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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#31
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Citation :
fourbisseur a écrit :
A-t-on une idée de ce qu'était la convention à l'origine ? existe-t-il des traités de " la convention" sur sa naissance et son évolution ? A-ton déjà fait des comparaisons avec d'autres conventions telles que l'annonce des coups portés dans le " Kendo" ?

C’est une question PASSIONNANTE et totalement négligée.

Imagine : qu’y a-t-il dans les traités d’escrime ? Des explications sur la manière de porter une botte, sur les parades, sur les gardes, sur la manière de se déplacer... Le traité d’escrime est dans un optique soit plutôt de combat, soit plutôt d’entraînement/jeu.
Or, dans cette dernière optique, le traité d’escrime n’explique jamais ou très peu les conventions adoptées. OR, c’est essentiel pour comprendre la technique qui est expliqué par ailleurs. Imagine qu’on te donne un traité de fleuret, mais où à aucun moment tu ne peux comprendre la convention du fleuret. Eh bien, il y a quelque chose qui t’échapperait ou te semblerait peu claire.
Ces conventions varient sans doute beaucoup d’un type d’armes à une autre ; il faut tenir compte qu’il y a des impératifs de sécurité.
Ces traités qui visent entraînement/jeu, ils visent aussi à proposer un entraînement en vue du combat. Donc, comprendre les conventions c’est essentiel pour comprendre l’escrime d’une époque.
Or, sincèrement, les règlements étaient sans doute soit oraux soit parfois écrits, mais alors, pas forcément conservé en archive.
D’où un certain flou : mais il y a peu être des archives oubliées quelque part à exhumer !

C’est vrai qu’il y a le règlement du prix des deux épées à Toulouse en 1696 dans Labat ; par exemple : « Les coups sans intervalle ou à suite sont comptez jusqu’à deux bottes & sans plus, soit par reprise ou riposte, pourveu qu’il soit marqué en deux endroits. ».
Réfléchis à ce que cela veut dire : quand tu donnes deux coups à la suite en deux endroits différents, tu marques DEUX points d’un coup !!!!
C’est parfaitement logique dans le cadre d’un combat qui n’est pas au premier sang !

Citation :
fourbisseur a écrit :
Mais qu'en est-il du pot de beurre du sieur Vaucouleur ?

Patience, il vient. Pas tout d’un coup, on va faire durer le plaisir.
Je viens quand même de poster cinq fois de suite, en cinq minutes, presque cinq pages !

Date de publication : 13/03/2008 20:17
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#32
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**************************************************************
Et certes , il y a matière à lecture et à réflexion! Grattez le sport et vous retrouvez le jeu de la vie et de la mort . Merci pour toutes ses perspectives ...

Je vais essayer de trouver le mémoire de MMe Chabas sur le duel judiciaire : je confondais , je pense le duel judiciaire et l'ordalie dans ce dernier cas, c'était le pouvoir religieux qui fixait les modalités de l'épreuve ?

Et oui pour les bibliothèques virtuelles humanistes ! Une initiative à saluer et des humanistes à remercier ! pourvu qu'il s'en trouve encore longtemps ...

On distingue assez mal la marque sur le fer de la hallebarde :la représentation du port de l'arme voudrait la mettre en évidence ?

Plus simplement , c'est une question d'équilibre : le lansquenet est représenté courant ...

Date de publication : 14/03/2008 00:49
Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#33
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L'ordalie est une épreuve expiatoire. Le duel judiciaire un acte a valeur juridique. La différence est de taille.

Date de publication : 14/03/2008 02:58
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#34
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Citation :
pierre_al a écrit :
L'ordalie est une épreuve expiatoire. Le duel judiciaire un acte a valeur juridique. La différence est de taille.

Hum hum. pierre_al n'aime pas le droit, c'est de notoriété publique.
Le mot ordalie signifie étymologiquement : jugement. C'est un mode de preuve : ne pas lui voir de valeur juridique est donc curieux. Certes, il y a un fort aspect religieux : c'est jugement de Dieu : Dieu apporte son appui à celui qui est juste. Mais la distinction religieux/pas religieux, ce n'est peut-être pas si clair que cela, il y a un millénaire. Et il y a bien des conséquences juridiques.

