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De l'épée au fleuret
#1
Bavard
Bavard


Informations utilisateur
Après m'être lancé assez tardivement dans l'escrime (à plus de 40 ans), et après deux ans de pratique de l'épée, j'ai décidé de « creuser » un peu plus les choses en m'initiant au fleuret. Je compte bien continuer à pratiquer l'épée, qui m'apporte beaucoup de plaisir du fait de l'absence de convention et du fait que tout le corps est une cible. Mais, par ailleurs, j'ai envie de goûter au côté conventionnel du fleuret, à cet aspect de « conversation organisée des aciers » ; cela rejoint aussi mon désir d'apprendre à la fois l'esprit, la technique, le règlement et l'arbitrage, à la fois par envie personnelle et pour pouvoir m'impliquer plus avant dans la vie de notre club.

J'aimerais savoir si d'autres personnes, par ici, ont suivi un cheminement similaire, et si elles voudraient partager leurs expériences et leurs réflexions.

Date de publication : 02/07/2010 18:18
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Re: De l'épée au fleuret
#2
De passage
De passage


Informations utilisateur
BONJOUR moi j ai 18 ANS et j ai commencer l escrime a 12 ANS en club j ai donc commencé direct par de l épée et je n ai jamais fait de fleuret mais j aimerai vraiment essayer cette arme pour la technique !

Date de publication : 02/07/2010 18:54
DS

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Re: De l'épée au fleuret
#3
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Je n’ai pas le même parcours mais comme j’ai tendance à croire qu’un vrai escrimeur doit savoir pratiquer toutes les armes, j’ai quelques réflexions à proposer sur ce sujet.
Plutôt former à l’origine au fleuret, je peux passer du fleuret à l’épée et vice versa. Toutefois, je remarque que mon "épée" est beaucoup plus déréglée par la transition que mon "fleuret". En clair, le temps d’adaptation pour retrouver la technique spécifique de l’épée est plus grand.
J’ai cherché l’explication et le moyen d’y remédier. Je vais vous livrer ma conclusion : je tiens à préciser que je reste sur l’essentiel, qu’il y aurait plus à dire.

Il y a un point essentiel qui me crée la difficulté, et il se trouve au niveau du bras. A l’épée, le placement de la pointe et sa précision sont essentiels : il s’agit d’être capable de toucher une cible mobile grande comme une pièce de 1 euros. Au fleuret, la cible est plus large (paradoxalement) donc on va plutôt chercher la vitesse (ou éventuellement la force, mais en second lieu). Qui plus est, au fleuret, on craint la parade, d’où la nécessité d’approcher sa pointe en toute terminaison de l’attaque.

Cela a des conséquences sur la "biomécanique" du bras.
Au fleuret, pour aller vite, quand on attaque, on lance la main en avant et l’épaule suit et se bloque à la fin de l’extension du bras (si elle est complète). D’ailleurs, ce n’est pas systématique, mais si on observe bien on peut voir le coup d’épaule finale du fleurettiste à la fin de l’attaque.
Conserver ce mécanisme à l’épée est une catastrophe parce que c’est une arme de précision. Il faut absolument limiter le nombre des axes en mouvement lors de l’attaque. On peut être précis si on a un axe qui fonctionne mais c’est très difficile si on en a trois (axe de l’épaule + axe du coude + axe du poignet, sans parler d’autres mouvements du corps). Donc à l’épée, il s’agit d’abord de fixer l’axe de l’épaule en premier, puis on peut se concentrer sur les autres axes pour conserver sa précision. D’ailleurs si on préfère le contre de sixte à l’épée, c’est parce qu’il permet de n’utiliser qu’un axe, celui du poignet, et de garder sa précision (là où la quarte conduit à utiliser deux axes).

Tout ce dosage est très subtil, et c’est plus facile à dire qu’à faire.
Évidemment, j’ai utilisé le gros mot de biomécanique, vous vous voudrez bien considérer que je m’exprime à partir d’une expérience personnelle et non de données scientifiques. J’essaie d’exprimer un ressenti et de le transformer en mot. Pas évident. C’est un peu la recette que j’essaie d’appliquer pour les transitions difficiles entre les deux armes.

