Citation :

Et il faut bien savoir, qu'en dérapant, si ELLE n'a pas quinze ans, c'est LUI qui les aura (en Centrale), même s'il essaie désepérément de faire croire au juge "qu'elle était consentante".

Parce que les juges en charge de ces affaires, eux, parce qu'ils ont cette formation qui manque cruellement aux "enseignants" en tout genre, SAVENT que, même si elle a fait les premiers pas, elle ne peut JAMAIS être consentante...

Et c'est la seule vérité...

Citation :


Ai-je dit le contraire ?

Citation :


Je me doutais qu'au débat sur la formation que j'essaie de lancer, on me répondrait par le droit.

Seulement, le droit ne peut pas se substituer à la formation, pas plus que le juridique aux sciences humaines.

Ce que je veux dire, Agecanonix, c'est qu'en rappelant que lorsque les automobilistes vont trop vite, il y a des radars pour les contrôler, et des amendes pour les punir, tu mets fin au débat avant qu'il ne commence.

Je n'ai jamais cherché à te contredire, au contraire !

J'ai aussi écrit :
Citation :

Et j'avais bien compris que tu le savait aussi. (Sinon, tu n'aurais pas écrit : "il est dans la m....")

En clair, et je pense que tu seras d'accord avec moi, même si tu préfèrerais une autre formulation :

Lorsqu'une "enfant" JOUE la séduction, pour elle, cela doit rester un jeu où elle se construit en cherchant les limites à ne pas dépasser. Et l'adulte doit l'AIDER à trouver cette limite.

Non pas en fuyant "cette attitude perverse" (qui n'en est pas une), ni en fermant les yeux (ce qui n'aide pas) mais bien en mettant LA LIMITE à ne pas dépasser dans le cadre de ce jeu, qui doit en rester un.

Ce que j'ai trouvé dans une activité voisine (je ne suis pas MA), c'est, au moment où ça pourrait déraper, lui répondre en souriant : "Ca ne serait pas une bonne idée...".

Et (jusque là), la toute jeune fille a toujours répondu, en riant, : "Non, c'est vrai, c'était pour rire." (ou quelque chose d'équivalent)

Et là, je pense que c'est gagné.

Maintenant, ça peut arriver de tomber sur des cas nettement plus compliqués à gérer. J'ai eu la chance de n'être jamais confronté à ce cas... Et je ne suis pas sûr de savoir quoi faire dans ce genre de cas...

Et encore pardon, BesYuz, pour n'avoir pas pensé à mettre ce dernier post en premier. Tu as raison, mon premier post verrouillait le sujet, alors que je voulais l'ouvrir... Je ne suis pas très adroit...

La voix de la sagesse a parlé (ah... Falbala !!)


Tu décris une situation idéale, parce que tu es construit, sembles équilibré et as de la bouteille (si j'en juge par ton pseudo !). Je pense qu'il serait passionnant d'enseigner aux futurs enseignants de tous poils ce qu'inclut la relation maître-élève et tout ce que les protagonistes mettent dedans.

Nous sommes bombardés en permanence d'affects par nos élèves, nous devenons tour à tour le meilleur ami, le père, la mère, l'amoureux inaccessible, l'ennemi à abattre...

Apprendre à reconnaître ces fantasmes et ces projections, et apprendre à savoir comment nous souhaitons y répondre ne doit pas venir à mon avis qu'avec l'âge et l'expérience. Une formation initiale serait souhaitable.

D'autant plus que nos élèves sont parfois à leur tour l'écran de nos projections et deviennent tour à tour l'enfant qu'on a pas, celui qu'on aurait aimé avoir, etc. Parfois, ils n'ont rien demandé !

Si j'ai été virulent dans mon précédent post, c'est parce que je crois que l'un des débats idéologiques qui valent le coup aujourd'hui est celui qui consiste à choisir entre être membre d'une société dans laquelle on fait de l'éducation, ou de la répression. Au choix

J'aime beaucoup ce sujet très intéressant.
En fait, il y a tellement de choses inconscientes qui se passent de la part de l'élève ou du MA, que, le plus important, c'est que tout le monde soit content !
Pour l'art de l'enseignement, je vous conseille le livre super "Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" (s'applique à l'enseignement de l'escrime aussi) : très cool et intéressant à lire. (relation maître/élèves, patience, exercice..).