Désigner l'ordalie comme une "Epreuve expiatoire", cela cloche aussi. Cela voudrait dire qu'il s'agit d'expier une faute. Or, pas du tout. L'ordalie est un mode de preuve : il s'agit de prouver qu'il y a eut faute, pas d'expier une faute, qui n'est pas encore avérée.
Certes, c'est une épreuve : être balancer pieds et mains attachés pour voir si on flotte et donc qu'on est innocent, c'est une épreuve.

Le duel judiciaire est une ordalie ; simplement, il n'y a uen ordalie n'est pas forcément un duel judiciaire.
Ainsi, déterminer qui ment qui dit la vérité peut conduire à un duel judiciaire, qui est une ordalie. Celui qui gagne a dit la vérité appuyé par Dieu (ex. Jarnac).
Mais si on vous accuse de sorcelerie : un coup de fer rouge pour voir si vous craignez le chaud. Si c'est le cas, c'est la preuve que vous êtes une sorcière. Oradlie, mais pas duel judiciaire.
Citation :

fourbisseur a écrit:
Je vais essayer de trouver le mémoire de MMe Chabas sur le duel judiciaire.

Pas évident ; peut-être dans un bibliothèque.
C'est vieux, très ! Regarde ce que son préfacier a osé écrire à l'époque : "Qu'une jeune femme, mère de famille par sucroît, s'intéresse au jeu des armes, n'est-ce pas un étonnant paradoxe ?".
duel judiciaire.
Citation :
fourbisseur a écrit:
Une initiative à saluer et des humanistes à remercier ! pourvu qu'il s'en trouve encore longtemps...

Rappelons qu'un humaniste est une personne qui fait ses humanités, c'est-à-dire qui étudie les textes anciens.
Citation :

fourbisseur a écrit:
On distingue assez mal la marque sur le fer de la hallebarde :la représentation du port de l'arme voudrait la mettre en évidence ?
Plus simplement , c'est une question d'équilibre : le lansquenet est représenté courant ...

Apparement le lansquenet tient sa hallebarde par la pointe. C'est une position intenable (qu'il court ou pas), compte tenu du poid de la hampe.
C'est donc soit une raison de commodité de représentation, soit il y a quelque chose de plus subtile qui nous échappe

Date de publication : 14/03/2008 14:39
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#35
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Citation :

fourbisseur a écrit:
Grattez le sport et vous retrouvez le jeu de la vie et de la mort . Merci pour toutes ses perspectives...

Je crois qu'on peut gratter le sport, voir enlever la couche de poussière qui le recouvre, sans tomber dans le jeu de la vie ou de la mort.
La réflexion sur la convention en escrime a cessé. Or, c'est une question intéressante et il pourrait y avoir des modifications.
Les changements actuels au niveau sportif sont terriblement déprimants : on modifie l'escrime pour la faire passer à la télé (masque transparent ! tu parles), pas pour ceux qui font de l'escrime.
Et après tout, on pourrait, plutôt que de former des champions hyper-spécialistes d'une armes, former de vrais escrimeurs complets, capable de s'adapter à plusieurs armes et surtout à différentes conventions et conditions de combat.
On ne forme plus d'escrimeurs, on fabrique de sportifs pour le spectacle : c'est de l'escrime de spectacle.

J'émets une idée : A quand une compétition aux trois armes (relais à l'italienne, sur les armes, non sur les tireurs : un tireur-trois armes) ?

Date de publication : 14/03/2008 14:40
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#36
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"Cela est vrai comme les Suisses portent la hallebarde par-dessus l'épaule", se disait d'une chose fausse.(Littré) sinon qui connaîtrait cette marque de fabrique ? Ne dirait-on pas un "Ouroboros" qui encadre la petite figurine sur le fer de la hallebarde ?

L'Humanisme, dans un sens plus moderne : le développement des qualités de l'homme ...

Date de publication : 14/03/2008 14:55
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#37
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Il existe plusieurs représentations de proverbes soit en peinture , soit sous forme de gravures . Or cette gravure et la qualité du trait et du détail font penser à Dührer ....