Date de publication : 02/07/2010 19:04
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Re: De l'épée au fleuret
#4
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
A peu pres d accord avec toi mais il y a aussi et surtout une notion de distance non negligeable entre la pratique de l'épée et du fleuret ! En effet la distance de corps au fleuret va poser des petits problemes si on ne s adapte pas rapidement à l'epee ; il faut donc travailler plus loin à l'épée car la premiere cible est la main ;
quant au contre de sixte il est effectivement preferable de l'utiliser à l'épée mais surtout d'ordre tactique car il permet de sortir immediatement la pointe de l'adversaire,contrairement à la parade de quarte ! sans vouloir dire qu'une arme est plus facile ou plus difficile à pratiquer ,elles sont differentes techniquement ,tactiquement,physiquement et mentalement mais paradoxalemment elles restent complementaires car ca reste avant tout de l'escrime

Date de publication : 03/07/2010 10:35
deviens ce que tu es
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Re: De l'épée au fleuret
#5
Dort sur place
Dort sur place


Informations utilisateur
D'expérience, j'ai constaté qu'il était bien plus facile de passer du fleuret à l'épée que l'inverse.
Ce n'est pas à cause des gestes techniques, qui sont semblables, mais surtout à cause de la convention du fleuret qui est très difficile à assimiler en mode réflexe.

Un épéiste a comme réflexe principal quand on l'attaque de faire un coup d'arrêt aux avancées, en gros le bras. Son problème est que ce réflexe bien ancré est totalement contre-productif au fleuret, car un adversaire fleurettiste va en profiter avec des attaques directes prioritaires.

Un fleurettiste a comme réflexe principal quand on l'attaque de parer, ce qui expose sa main à l'épée, et il relâche le fer de l'adversaire après la parade, lui autorisant une double. Mais il sait aussi placer une contre-attaque, geste d'épéiste.
De plus, son adversaire épéiste ne le touchera pas à chaque parade, et sera souvent décontenancé par l'enchainement rapide parade-riposte, ce qui réduit son avantage.
C'est la touche au pied qui est la moins facile à assimiler par le fleurettiste, mais pas mal d'épéistes sont dans le même cas.

Date de publication : 04/07/2010 11:16
A la fin de l'envoi, je louche.
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Re: De l'épée au fleuret
#6
Accro
Accro


Informations utilisateur
J'ai 23 et ai pratiqué l'épée durant 8 ans avant de m'arrêter 5 ans pour mes études.
J'ai repris l'escrime cette année et au décidé de me mettre au fleuret.

La saison finie je ne sais pas ce que je vais faire à la saison prochaine car j'ai un peu de mal à m'adapter à cette nouvelle arme.
Je suis assez orientée compétition et je pense qu'il va me falloir encore un peu de temps avant de m'amuser
sur la piste avec cette arme...


Concernant mes défauts, au début j'avais du mal à partir sans prendre le fer même si je savais que ça ne servait "à rien" avec la convention.
Je me suis un peu améliorée sur ce point.

Mais dans ma tête d'épéiste c'est trop dangereux de partir sans prendre ou écarter le fer.
De même, pour moi la parade... doit parer, c'est à dire empêcher l'arme adverse d'atteindre la cible alors que j'ai plus eu l'impression qu'au fleuret elle est juste là pour respecter la convention.


Tout ça sans compter mes gros problèmes de contre-attaques... que je suis très fière de placer , qui sont bien jolies mais qui ne servent strictement à rien dans la plupart des cas (j'en ai quand même placé 2 aux France)

J'ai aussi eu l'impression que les fentes ne sont pas aussi poussées au fleuret qu'à l'épée (mais ça, ça peut venir de la reprise après 5 années sans escrime et du manque de souplesse qui en découle...)


Sinon l''avantage du fleuret est qu'on acquière une certaine aisance/rapidité au niveau des jambes que j'ai ressenti quand, à l'occasion je suis repassée à l'épée.


Pour conclure je pense que si c'est juste pour le plaisir ça vaut le coup d'essayer, on s'amuse bien aussi au fleuret

Date de publication : 04/07/2010 16:19
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Re: De l'épée au fleuret
#7
Bavard
Bavard


Informations utilisateur
Merci pour ces diverses réponses. Vous éclairez, par vos retours d'expérience, mes questionnements théoriques.

