Re: Manque d'encadrement pour les équipes de France !!
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De passage
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petite précision professionnelle :
Citation : on sous estime la sophrologie mais pourtant elle pourrait être très très bénéfique surtout lors de l'échauffement ou pendant une longue attente pour réunir toutes ses capacités physiques et mentales. la sophrologie peut être une technique bénéfique à la récupération après effort et à la préparation avant. il faut cependant bien différencier les différentes techniques de "préparation mentale" (sophro, relaxation, visualisation) de la psychologie (étude du fonctionnement psychique de l'individu). elles n'ont pas les mêmes fondements, méthodes et buts, et ce ne sont donc pas les mêms professionnel qui les pratiques. Le terme de "préparateur mental" est un intitulé non protégé. en clair, n'importe quelle personne peut s'improviser prépa mental...avec les risques de l'utilisation non reglementé d'un intitulé que celà comporte (inéficacité,manque d'éthique, dépendance relationnelle, objectifs peu scrupuleux, déséquilibre psychologique accru, etc...) le titre de psychologue lui est règlementé : Licence + Dess de psychologie ( L + M2Pro depuis la réforme LMD) http://www.sfpsy.org/index.htm l'équilibre psychique de l'individu que l'on nomme "mental" dans le sport ne peut être "solide" s'il est travaillé de manière superficielle. (c'est logique, et pourant si vrai..qu'on tente à l'oublier..) C'est pour celà qu'il est plus interessant de pouvoir effectuer une réflexion centrée sur la personne, puis, ensuite adapter une technique (comme celles citées) pour autant qu'elle vienne répondre à une particularité et à un besoin de l'individu. tous les sportifs n'ont pas besoin de la même prépa physique, et bien pour le mental, je dirai encore plus! chaque individu aborde son sport, la compétition, la difficulté, la douleur, la victoire etc etc, de manière singulière. Il ne s'agit pas de le "formater" à bien penser (là on serait dans une approche à la gourou : ALIENANTE ET DANGEREUSE) mais de l'accompagner dans sa préparation, en étant au plus proche de ses particularités, de ses capacités à développer et dans un grand respect de la personne. Je pense qu'il y a de bons professionels, bien que la psycho du sport soit une discipline très recente, mais il faut aussi être très vigilant dans le domaine du "para-sportif" à ceux qui y vont pour user d'une position de "pouvoir" sur le sportif. http://www.psychonivo.com/chartepsy.php il serait interessant effectivement que les sportifs, nottament ceux qui sont émargés dans une "bulle" sportive loin d'un équilibre social, familial,affectif, professionnel, puissent prendre le temps de construire une identitée qui ne soit pas "que" sportive. en celà, un professionnel à leur côté peut être d'une grande utilité. pour info, 90% des patiens consultants un centre de substitution à la méthadone en centre hospitalier étaient d'anciens sportifs.. de la dépendance du sport à d'autres dépendances, le pas de l'équilibre psychologique avec un produit socialement valorisé (le sport) ou moralement interdit (les stupéfiants) est proche. ensuite, je ne dis pas que tous les sportifs risquent un déséquilibre psychique menant à des pratiques addictives, néamnoins, le milieu sportif est propice à l'exaltation d'émotions "hors du commun" qui sont assez éloigné d'un rythme "classique" de vie d'un individu hors compétition. http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/toxi ... ge/addiction_au_sport.htm sachant que la vie sportive est courte par rapport à la vie civile... autant avoir une action d'accompagnement responsable le plus tôt possible. enfin, l'accompagnement psychologique pour la compétition est aussi un apport qui va devenir de plus en plus incontournable, il va juste falloir qu'on prenne le temps de réaliser comment ça fonctionne, quel est l'intérêt pour le sportif, (en terme de résultats) et donc, quels sont les intérêts pour les dirigeants d'avoir de sportifs solides et bien dans leur têtes. je pense qu'on va y arriver, mais comme pour toute activité récente, celà prend du temps.les mentalités évoluents à un rythme particulier... et la "peur du psy" avec tous les préjugés qui accompagnent le manque de connaissance de la pratique ne sont pas là pour faciliter la tâche..mais il n'y a pas de raison que a france reste à la traine.
Date de publication : 09/07/2006 17:00
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