Date de publication : 14/03/2008 15:01
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#38
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Et voilà ce qui arrive quand on prend trop vite la mouche : L’histoire vraie du sieur VAUCOULEUR.
Tiré d’une lettre de rémission : Texte original complet en français du XVIe siècle par Nicole Dufournaud.

Personnages :
* Vaucouleur
* André Labbé : un voisin de Vaucouleur
* Jean Bourel : un voisin de Vaucouleur
* Nicolas Le Breton, frère aîné de Vaucouleur, et François Simon
* Mathurin Le Blanc, Sieur de Clangueret
* Le second homme

Date : le 28 octobre 1530

Lieu : Lamballe, Côtes-d'Armor, Bretagne


A la Saint Simon de Judée, au vingt huitième jour d'octobre 1530, il était jour de foire en notre ville de Lemballe. Vaucouleur se trouva à Lemballe pour acheter, entre autres choses, du beurre. Il en acheta un pot pour lequel il loua les services d’un nommé André Labbé, l'un de ses voisins, pour le lui porter.

Et Vaucouleur partit et s'en alla à sa maison distante de Lemballe d'environ une lieue. Il chemina la nuit arrivée par la rue de Moepigne avec un nommé Jean Bourel. Par le haut de la dite rue arrivèrent un nommé Nicolas Le Breton, frère aîné de Vaucouleur, et François Simon, voisins de Vaucouleur. Vaucouleur les pria de l'attendre. Ils restèrent vers une croix, nommée la Croix dom Augustin Le Corgne, étant au sommet de la rue.

Vaucouleur s’arrêta pour attendre Labbé qui portait son beurre. En ces lieux arrivèrent alors deux hommes. Vaucouleur croyant que l'un d’eux fut André Labbé, il demanda si c'était bien Labbé. Alors l'un des hommes, inconnus à Vaucouleur en raison de l'obscurité de la nuit, et ayant un bâton de défense appelé bâton à deux bouts, dit avec des paroles arrogantes :
– « Etes-vous gardien du chemin ? » levant son bâton duquel il frappa en épargnant Vaucouleur.

L’inconnu approchant de Vaucouleur dit par telles paroles :
– « Regardez ce que je vous eusses fait si je ne vous eusses connu ! Vous étiez mort. »
Sur quoi Vaucouleur dit, mettant la main sur son épée :
– « Nous ne sommes point gardien du chemin ! » et qu'il se défendrait.

Et l’homme inconnu ayant le bâton à deux bouts, dit jurant dieu par telles ou semblables paroles :
– « Ha ! la chair dieu ! Avez-vous mis la main sur l'épée ? »

Et l’inconnu au bâton à deux bouts et Vaucouleur eurent alors des paroles rigoureuses. Vaucouleur ayant son épée nue, ils se frappèrent de plusieurs coups à tel point que l’homme qui avait le bâton à deux bouts tomba à terre. Étant ainsi tombé, Vaucouleur lui donna un coup ou deux de plat d'épée sur les épaules et sur le dos.

Et durant qu'ils se donnaient des coups, Simon et Le Breton s'en allèrent et l'un d’eux dit en s'en allant :
– « Clangueret ! Clangueret ! ».

Et pendant ce conflit, le chapeau de Vaucouleur chut. Vaucouleur le ramassa. Alors, le second homme, qui était avec celui qui avait le bâton à deux bouts, prit Vaucouleur par derrière disant vouloir les garder d'avoir différend. Vaucouleur se débarrassa du second homme, et alors ce second homme s'en alla avec son chapeau. Vaucouleur lui courut après pour avoir son chapeau et lui donna un coup de plat d'épée, par lequel il lui coupa une partie de son sayon. Alors, l’homme laissa le chapeau de Vaucouleur. Et après cela et à l'instant l’homme au bâton à deux bouts, se levait, et dit à Vaucouleur :
– « Vous m'avez fait un méchant tour, je ne le vous eusse pas fait ! »

Vaucouleur voyant alors que c'était Mathurin Le Blanc, Sieur de Clangueret, il lui dit que cela avait été en se défendant. Et Vaucouleur s'en alla avec Simon et Le Breton, auxquels il dit :
– « Clangueret ne me doit point appeler gardien de chemin ! », Vaucouleur ne pensant toutefois pas l'avoir blessé.