Citation :
(ensiludium)j’ai tendance à croire qu’un vrai escrimeur doit savoir pratiquer toutes les armes

Sans vouloir froisser qui que ce soit dans le forum, je dirais que, dans ce cas, je n'approcherai jamais de la qualité de « vrai escrimeur », par le simple fait que je n'ai aucune attirance pour la pratique du sabre. Ce n'est, en aucun cas, un jugement de valeur de ma part, mais le simple exposé d'un non-goût pour cette arme, et de l'absence totale d'envie de l'essayer.
Ceci dit, je me fais déjà grand plaisir à l'épée, et je pense que j'en trouverai aussi au fleuret (en tout cas, c'est une arme qui me tente beaucoup, désormais).

Citation :
(durandal) sans vouloir dire qu'une arme est plus facile ou plus difficile à pratiquer ,elles sont differentes techniquement ,tactiquement,physiquement et mentalement mais paradoxalemment elles restent complementaires car ca reste avant tout de l'escrime

Ce sont ces différences et complémentarités qui m'intéressent, en particulier du point de vue intellectuel, du point de vue de l'esprit de la pratique de l'une et de l'autre.

Et je me rends bien compte, même sans expérience pratique, que l'escrime à l'épée et l'escrime au fleuret sont, aujourd'hui, deux écoles dont l'esprit et le corps sont sensiblement différents, en ce qu'elles conditionnent des mouvements et des tactiques préférentielles et excluent des mouvements et tactiques « inutiles » ou « faux » (je porte sciemment ces qualificatifs entre guillemets), comme le signalent aussi Velizien et Rambou.

Citation :
(ensiludium) Plutôt former à l’origine au fleuret, je peux passer du fleuret à l’épée et vice versa. Toutefois, je remarque que mon "épée" est beaucoup plus déréglée par la transition que mon "fleuret". En clair, le temps d’adaptation pour retrouver la technique spécifique de l’épée est plus grand.
J’ai cherché l’explication et le moyen d’y remédier. Je vais vous livrer ma conclusion : je tiens à préciser que je reste sur l’essentiel, qu’il y aurait plus à dire.
[...]

Ce développement m'a particulièrement intéressé, car il m'a ouvert les yeux sur l'influence concrète de la convention ou de la non-convention (et donc des contraintes qu'impliquent l'une et l'autre arme, respectivement) à la fois sur l'esprit et sur le corps (la biomécanique du bras et de ses articulations).

Et si je peux me permettre d'enchaîner sur une question « pointue » (c'est le cas de le dire...), j'aimerais avoir des éclaircissements sur un point dont vous soulignez le caractère paradoxal :
Citation :
(ensiludium) A l’épée, le placement de la pointe et sa précision sont essentiels : il s’agit d’être capable de toucher une cible mobile grande comme une pièce de 1 euros. Au fleuret, la cible est plus large (paradoxalement)


Date de publication : 05/07/2010 20:02
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Re: De l'épée au fleuret
#8
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Citation :
XavierC a écrit :
(la biomécanique du bras et de ses articulations).

Encore une fois, c’est une analyse et une sensation personnelle. Je ne suis pas sûr qu’il y ait tant de gens qui passent souvent d’une arme à l’autre, et pour ceux qui le font, qu’ils aient des difficultés.
Et puis cette analyse, même si elle se conçoit rationnellement, elle reste difficile à mettre en œuvre. Maîtriser ses mouvements pour que le mécanisme de déploiement du bras soit différent d’une arme à une autre, cela ne tient pas seulement du rationnel ou de la volonté.
Donc après, il faut utiliser de petits exercices pour justement facilité l’enclenchement du bon mécanisme.

Citation :
ensiludium a écrit :
Au fleuret, la cible est plus large (paradoxalement)

Objectivement, la surface valable au fleuret se limite au tronc alors qu’à l’épée c’est l’ensemble du corps (ou plutôt de l’équipement que l’on porte, à l’exception de l’arme).
Pourtant, quand on vise à l’épée, on ne vise qu’une surface qui est petite, alors qu’au fleuret on vise de manière plus globale donc une surface plus large.

Citation :
XavierC a écrit :
je n'ai aucune attirance pour la pratique du sabre.

Toutes les armes actuelles sont le résultat de compromis qui sont critiquables.
A mes yeux, le sabre est l’arme qui est la plus problématique. Non pas qu’elle fonctionne mal en terme de jeu, mais je trouve qu’elle s’éloigne de l’escrime dans l’esprit.
Pratiquer à un petit niveau de temps à temps le sabre en non-électrique, je pense que c’est intéressant. Mais quand on tombe dans l’électrique et du niveau plus élevé, il y a des choses que ne sont plus très orthodoxes qui se produisent.

