dans le groupe des activités physiques et artistiques de l’Education Physique et Sportive.

L’escrime handisport trouvera une place toute particulière au sein de nos clubs en trouvant des financements auprès de partenaires pour cette pratique. Une implication renforcée de nos dirigeants et enseignants, dans ce domaine, me paraît indispensable.

Continuation des Assises de l’escrime dès fin 2005 permettant des débats constructifs de l’Escrime Française à tous les échelons en partant du club jusqu’à la FFE, passant par les ligues et comités départementaux. Les conclusions permettant d’orienter la politique fédérale en tenant compte des souhaits de tous.

Organisation des Championnats de France (1ère division ind.) au mois d’avril, le mois d’avril étant une période sans compétition FIE, et qui, de plus, est suffisamment éloignée des périodes d’examens scolaires ou universitaires pour que nos meilleurs éléments soient en meilleure forme qu’au mois de décembre.
Il faut par ailleurs faire en sorte de redonner à nos meilleurs français leur véritable place dans la composition des tableaux des Championnats de France individuels. En effet, aujourd’hui, du fait de l’absence de nos meilleurs tireurs dans nos circuits, ces derniers se trouvent à une place qui n’est pas représentative de leur niveau dans le tableau des championnats de France.

Gestion des plans de carrière des athlètes de Haut Niveau. Implication d’un membre du Bureau Fédéral ou du Comité Directeur avec la Direction Technique afin d’intensifier les aides dans le suivi socioprofessionnel de nos athlètes de Haut Niveau.

Intensification des réunions avec les athlètes afin qu’ils se sentent et soient, davantage écoutés et soutenus. Implication d’un ou deux intervenants auprès du Bureau Fédéral et du Comité Directeur (le poste réservé ayant disparu).

Implication de nos athlètes porte-flambeaux, contre indemnités, dans différentes actions publicitaires ponctuelles. En terme de communication, nous connaissons les limites des prestations d’une agence spécialisée. Aussi serait-il peut-être plus bénéfique de faire appel à quelqu’un de connu et reconnu dans les milieux du sport, de l’événementiel et de la communication, et de ne le rémunérer que sur la base des contrats apportés.
Par ailleurs, mettre à profit la brillante réussite professionnelle de certains de nos anciens sportifs de haut niveau, notamment dans la recherche de nouveaux partenaires et dans la constitution d’un carnet d’adresse.




II. Direction Technique Nationale

Mon choix se portera vers un DTN possédant une connaissance profonde et une réelle expérience des ligues, de la direction technique et des relations avec le ministère. Et celui qui selon moi regroupe ces qualités est Albin SIRVEN. Il serait accompagné d’un Directeur du Haut Niveau dont le rôle principal sera de maintenir nos équipes de France au plus haut niveau grâce notamment aux filières d’accès au haut niveau pour permettre à nos athlètes repérés comme ayant du potentiel de bénéficier d’excellentes conditions adaptées afin de poursuivre avec succès une formation ou une insertion professionnelle et ce, dans le pur esprit de la création de ces filières, en 1994. Ce directeur du haut niveau sera en possession d’une délégation des pouvoirs dans ce domaine.

Je demanderai au DTN d’axer son action sur :

La formation pour les quatre années à venir. A quoi bon atteindre 50 000, voire 100 000 licenciés, si nous n’avons pas davantage d’enseignants, et suffisamment formés ? Il faudra, dans ce cadre, prévoir un développement du CNFE, voire une délocalisation, ainsi qu’une formation à la fois plus étendue et plus pointue. Albin SIRVEN a créé sur cette question un document récapitulant toutes les données du problème, un état des lieux et des perspectives. Si le nombre de candidats au BE a doublé en dix ans, passant de 20 à environ 40, et que leur recrutement ne constitue pas un obstacle pour les clubs, leur problème majeur reste toutefois situé au niveau de l’animation de salle.
Voici les différents axes sur lesquels la DTN devra agir : l’examen du BEES 1er degré, le niveau technique de base de nos candidats, les modalités de formation, le niveau d’intervention pédagogique et d’employabilité. Il faudra envisager des diplômes préalables au BEES 1er degré, reconnus par l’Etat, limités dans le temps et dans leurs prérogatives, et ce, à la fois pour l’animation et les besoins ponctuels des clubs et pour les ouvrir à d’autres publics.