Vaucouleur s'en alla à La Roche Richard en la maison d'un de ses parents et fut cette nuit au charivari pour prendre des oiseaux.

Et le matin, il était encore couché au lit, lorsque Simon alla à lui et lui dit que Clangueret était mort. A l'occasion de quoi, Vaucouleur envoya quérir son cheval et sa selle, et se fit fugitif.

Il fut trouvé que lors du conflit et débat, Le Blanc avait eu un coup de taille sur la tête et des coups de plat d'épée dans le dos et épaules et qu'en raison dudit coup de taille, il était décédé dans les deux ou trois jours après.

Date de publication : 14/03/2008 22:56
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#39
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Quel régal ! Et que l'éclairage public a du bon ! Quel menteur ce Vaucouleur qui dit ne pas connaître Clangueret et celui-ci , je le vois bien , grand mangeur de charrettes ferrées " regardez ce que j'aurais pu vous faire si je ne vous avais pas reconnu ..." Hors donc Labbé garde le pot de beurre . Etait-il si lourd que Vaucouleur ne le pût porter ?

Quelles expressions savoureuses ! à comparer aux bouillies langagières insipides que l'on sert dans les étranges lucarnes ...

Etait-ce un bâton ferré aux deux extrémités ?

Date de publication : 15/03/2008 01:11
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#40
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Citation :

fourbisseur a écrit:
le pot de beurre . Etait-il si lourd que Vaucouleur ne le pût porter ?

Moi-même qui suis très riche, je dispose de petit personnel pour lasser les lacets de mes souliers.
Citation :

fourbisseur a écrit:
Quel menteur ce Vaucouleur qui dit ne pas connaître Clangueret

C'est ce qui est patent dans ces deux lettres de rémission.
Ceux qu'on grâcie sont de fiefés coquins. Mais la lettre de rémission a pour objet de les laver de leur culpabilité. D'où, un discours manifestement en leur faveur mais des faits qui malgré tout parlent contre eux.
J'essaierai de mettre d'autres lettres.
Citation :

fourbisseur a écrit:
Etait-ce un bâton ferré aux deux extrémités ?

Oui, arme peu coûteuse et très efficace pour qui sait la manier. Le bâton anglais médiéval, le quarterstaff est bien connu ; on conserve également des techniques de bâtons en France, avc ne belle tradition. Mais il est vrai que la symbolique du bâton n'est pas la même que celle de l'épée.

Date de publication : 15/03/2008 14:22
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#41
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.... et fut cette nuit au charivari pour prendre des oiseaux ....?

Date de publication : 15/03/2008 14:57
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#42
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Citation :

et fut celle nuyt au charivary pour prandre des ouayseaulx.

Langage et pratique du XVIe siècle en Bretagne.
Charivari : c'est un mot de notre vocabulaire = vacarme.

Donc, Vaucouleur a été faire du vacarme pour attraper des oiseaux.

L'idée qui m'est immédiatement venue c'est un chasse au filet des oiseaux. C'est peu pratiqué de nos jours où l'on a des armes à feu précises, mais à l'époque, chasser des oiseaux de petite taille, cela ne pouvait se faire qu'au filet ou à l'oiseau de proix.

J'ai cherché un peu sur internet : ce sont des techniques perdues : sauf pour la palombe ou pour le braconnage quand on ne veut pas se faire répérer par un coup de fusil.
Ceci me semble bien correspondre à ce qu'a fait Vaucouleur cette nuit là : La jouche

Date de publication : 15/03/2008 18:32
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#43
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pour répondre à mhewer à propos de "garde enrobante" :
le terme est bien sûr impropre, et j'aurai pu choisir enveloppante ou en corbeille, ce qui eût été mieux ?
En fait la réponse à ma question est sur la photo : c'est une garde en S (ni quillon simple ni corbeille).
Et les développements de ce sujet me paraissent bien intéressants pour (je me répète) le béotien que je suis.