Date de publication : 06/07/2010 11:45
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Re: De l'épée au fleuret
#9
Habitué
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Informations utilisateur
je ne pense vraiment pas comme vous
je pratique l escrime depuis mais 8 ans j en ai 32
je trouve le sabre plus ludique que l epee et le fleuret
j ai commencer au 3 armes mais comme pas mal d escrimeur j ai commencer au fleuret pour apprendre les bases et je n ai eu aucun mal a pratiquer l epee et le sabre qui se complete

Date de publication : 09/07/2010 14:14

vive le nord
mais vrai amis se reconnaitront
j ai horreur des focus
j admir beaucoup mes formateurs et je les en remercies
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Re: De l'épée au fleuret
#10
Accro
Accro


Informations utilisateur
Un escrimeur c'est un tireur aux 3 armes.

Le sabre ne s'éloigne pas de l'escrime, elle s'éloigne de la notion de duel !! C'est une arme de cavalerie, de guerre... Bien loin des passes et froufrous des autres armes. Mais sinon c'est bien de l'escrime, toucher sans se faire toucher... Sur un cheval, tuer sans se faire tuer !

Date de publication : 09/07/2010 18:05
Morkem
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Re: De l'épée au fleuret
#11
Habitué
Habitué


Informations utilisateur
Citation :
chti74 a écrit :
je trouve le sabre plus ludique que l epee et le fleuret

C’est bien ce que je reproche au sabre : s’éloigner de l’escrime pour chercher d’abord le ludique.

Citation :
Morkem a écrit :
Le sabre ne s'éloigne pas de l'escrime, elle s'éloigne de la notion de duel !!

Non, je ne suis pas d’accord, et il faut tout reprendre à la base.

D’abord, l’escrime, c’est un combat à l’arme blanche : c’est comme ça, c’est historique, que cela plaise ou non. C’est devenu un sport par la suite.
Et ça, c’est très important. Parce qu’il est des activités qui viennent du ludique avant de devenir sport. Par exemple, prenez le bowling : lancez des boules sur des quilles pour les faire basculer, c’est un jeu qui existe au minimum depuis le Moyen-âge et qui est pratiqué de manière constante. Le bowling, c’est la sportivisation au XIXe siècle d’une activité ludique. On codifie et règlemente la pratique pour l’harmoniser et on construit un système compétitif : c’est ça le phénomène de sportivisation né au XIXème siècle. Mais à la base du bowling, il y a une multitude de pratiques ludiques dont perdurent encore certaines formes tel le bouloir wallon ou flamand.

Or, la base de l’escrime, ce n’est pas une activité ludique mais des techniques de combat. Tout ce qu’on appelle sport de combat (escrime, boxe, karaté, judo…) ont une base qui n’est pas une base ludique mais martial. Cela change tout. Pour une activité ludique, vous faites ce que vous voulez. Dans un sport de combat, vous gardez toujours un fondement qui est le combat : vous ne faites plus ce que vous voulez, vous vous contentez d’encadrer un combat par des règles de sécurité qui font qu’il n’y aura pas de dommages pour les pratiquants.
Qu’il vous plaise d’introduire des règles destinés à rendre la pratique plus ludique, c’est toujours votre droit, mais il ne faut pas déplorer qu’on finisse à un moment par vous dire que vous vous éloignez du combat, donc de l’escrime.

Et ce type de débat, il existe dans tous les sports de combat : sauf en escrime, ce qui me paraît un peu suspect.

Pour finir, un mot sur escrime et duel. L’escrime, c’est le combat à l’arme blanche, et l’escrime actuelle est fondée sur un type de combat, le combat duel. Et encore, c’est plus précis que cela, c’est fondé sur un type de duel précis qui apparaît au 16ème siècle (pour le fleuret) et au 19ème siècle (pour l’épée et le sabre). Donc, l’escrime actuelle reste justement collée à cette notion précise de duel. Elle pourrait parfaitement s’en éloigner : mais elle ne pourrait jamais s’éloigner de la notion de combat sauf à se trahir et devenir autre chose qu’on ne saurait qualifier d’escrime.

Date de publication : 10/07/2010 11:42
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