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Demain dès l'aube...
#1
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Bonjour, je viens de présenter sur mon blog consacré aux livres et aux films sur l'escrime (de préférence sportive) un deuxième film : Demain dès l'aube de Denis Dercourt (2009). Bonne visite !

Florian

Date de publication : 07/04/2012 13:16
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Re: Demain dès l'aube...
#2
Fait partie des meubles
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Effectivement ce film m'intéresse...
Il me semblait que la Flanconade, c'était Quarte croisé Septime. Quelqu'un peut me confirmer cela?
Merci à vous

Date de publication : 07/04/2012 23:17
"Si vous sautez dans un puits, la providence n'est pas obligée d'aller vous y chercher"

(Proverbe Persan)

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Re: Demain dès l'aube...
#3
Habitué
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Quarte et septime sont du même côté donc ça coincerait je pense ! Impossible de lier de quarte en septime sans lâcher la lame adverse me semble-t-il. Mais je me trompe peut-être sur la définition du croisé.

Date de publication : 07/04/2012 23:46
Auteur du roman Les Lames Sauvages et traducteur de L'escrime dans la peau de Sergei Golubitsky (préfacé par Erwann Le Pechoux) et de The Master's Notebook de Rémy Delhomme.
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Re: Demain dès l'aube...
#4
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OK pour le croisé c'est bien du même côté, mais je ne vois pas comment faire passer la lame adverse de la ligne haute à la ligne basse correspondante en passant de quarte en septime sans perdre le contrôle de son fer en cours de route. En tout cas la flanconade c'est bien une opposition de quarte avec touche au flanc. Reste aussi la question de savoir si un droitier peut exécuter une flanconade sur un gaucher et réciproquement.

Date de publication : 08/04/2012 00:07
Auteur du roman Les Lames Sauvages et traducteur de L'escrime dans la peau de Sergei Golubitsky (préfacé par Erwann Le Pechoux) et de The Master's Notebook de Rémy Delhomme.
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Re: Demain dès l'aube...
#5
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FLANCONNADE (de la). La Flanconnade est un coup que les anciens tiraient dans le flanc ; aujourd'hui on l'appelle liement, parce que le coup peut se diriger dans quelque partie du corps que ce soit, et quelle que soit la manière dont l'épée tourne autour de celle de l'adversaire ou en l'entraînant avec elle, car le coup peut arriver au corps aussi bien dans le haut que dans le bas. La feinte de flanconnade en était le menacé, à présent elle est appelée pression, parce que l'épée qui domine l'autre la presse.
M. Grisier, dans son traité d'armes, ne voit aussi dans la flanconnade qu’un liement d'épée, qui, partant de la ligne de quarte, se dirige dans la même ligne, mais plus bas que celle que l'on occupait, maîtrisant le faible de l'adversaire et ne se portant pas dans la ligne d'octave, comme on le croit généralement. Elle s'exécute, d'après ça savant démonstrateur, sans opposition de la main gauche, dans la ligne de quarte en tenant le faible de l'épée ennemie, de manière à agir constamment sur ce faible. On baisse la main, on remonte la pointe, on maîtrise alors si puissamment l'épée ennemie, que l'on opère sans effort l'effet du levier, et le désarmement est infaillible. Par ce moyen, on a encore l'avantage de pénétrer dans le vide qui existe ; car l'adversaire, ayant la main haute et bien couverte en quarte, offre par sa position toutes les sûretés désirables.
Ce coup se place avantageusement quand un tireur, couvert dans sa garde de quarte, développe un coup droit dans lequel sa main est beaucoup plus élevée que sa pointe ; alors le faible de son épée est opposé au fort de celle du pareur.
La flanconnade, tirée sur un coup ainsi dirigé, devient à peu près certaine. On comprend, dans ce cas, l'inutilité qu'il y aurait à se fendre. Mais, si on l'exécute sur un coup peu prononcé, le développement est nécessaire.
On pare la flanconnade tirée en riposte en tournant la main tierce, et dirigeant la pointe au corps, le fort baissé dans le faible adverse. Il est rare qu'on puisse tirer la flanconnade en attaque; il faut un trop grand point d'appui pour que la pointe ne se dérobe pas sur les armes, à moins qu'on n'ait affaire à un mauvais tireur qui livre son fer par une garde extrêmement dure et tendue, alors on peut croiser le fer, et dirigeant la pointe au corps. Sur ces sortes de gardes, le coup ne peut se parer à cause de l'excès de force qui ne permet pas d'obéir à temps.
La flanconnade tirée en attaque se pare, quand la garde n'est pas tendue, en cédant à la force, et laissant aller la pointe ; le fort du pareur passe par-dessus la pointe adverse, pour se trouver en quarte en dedans. Il faut bien faire agir le talon du fer sur le faible, c'est-à-dire ne faire le mouvement que de la main et très petit. Il y a une riposte de quarte superbe; la main, après cette parade; prend beaucoup de hauteur et de vitesse, parce qu'elle doit avoir du jeu, tournée qu'elle est presque tierce, à cause de l'angle qu'elle forme pour la parade, développer de longueur avec emploi de tous ses moyens, est le grand secret des armes, le meilleur moyen contre tous les jeux possibles. Il est incontestable que celui qui a l'art de gagner de vitesse dans un jour qu'on lui laisse, en développant de toute sa longueur, ne peut manquer d'obtenir la supériorité. Rien n'est plus beau ni plus difficile; c'est en cela que consiste le vrai principe de l'art des armes.
Toutefois, les anciens avaient compris la flanconnade, comme on la comprend aujourd'hui avec la seule différence qu'en tirant lé coup, ils portaient la main à gauche et découvraient le corps, qu'ils garantissaient par l'opposition de la main gauche; par ce mouvement à gauche, ils profitaient mieux du vide offert, et n'avaient presque aucun contact avec la lame adverse.
Maintenant, on n'emploie plus guère la flanconnade comme autrefois; le découvert où elle laisse le corps et la nécessité absolue où elle met le tireur d'opposer la main gauche, l'ont fait avec raison trouver dangereuse; dans les mêmes circonstances, on lui préfère, comme il est dit plus haut, le liement d'épée dans la ligne de quarte. Il n'est pas mauvais cependant de faire connaître aux élèves les deux manières. Voyez Flanconnade des anciens (de la).

