Je pense qu'il faudrait réformer le système d'indemnité d'arbitrage.
En effet, sur les circuits seniors, les clubs présentant plus de 4 tireurs doivent présenter un arbitre non engagé comme tireur. Imaginons qu'un club présente comme arbitre un tireur d'un certain niveau, qui est blessé à ce moment et qui ne peut donc tirer, mais largement assez compétent pour arbitrer sans souci. Celui-ci n'a pas de diplôme d'arbitrage ou éventuellement départemental, mais arbitre aussi bien que des arbitres nationaux.
Il ne serait alors indemnisé que 15 € la journée, contre 54 € pour le national en faisant le même travail et aussi bien.

Je proposerais donc un nouveau mode de rémunération : une partie au forfait, pour valoriser le passage de diplôme, variable donc selon la qualification, et une partie au nombre de poules et de matches, identique pour tout le monde.

Qu'en pensez-vous ?

Je viens de voter, mais je voudrais ajouter deux commentaires.

Lorsqu'il fait l'effort de se déplacer pour arbitrer :

1) L'arbitre ne doit pas être de sa poche
2) L'arbitre ne doit pas arbitrer peu ou pas du tout .

C'est l'effet pervers du système avec part variable avec, comme conséquence possible, la démotivation de l'arbitre et son éventuelle disparition du circuit.

Entièrement d'accord sur le fait que l'arbitre ne doit pas être de sa poche.
Entièrement d'accord aussi sur le fait que l'arbitre doit arbitrer un nombre suffisant de matches. Charge aux organisateurs de faire tourner leur pool d'arbitres quand il en ont plus que nécessaire. Et avec Engarde, il est facile de voir l'activité des arbitres, ou même avec un petit tableau tenu à la main, et de bien gérer l'activité de ses arbitres.
Actuellement avec la rémunération entièrement au forfait, certains arbitres peuvent chercher à "tirer au flanc", mais sont payés pareils que s'ils avaient beaucoup arbitré. J'en entends quelquefois, et pas forcément des moins qualifiés, qui disent : "les petits jeunes vont arbitrer, cela va les former", tandis que eux se reposent tranquille.
Avec une part variable, cela leur ferait peut-être se bouger. Quant à la part fixe, elle serait bien sûr moindre que ce qu'elle est actuellement, la différence devant être compensée par la part variable.
Pour m'occuper de l'arbitrage épée sur ma ligue, qui fonctionne uniquement au nombre de matches, je constate que beaucoup sont motivés et ne rechignent pas à arbitrer les matches. Ceux qui sont moins motivés le sont dès le début de la journée.
De plus, avec ce système, on a un nombre suffisantdarbitres et même un peu plus, ce qui fait que les compétitions tournent très vite, et tout le monde est content.

Citation :

pensons également aux organisateurs, qui se donnent pour organiser une compétition qui doit faire entrer quelque menue monnaie dans ses caisses.

L'augmentation de l'indemnité des arbitres devra être prise quelque part, et le seul endroit plausible se sont les droits d'engagements (qui sont déjà élevés).

Dans ce fil de discussion, je parle des circuits nationaux, donc c'est la fédé qui fixe les droits d'ebgagements.
Vu les compétitions qui se déroulent à l'étranger et les droits d'engagements sur ces tournois, soit ces droits sont sur-évalués à l'étrangers, soit ils sont sous-évalués en France.
On pourrait par exemple porter les droits d'inscritpion à 10 € par tireur, et indemniser les arbitres à raison d'1 € par tireur par poule arbitrée (poule de 7 -> 7 €), puis 1 ou 2 € par match de tableau arbitré.
Avec une base, par exemple, de 5 € pour un AD, 10 € pour un AR, 20 € pour un AN et 25 € pour un AI.
En faisant des simulations sur des gros circuits, par exemple à l'EHS Livry ou Toulouse, on doit pouvoir montrer que c'est viable.

Citation :