Date de publication : 17/03/2008 11:54
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#44
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Cette garde en S permet une utilisation proche du messer et du dusack.

Date de publication : 17/03/2008 12:48
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#45
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Citation :

mhewer a écrit:
Cette garde en S permet une utilisation proche du messer et du dusack.

Quelle est l'utilité d'une telle forme de garde, en S, plutôt que des quillons courts et droits ?

Date de publication : 17/03/2008 21:05
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#46
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La garde en S vu du dessus sert a empècher la lame de retomber sur les mains, notamment lorsque l'on remonte brusquement l'arme en couronne. Ca contrarie aussi beaucoup les coups crâniens.

Date de publication : 17/03/2008 21:46
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#47
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Oui, alors plutôt, pourquoi pas une garde avec deux boucles fermées.
Pourquoi ces boucles ouvertes qui forment un S ?
Est-ce que l'ouverture dans la garde permet de coincer la lame adverse ?
Cela créée une asymétrie dans la garde : est-ce que cela sert à quelque chose ?

Date de publication : 17/03/2008 22:26
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#48
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Dans les lettres de rémission de Rennes et de Normandie, il est très souvent question de " mandoce" ou "mandocine" . Quelle était cette arme ? Le nom serait-il dérivé de Mendoza l'Espagnol ? Etait-ce une arme régionale? une sorte de dague ?

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Date de publication : 26/03/2008 18:42
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#49
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Citation :

fourbisseur a écrit:
il est très souvent question de " mandoce" ou "mandocine" . Quelle était cette arme ? Le nom serait-il dérivé de Mendoza l'Espagnol ? Etait-ce une arme régionale? une sorte de dague ?


"MANDOUSSIANNE, mandocine, mandosiane : arme que Nicot dit être plus courte que l'épée et plus longue que la dague ; épée fort courte appelée de la sorte suivant le Duchat ; apparement de quelque seigneur espagnol de la maison Mendoce ou de Mendosse, qui en avait inventé l'usage" - Glossaire de la langue romane de Jean Baptiste Bonaventure de Roquefort, 1808

"MAIN... A quoy semblent se conformer, & le nom de poignard, qui est formé de poing, parce que ceux qui le portent y ont communéement en parlant la main dessus (si on ne vouloit dire qu'il vint de poindre) & le nom de Mandoussiane, qui est vne sorte de courte espée & large, & ces manieres de parler, venir l'espée au poing, mettre la main à l'espée, auoir bien les armes en la main" Estienne Nicot, Thresor de la langue françoise, 1606

"DAGUE, f. penac. Est une maniere de courte espée, d'un tiers presque de la deüe longueur d'une espée, qu'on porte d'ordinaire, non avec pendants de ceinture à espée, ne pendant du costé gauche (pour les droitiers) ainsi qu'on fait l'espée: ains attachée droite à la ceinture du costé droit, ou sur les reins: Laquelle ores est large, et à poincte d'espée, ores est façonnée à deux arestes entre les trenchans, et à poincte plus aiguë, Semispatha, Vegece au liv. 2. ch. 15. Telle aussi la portoient ceux qui estoient pesamment armez és camps, et armées des Romains, comme il se voit és arcs triomphaux d'iceux, à ce qu'on ne prenne pas ce mot Semispatha, ne pour la mandoussiane, qui est plus courte que l'espée, et plus longue que la dague, ne pour le coutelas dont les bandoliers et autres de leur qualité usent à present." Estienne Nicot, Thresor de la langue françoise, 1606


google est mon ami.

Date de publication : 26/03/2008 21:04
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#50
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Ah oui! d'accord ! une arme passe-partout qui devait être assez répandu dans toutes les couches de la société ,mais l'origine espagnole est intéressante dans cette région du royaume .....Merci ArtMartial pour ces précises interventions et en reconnaissance , tiens, je me lance dans la transcription de l'affaire du sire de La Tribouille: toujours 1532 , toujours l'épée, toujours la furie .... A moins que vous ne trouviez le sujet lassant ....

