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Les "petits" sports luttent pour être télévisés (article Le Monde)
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Les "petits" sports luttent pour être télévisés
LE MONDE | 08.10.05 | 12h54

Il ne fait pas bon n'être qu'un "petit", parmi les sports d'aujourd'hui. Le pactole des droits de diffusion à la télévision, ces millions d'euros par centaines dont l'omniprésent football remplit ses poches et nourrit ses joueurs, ne se révèle souvent qu'un leurre. Un trésor inaccessible.

Ainsi, pour se glisser dans un trou de souris du paysage audiovisuel français, la Fédération de triathlon doit casser sa tirelire. Il lui en coûte 80 000 euros pour produire huit magazines par an consacrés à la discipline et diffusés sur Sport+. "Les trois quarts de notre budget de communication" , admet Pascal Bildstein, l'un des vice-présidents de la fédération. Plutôt cher. "Mais c'est le prix à payer, pour un sport comme le nôtre, pour s'assurer une certaine visibilité à la télévision" , reconnaît-il.


Le volley-ball n'en est pas encore là. Mais il craint de s'en approcher. Jusqu'à la saison 2004-2005, son championnat professionnel, la pro A, avait ses aises sur Eurosport. Mais la chaîne n'a pas souhaité "reconduire le contrat aux mêmes conditions financières" . En clair, continuer à payer des droits de retransmission. La Fédération française de volley-ball (FFVB) s'est tournée vers Sport+, ravie de l'aubaine, mais pas plus prête à faire preuve de largesses pour un produit jugé peu commercial. "Mais nous prenons la totalité des coûts de production à notre charge" , précise Bruno Poulain, le directeur général de Sport+, soit 20 000 à 30 000euros par match. Il n'empêche, la nouvelle donne s'avère cruelle. "Un manque à gagner, pour notre sport, d'environ 400 000 euros par an" , assure Gil Pellan, le président de la FFVB.

A la Fédération française d'athlétisme (FFA), le ton se veut moins alarmiste. "Nous ne sommes pas les plus mal lotis" , prévient Virgile Caillet, en charge du marketing. En contrat depuis de longues années avec France Télévisions, la FFA parvient encore à vendre au service public les droits de ses événements les mieux bâtis. Et, habile, elle sait frapper à différentes portes, proposant un meeting à une chaîne, un championnat en salle à une autre. "Mais les sommes sont en nette diminution par rapport à celles obtenues au début des années 2000 , reconnaît Virgile Caillet. Et il nous faut parfois supporter les coûts de production de certaines compétitions."

En mars, la FFA a mis la main à la poche pour payer les images des championnats du monde de cross-country, disputés à Saint-Galmier, dans la Loire. En d'autres temps, les équipes de France Télévisions auraient posé leurs caméras sur le parcours sans regarder à la dépense. "Cette fois, nous avons financé, mais, en contrepartie, le temps d'antenne a été plus important" , explique Virgile Caillet.

Gil Pellan, le président de la FFVB, veut bien en jurer ses grands dieux : "Le football est en train de tuer les autres disciplines. Nous avions accepté, pour la télévision, de décaler un match par semaine au lundi soir. Mais la Ligue 2 s'est glissée dans cette case, nous privant ainsi d'antenne. Aujourd'hui, les chaînes investissent tout leur argent dans le football. Il ne nous reste que les miettes." Faux, répond Bruno Poulain, de Sport+, en brandissant ses chiffres. "Mon budget n'a pas baissé depuis que Canal+ - la maison mère - a augmenté le montant des droits payés pour l'exclusivité de la Ligue 1 - 600 millions d'euros par an, jusqu'en 2008-."

Le directeur général de la chaîne thématique va même plus loin, affirmant sans retenue que la première victime du football serait le football lui-même. "La Ligue 1 et la Ligue des champions ont tué la Coupe de l'UEFA" , dit-il. Cette saison, un match de premier tour de cette compétition européenne interclubs était "bradé" quelques dizaines de milliers d'euros (40 000 euros pour une rencontre de l'OM sur M6). Presque dix fois moins qu'à la fin des années 1990.


RAMASSER LES MIETTES


En réalité, le paysage sportif est désormais découpé en tranches bien nettes. D'un côté, les "gros", courtisés par Canal+ et les chaînes hertziennes, une élite où se côtoient une poignée de disciplines (football, rugby, Formule 1...) et quelques événements gravés dans la pierre (Tour de France, Roland-Garros...). A l'autre extrémité, les "petits" sports, privés de recettes télévisuelles, souvent contraints de déplier leur chéquier pour passer à l'antenne. Et encore, seulement sur le câble et le satellite. Entre les deux, un peloton de seconds couteaux (athlétisme, basket-ball, handball), pour qui le pactole des droits de télévision a pris ces derniers temps l'allure d'un mât de cocagne. Le rêve leur est encore permis. A condition de décrypter les règles d'un marché pas toujours très cohérent. Et, surtout, de trouver les bons mots et le moment opportun pour faire plier les chaînes.

"Le prix d'un événement ou d'une discipline est souvent fonction de la concurrence du moment" , confie Bruno Poulain. Ainsi, le volley-ball aurait été victime, la saison passée, de la bataille engagée entre les dirigeants d'Eurosport et de Sport+ pour la détention des droits du handball. Les premiers entendaient conserver le championnat, les seconds lorgnaient sur l'équipe de France, mais aucun n'aurait refusé le lot tout entier. Le volley-ball n'a eu qu'un tort, pointer sa frimousse au moment de l'assaut final. Il a ramassé les miettes, malgré une copie impeccable, où s'alignaient une équipe de France classée sixième mondiale, un club, Tours, au sommet de l'Europe et une centaine de milliers de licenciés.