La réorganisation de nos circuits nationaux ainsi que « l’Horizon 2008 » s’imposent, car ceux-ci ne sont plus en adéquation avec notre population d’escrimeurs, et ce dans toutes les catégories. Il faut proposer à nos jeunes des formules plus attractives et plus ludiques, et qui feraient entre autre davantage tirer nos enfants. Je trouve en effet anormal que nos cadets, lors des circuits actuels, ne puissent faire qu’un seul tour de poule et un match en 15 touches pour les moins bons. Il faudra diminuer le nombre de circuits afin de promouvoir davantage les Challenges régionaux.

La différenciation des formules en fonction des armes. Est-il normal de faire fonctionner le Sabre Dames comme l’Epée Hommes ? Ne pourrions-nous pas envisager des circuits nationaux regroupant 70 tireurs répartis dans 7 poules de 10 dédoublées (cela ne fait pas plus de matches qu’une poule de 7), puis un tableau avec des repêchages ? Ainsi le moins bon de la compétition ferait 9 matchs en 5 touches et 2 matchs en 15 touches. Ou encore cette formule regroupant 90 tireurs, où les 30 premiers tirent entre eux, et où les deux autres groupes réuniraient les tireurs classés de la 31ème place à la 60ème, et de la 61ème à la 90ème place, avec un système « d’ascenseur » permettant à tout le monde d’intégrer le premier groupe.

Toutes ces formules n’ayant, encore une fois, qu’un seul but : faire davantage tirer nos enfants qu’ils ne le font actuellement.

La Direction Technique devra définir si les zones, telles qu’elles existent, sont bien en adéquation avec notre développement : leur nécessité, leur superficie, le découpage du calendrier scolaire, le retour éventuel aux inter régions.

Améliorer et développer nos conventions avec l’UNSS, l’UGSEL et l’USEP qui sont, entre autres, nos pourvoyeurs d’escrimeurs.

Gommer l’image de « sport à risque » que nous avons auprès du Ministère de l’éducation Nationale pour la remplacer par celle d’un « corps sain dans un esprit sain » afin de nous aider à réintégrer l’escrime dans le milieu scolaire (collège et lycée).

Prendre des Directives Fédérales qui prévoient une projection (prospective) sur quatre ans.



III. Le siège de la FFE

Le loyer du siège actuel de la Fédération étant d’environ 75000 euros, un déménagement semble particulièrement indiqué pour trouver des locaux moins chers ou acheter des murs.

Par ailleurs, la réalisation du centre national d’escrime à l’INSEP qui posséderait 48 pistes nous permettrait de disposer de locaux administratifs liés au Haut Niveau.
Si le 6 juillet prochain Paris est élue pour accueillir les Jeux Olympiques, je reprendrai les négociations en cours concernant les élaborations d’un centre durable aux alentours du quartier des Batignolles (17ème) qui servirait de salle pour 2012 et serait équipé de locaux pouvant accueillir le siège de la Fédération.

Par ailleurs, je vous propose :

- Un développement de l’outil Internet (en y faisant, par exemple, figurer les programmes des Commissions d’Armes).

- Une refonte du Secrétariat Général et de son fonctionnement.

- Une révision et un développement des outils de communication écrits et audiovisuels de la Fédération :

* La revue Escrime : y faire intégralement figurer, chaque début d’année, toutes les modifications du règlement, tant sur le plan national qu’international, afin que cette revue ne soit pas exclusivement une compilation d’articles et de photos, mais aussi une référence en matière administrative et réglementaire.
Donner les CR des Comités Directeurs et des Assemblées Générales de la FFE.

* Création d’un livre ou d’un CD rassemblant tous les articles et les photos de l’escrime Française, un travail pouvant être mené de façon collégiale avec l’Amicale des Internationaux Français, lesquels sont une mine de renseignements sur le sujet.

* Scanne des anciens numéros d’« Escrime Magazine » afin de produire une compilation de la vie de l’escrime française sur CD.


Voici, chers Amis Escrimeurs, les principaux axes de mon programme, je reste à votre entière disposition si vous souhaitez m’interroger sur les points évoqués ci-dessus ou d’autres.

Serge PLASTERIE

Serge PASTERIE
2 ter rue Honoré d’Estienne d’Orves. 92150. Suresnes
TĂ©l : 06 60 62 64 75 ou 01 40 99 19 95
Mail : serge.plasterie@free.fr




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