Date de publication : 26/03/2008 21:14
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#51
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Citation :

fourbisseur a écrit:
A moins que vous ne trouviez le sujet lassant ....

En lisant ces lettres de rémission, on apprend sur l'escrime : comment elle se pratique, dans quel contexte...
En regardant les JO à la télé, on apprend sur le sport.
Personnellement, je m'intéresse à l'escrime, pas au sport.

Date de publication : 26/03/2008 21:24
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#52
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Je trouve que ces lettres sont une formidable machine à voyager dans le temps et dans la psychologie de nos "ancêtres"

Si l'observation constitue un outil de progrès dans tous les sports ,il me semble qu'il faut d'abord pratiquer le sport pour apprendre le sport .

Ce qui fait que l'escrime de 1530 et l'escrime des lettres tout court nous est à jamais inabordable autrement que par le texte ...

Mais la passion loge aussi bien dans un bel assaut sportif ....

Date de publication : 26/03/2008 21:53
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#53
Fait partie des meubles
Fait partie des meubles


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Citation :
Ce qui fait que l'escrime de 1530 et l'escrime des lettres tout court nous est à jamais inabordable autrement que par le texte ...

Il est possible de l'aborder, et d'essayer de la retrouver. On ne pourra pas savoir si ce que l'on pratique est vraiment conforme à ce que faisaient nos ancêtres, mais les moyens existent de pratiquer cette escrime, et de remettre en mouvements les passes décrites dans les livres, en combat d'opposition.

Date de publication : 26/03/2008 23:01
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#54
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Remettre les passes en mouvement ,c'est déjà bien et passionnant !mais ,heureusement d'ailleurs, il n'est plus question d'escrime de vie ou de mort ! Sur votre site Odel les moyens d'approcher l'escrime de combat sont bien décrits et donnent envie d'essayer .
Voici donc l'histoire de Guillaume de La Trémouille : A QUOI SERVAIT UNE EPEE EN 1532 .....

Date de publication : 27/03/2008 08:35
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
#55
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Rémission pour Guillaume de la Tribouille 1532

(Traduction et adaptation libres et qui ne prétendent pas à l’exactitude la plus exacte …)

…..Nous avons reçu l’humble supplique et requête des parents et familiers de Guillaume de la Tribouille, jeune gentilhomme âgé d’environ 22 à 23 ans, comme quoi depuis près de six mois, un nommé Jehan de Pouez également gentilhomme, jeune frère du Seigneur de La Moricière avait conçu une haine sans raison contre le dit de La Tribouille. De stature moyenne, celui-ci n’aurait pu résister aux folles entreprises dudit Jehan de Pouez, homme plus grand, fort et puissant que quiconque de cette contrée et beaucoup plus que le dit de La Tribouille.

En son absence, plusieurs fois et devant plusieurs personnes, de Pouez avait menacé d’outrager et de tuer de La Tribouille s’il le pouvait rencontrer à son avantage .Et souvent il était allé le chercher en la paroisse de Saint Colombain ayant parfois une hacquebute, de la mèche et du feu et d’autrefois une arbalestre. Dans cette paroisse se trouve la maison de Bezons, lieu d’habitation principal des parents dudit de La Tribouille. C’est ainsi que celui-ci avait eu connaissance de ce que de Pouez se targuait de faire et qu’il allait répétant de jour en jour.

En raison de ces menaces, le dit de La Tribouille qui n’était pour résister à la force et aux folles entreprises dudit de Pouez, coutumier de mettre ses menaces à exécution, avait du prendre des précautions .De peur d’être tué ou blessé, lorsqu’il sortait de la maison de Beczons pour ses affaires, il était contraint de porter et de prendre sur lui quelque pourpoint d’escaille.

Le dit Pouez, suivant sa mauvaise idée, décida de mettre celle-ci à exécution le jour et fête passés de la décollation de mon seigneur Saint Jean Baptiste le 29ème aôut dernier, jour de foire et de marché public au bourg Saint Jean de Corcoué sous notre juridiction de Nantes.
A cette occasion viennent en ce lieu plusieurs personnes de diverses contrées tant pour le commerce que pour la Saint Jean. De La Trébouille ayant avec lui son serviteur que l’on appelle le Goujat partirent au matin de la maison de Beczons après le dîner et prirent le chemin du bourg de Corcoué où se tenait la foire à une lieue environ de Saint Jean de Corcoué.