FLANCONNADE DES ANCIENS (de la). Depuis Charles Bernard, en 1653, jusqu'à La Boëssière, en 4 84 8, il a été question de la flanconnade dans tous les traités d'escrime comme d'une botte ou d'un coup à part. La flanconnade, tomme le nom l'indique, se dirige au flanc; elle se fait communément en riposte, après une parade de quarte. Le tireur emploie de la force, comme s'il voulait remettre l'épée au corps sans se relever. Exemple :
Le professeur, dans le courant de la leçon, commandera de parer le contre de tierce et quarte, puis dira: « Si je force la main haute, vous tenez le faible avec votre fort, c'est-à-dire, que vous avez écarté la pointe adverse de la ligne du corps, baissez alors votre pointe en la dirigeant au flanc, portez la main un peu à votre gauche, afin que la pointe adverse soit hors de la ligne de votre corps, ployez le bras gauche, pour opposer avec la main à ce que la pointe ne revienne. » Le dos de la main doit être du côté du corps, et le bout des doigts vers la terre. La flanconnade s'emploie beaucoup contre les mauvais jeux, lorsqu'on tire bas en mettant de la force; cette force, au moyen du croisé et de l'opposition de la main gauche, fait que le fer pris et tenu comme dans un étau.
Après la flanconnade, on se relève en liant le fer au contre de quarte, il s'en- suit qu'on peut faire le coupé, parce que souvent l'épée adverse se trouve basse, au point de livrer la pointe; si ce n'est pas le coupé, c'est au moins un coup droit provoqué par le grand jour. Il est rare qu'on puisse tirer la flanconnade en attaque, il faut un trop grand point d'appui, pour que la pointe adverse ne se dérobe pas sur les armes; mais si l'on a affaire à un tireur qui ait une garde extrêmement tendue et beaucoup de dureté, on aura le temps de développer ce coup en opposant la main gauche tout de suite.
La flanconnade en attaque se pare en obéissant à la force, ou cédant en laissant aller sa pointe, ou lorsque le fort du pareur passe par-dessus la pointe adverse pour se retrouver en quarte.
Il y a une riposte de quarte d'autant' plus belle que la main, après la parade sur la flanconnade, prend beaucoup de hauteur, de jet et de tour. Quand la. flanconnade est tirée en riposte, il n'y a d'autre moyen de la parer que de tourner la main tierce en dirigeant la pointe au corps, le fort baissé dans le faible adverse. Voyez Flanconnade (de la).
Nota. En omettant l'opposition de la main gauche, cet article serait bon à être exécuté.

Dictionnaire raisonné d’escrime, J-A Embry, 1859

Date de publication : 08/04/2012 11:16
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Re: Demain dès l'aube...
#6
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Nairolf a écrit :
"Quarte et septime sont du même côté donc ça coincerait je pense ! Impossible de lier de quarte en septime sans lâcher la lame adverse me semble-t-il. Mais je me trompe peut-être sur la définition du croisé."

==> Le liement est une prise de fer qui se termine dans la ligne diamétralement opposée !

Date de publication : 14/04/2012 14:46
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Re: Demain dès l'aube...
#7
Fait partie des meubles
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Pour le croisé l'opposition est réalisée par la coquille en rabattant la pointe adverse. De gaucher à droitier le croisé de sixte fonctionne mieux (sixte croisé octave).
La flanconnade n'est pas à mon avis tout à fait un croisé dans le sens ou on peut la réaliser en contournant la lame adverse (tout en esquivant la pointe adverse du buste).

Date de publication : 14/04/2012 16:06
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