Date de publication : 11/10/2005 09:52
"si ton sabre est trop court, allonge le d'un pas" (proverbe hongrois)
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Re: Les "petits" sports luttent pour être télévisés (article Le Monde)
#2
Fait partie des meubles
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Et un autre entièrement consacré à l'escrime :

A la veille des championnats du monde, l'escrime française veut attirer des licenciés
LE MONDE | 06.10.05 | 14h24 • Mis à jour le 06.10.05 | 14h28

C'EST UNE ARME que l'escrime ne s'était encore jamais payé le luxe d'utiliser. Au début du mois de septembre, la Fédération française (FFE) s'est offert des spots de publicité à la télévision. Des films très courts, où l'on pouvait voir une boulangère, un cuisinier ou des promeneurs se transformer subitement en bretteurs. Sans changer de costume, mais en saisissant les instruments leur tombant sous la main en guise d'équipement et de rapière. Une baguette de pain fait office de fleuret de la boulangère ; une passoire, de masque du marmiton ; un parapluie et un poireau, d'épées du duel improvisé des badauds. "L'escrime, dit en accompagnement la voix de la double championne olympique Laura Flessel, n'en rêvez pas, faites-en." Cela ne dure que dix secondes, mais l'effet comique est garanti.

Entre le 29 août et le 4 septembre, ces spots, toujours visibles sur le site de la fédération (www.escrime-ffe.fr), sont passés à 55 reprises sur France 2, France 3 et Discovery Channel, et 22 fois sur France 4.

Afin d'en diminuer le coût, ces publicités ont été diffusées en "floating". Ce système permet d'obtenir une tarification préférentielle, en contrepartie d'un horaire de programmation non garanti. Coup de chance, sur France 2 et France 3, les petits clips ont quelquefois été diffusés à des heures de grande audience.

Afin qu'ils fassent mouche, la fédération voulait qu'ils soient "modernes, originaux, et décalés" , pour toucher un public différent, moins élitiste, qui vise une pratique pas exclusivement tournée vers la compétition et le haut niveau. Pas de champion dans la campagne signée par l'agence Hémisphère droit. "Mais beaucoup d'humour et même d'autodérision" , précise Franck Tapiro, le directeur de l'agence. "L'idée était aussi de montrer que les règles et les valeurs morales de l'escrime ne sont pas incompatibles, au contraire, avec l'humour et la modernité" , affirme Frédéric Pietruszka, le nouveau président de la FFE, élu en mars pour succéder à Pierre Abric.

IMPLACABLE ARITHMÉTIQUE

Si les grands sports professionnels, comme le football ou le tennis, par exemple, ont l'habitude de se montrer sur le petit écran, c'est en revanche une grande première pour une discipline plutôt confidentielle comme l'escrime. Question de finances, tout d'abord. Achat d'espace compris, il aura quand même fallu débourser 120 000 euros, ce qui n'est pas rien pour une fédération dont le budget annuel est de 4,5 millions d'euros. Jamais la FFE n'avait dépensé une telle somme d'argent pour sa promotion.

Champion olympique de fleuret par équipe en 1980 à Moscou, Frédéric Pietruszka n'a pourtant pas hésité longtemps. En 2004, les résultats et les images des Jeux olympiques d'Athènes, les succès des équipes d'épée et de sabre, la victoire de Brice Guyart au fleuret individuel avaient suffi pour assurer la renommée de l'escrime, et dans la foulée, son succès. Dix-sept mille nouveaux pratiquants s'étaient ainsi pressés aux portes des salles d'armes à l'automne, portant à 64 000 le nombre de licenciés.

Or, chaque année, c'est à un "turn-over" d'environ 30 % de ses pratiquants que l'escrime doit faire face. Cette saison n'échappera pas à cette implacable arithmétique. Revers des médailles olympiques, en quelque sorte, c'est donc environ 20 000 bretteurs qu'il faut trouver cette année pour rester simplement au niveau de 2004.

Quand bien même la moisson de médailles y serait encore flatteuse pour l'équipe de France, les championnats du monde, disputés en octobre et à Leipzig, ne peuvent à eux seuls provoquer l'enthousiasme attendu.

Bref, il fallait trouver quelque chose de neuf. En juin, la FFE avait déjà lancé une campagne d'affichage, plus classique, sur le thème "armé pour la vie" . Des posters en forme de toise, graduée des valeurs censées être véhiculées par l'apprentissage et la pratique de ce sport : partage, respect, maîtrise de soi, etc. Affiches et affichettes, essentiellement destinées aux ligues et aux clubs, ont été fournies gratuitement par la fédération aux quelque 750 salles de l'Hexagone. Pour toucher un plus large public, cela ne pouvait évidemment suffire.

Si la publicité télévisée a coûté un peu cher à la fédération, Frédéric Pietruszka a fait les comptes : un licencié de plus, c'est 20 euros dans la caisse de la FFE. Avec 6 000 nouveaux bretteurs, elle serait amortie.
Olivier Zilbertin
Article paru dans l'édition du 07.10.05

Date de publication : 11/10/2005 18:04
michel
-)-----o

"Tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner et à ne point recevoir"
"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément."
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