De La Tribouille et son dit serviteur portaient chacun son épée comme d’habitude et Goulat une arbaleste, des matraz et une vire sur le côté duquel il portait l’arbalète bandée.
Vire, f. penac. Est une espece de traict d'arcbaleste, lequel tiré vole comþme en tournant.

A midi, alors que de La Tribouille était en train de marchander à la foire du fil de corde d’arbalète à un mercier demeurant à Vieillevigne, dénommé Jehan Landreau, arriva Jean de Pouez auquel ledit de La Tribouille ne pensait nullement.

De Pouez se tourna vers Goujat et mit la main sur la clef de ladite arbalestre et la détendit de telle façon que parties de la corde rompit. Il demanda alors au serviteur ce qu’il en voulait faire et si c’était à lui de porter arbaleste, à quoi le serviteur répondit qu’il n’en voulait mal faire.
A la détente de l’arbalète, de La Tribouille se retourna et de Pouez, incontinent, lui faisant face, le prit et le saisit au collet et aux manches de sa robe lui disant « tu es armé » en le frappant sur les épaules. Se voyant ainsi prisonnier de du Pouez si grand, si puissant et se souvenant de ses précédentes menaces, il tira un petit poignard qu’il avait au côté et fit mine de frapper et de fait s’efforça de frapper de Pouez qui le lui ôta et se recula.

De Pouez et Goujat dégainèrent alors leurs épées et s’en portèrent quelques coups. Et comme le dit Goujat se retirait en bas vers la fontaine près de la foire, de Pouez s’adressa au dit de La Tribouille, l’épée nue, lui disant par telles ou semblables paroles : « tu es mort si tu ne dégaines ! » La Tribouille ainsi pressé par de Pouez épée nue en main qui s’adressait à lui à pointe d’épée, se recula en dégainant son épée. Ils se portèrent plusieurs coups l’un l’autre et de Poez donna un coup de taille de son épée sur le visage de La Tribouille sur la joue du côté où il voit, voulant comme il est à présumer lui crever l’œil, pour la raison que de Pouez s’était vanté crever l’œil valide de La Tribouille pour le rendre aveugle.

Se voyant ainsi blessé, à grande effusion de sang, le dit Trébouille fut plus ému qu’avant et en combattant atteignit d’un coup droit le dit du Pouez par le ventre qui le passa à travers le corps comme de La Trémouille l’ouït dire par la suite.

Incontinent après le coup d’épée Pouez dit qu’il était mort et laissa tomber son épée à terre. Ce que voyant La Tribouille se retira sans plus donner ni porter d’autres coups au dit de Pouez. Il lui a depuis été dit qu’alors qu’il se retirait le dit Goujat son serviteur donna un coup de taille sur le derrière de la tête de Pouez et deux coups sur le bras droit.

Du Pouez se retira en la maison de Vrignault, hôtelier où il fut confessé et reçut son créateur .Deux ou trois heures plus tard de La Tribouille apprit qu’il était passé de vie à déceix (sic)……

On explique alors qu’avant sa mort et devant témoins, du Pouez confesse qu’il l’avait bien cherché et que de La Tribouille n’avait fait que se défendre.

LA CAUSE : to be continued …

Et une question pour ArtMartial : le Goujat porte à sa ceinture des madraz ?

Date de publication : 27/03/2008 08:39
Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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LA CAUSE :

Il est venu à la connaissance des demandeurs que du Pouez avait conçu la dite haine à tort et sans raison à cause d’un oiseau qu’on appelle sacré (un faucon ? un faisan ? )Qui, s’étant trouvé dans les bois de Beczons il y a un an environ, avait été pris et donné au dit de La Trébouille.

Après l’avoir gardé quelque temps il fut averti que cet oiseau appartenait à Louys du Chasfault, Seigneur Dasnes, oncle maternel du dit de Pouez, auquel le dit de La Tribouille le rendit sans difficulté quelconque.