Je pense qu'effectivement une formation pour les MA serait la bienvenue...
Pour tout avouer, lorsque je partais en vacances et que j'y faisais de l'escrime quand j'étais petite, je tombais amoureuse tous les ans d'un maître d'armes ou d'un moniteur différent.
Ce n'est pas vraiment de l'amour, quand on est amoureuse de son MA quand on a 8 ans, c'est plutôt de l'admiration poussée à l'extrême.. D'ailleurs en grandissant j'ai continué à respecter et profondément admirer les MA/moniteurs qui m'avaient le plus marqué quand j'étais petite, mais j'ai réussi à faire la part des choses.

J'ai constaté, dans certains cas, que même en escrime il existe des relations fusionnelles entre MA et élèves (adultes ce coup-ci)et qu'il pouvait arriver à un MA de "sortir" avec une de ces élèves.
Comment gérer la situation sans que les autres élèves ne se sentent délaissés?

Très intéressant comme question, Bonne Fée ! On attend les réponses !

Ne pas changer d'attitude entre 'avant' et 'après' !
Ne pas mélanger vie privée et vie publique.
Savoir faire la part des choses...
Rester dans sont rôle de formateur, et uniquement celui-là, dans l'enceinte de la salle ! (ça relève presque de la schizophrénie ! lol !)

Bon, le sujet est interessant c'est vrai, mais surtout bien traité sous l'angle de l'enseignant maître d'armes (normal, on est dans le coin de MA)!

Mais les élèves ? Quelques uns se sont exprimés, comme Mary Read et on sent bien que pour la plupart, la relation avec leur MA n'est pas neutre, surtout s'ils n'en ont pas eu beaucoup.

Pour ma part, côté élève, je n'ai pas beaucoup constaté de risques de "dérapage" mais j'ai commencé tard, à 18 ans avec d'autres élèves de 18 ans et plus. Donc pas de risques de détournement de mineurs ! (ce sont plutôt les étudiants qui auraient eu tendance à se détourner entre eux!)
Mais plus sérieusement, je trouve qu'il y a autant de risques avec les plus vieux. La distance enseignant/élève est la même, philosophiquement parlant, même entre adultes confirmés. Et quand des gens passionnés s'investissent passionnément dans leur passion, ils ont intérêt à trouver des parefeux pour ne pas dépasser avec le temps les bornes d'une solide amitié sans arrière pensée !

Mais il doit y en avoir aussi des belles histoires qui ont bien fini !Santé !

Citation :

moi j'ai une seule règle de coonduite: je ne sors pas avec un membre de mon club !!

c'est le seul moyen de rester objectif et d'éviter toutes sortes de favoritisme, maintenant si l'élève demande toujours une leçon c'est autre chose.

L'attitude professionel n'est pas en opposition avec une relation M/E proche, au contraire elle l'optimise.

Je suis persuadée que la relation entre le maître d'arme est son élève détermine son goût pour l'escrime! Pour ma part je voudrais remercier mon 1 er maître d'arme avec qui j'ai débutée à l'âge de 7 ans : Mtre Soupizet. Merci pour m'avoir fait aimer l'esrime!!

ah oui j'oublais Merci à mon maître d'arme actuel qui lui a su préserver cette passion...

Je suis tout à fait d'accord.

moi je donnerai pas de nom mais quand il y a relation en dehors de la salle d'armes ca peut etre génial tant du coté Ma que élève

Citation :
Lequel des deux Me ? René père ou fils ?

Tom tom aécrit : "moi je donnerai pas de nom mais quand il y a relation en dehors de la salle d'armes ca peut etre génial tant du coté Ma que élève"
Ca c'est ben vrai (même s'ils sont physiquement parfois peu disponible)! moi non plus je donne pas de nom. Na !