Et puis après derechef, après quelque espace de temps revoilà le dit oiseau au dit bois de Beczons où il fut pris et donné au dit de La Tribouille lequel le garda quelques jours espérant et attendant que du Chasfault le fasse chercher et quérir ce qu’il ne fit.

Et comme l’oiseau était à la maison de Beczons, survint un gentilhomme parent du dit de La Trébouille qui le pria de faire voler l’oiseau aux environs de Beczons.De La Tribouille lui répondit que l’oiseau n’était pas à lui et qu’il craignait que si on lui donnait à voler il aille quelque part où il serait difficile à trouver et que du Chasfault en serait mécontent.

Sur l’insistance du gentilhomme la Tribouille le lui fit donner. Aussitôt le gentilhomme le porta voler et jamais depuis que la volée lui avait été donnée, cet oiseau ne revint.

La Tribouille pensait qu’il s’en était retourné aux environs de la maison de Du Chasfault à qui il avait résolu de l’envoyer .

A cause de cela, du Pouez, neveu du dit Du Chasfault avait conçu une telle haine contre de La Trébouille qu’il le cherchait pour l’outrager. Et même le dit jour et fête de la décollation de mon seigneur Saint Jehan Baptiste, du Pouez lorsqu’il arriva à Corcoué avait une haquebute et du feu en la mèche et s’enquerrait et demandait si de La Tribouille y était. A quoi il lui fut répondu par quelqu’un que oui.

Et, la crainte dans laquelle se trouvait continuellement de La Tribouille de rencontrer du Pouez faisait que ce jour et ceux d’avant, il avait l’habitude de porter, au sortir de sa maison, un pourpoint d’escaille sur lui.

Les dits suppliants nous remontrent qu’avant cette affaire, de La Tribouille a esté de bon gouvernement, doulx et paisible gentilhome, non rumoreux, querelleux ne debatif, sans jamais avoir esté accusé actaint ne vaincu d’aulcun autre mauvaix cas digne de reproche, chargé de troys damoyselles ses sœurs prestes a marier. Et estoit celluy du Pouez decedé home de mauvayse vie, querelleux et debatif, grant entrepreneur de noyses et debatz, coustumier de baptre et de mectre ses menaces à exécution.Nous suppliant qu’il nous plaise a tout ce que dessus avoibr esgard, remectre, quictter et pardonner ledit faict et cas dessusdit audit de La Tribouille……etc etc.


Question pour Art Martial : un oayseau qu’on appelle sacré au 16ème et qui vaut rendez-vous/duel et mort d’homme ?

Quoique… de nos jours on se révolvérise pour une place de parking …

Date de publication : 27/03/2008 08:48
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Et enfin :

Une interprétation :

On s’est donné rendez-vous en lieu et date, on fait semblant d’acheter de la corde à arbalète .L’un sûr de sa force les deux autres méfiants cottes de maille sous la robe, épée + poignard, arbalète bandée, provision de munitions …

Oui mais :

le grand fendart désarme l’arbalète, se rend compte que La Tribouille est blindé, désarme l’amateur d’oiseau, blessures au bras, peut-être.

Le Jacouille fait mine après un bref combat de rompre vers la fontaine, du Pouez taille au visage (le pourpoint d’escaille) puis : retour du serviteur par l’arrière, coup à la tête et fer en travers du corps …

Bah ! Comme c’était un home de mauvayse vie querelleux et debatif, personne ne le regrettera …

Z’avez pas vu l’oyseau, je le cherche partout .
Z’avez pas vu l’oyseau, il va me rendre fou .
Z’avez pas vu l’oyseau…

Date de publication : 27/03/2008 08:53
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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une bien belle histoire !

Date de publication : 27/03/2008 16:07
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Merci . Cette lettre est issue du même fonds de l'Université de Nantes . Et pour l'Oyseau qu'on dit sacré : c'était bien un faucon , ce qui explique la folie meurtrière tant cet oiseau était prisé de l'aristocratie .

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Date de publication : 27/03/2008 17:07
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Date de publication : 27/03/2008 17:10
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