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la gestion du relationnel humain..
#1
De passage
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slt

je pense que dans tout métier où il y a de l'humain, la question des rapports affectifs est en jeu, sauf qu'elle ne prend pas la même tournure, et ne soulève pas les mêmes questions que lorsque la notion de développement, d'éducation, d'apprentissage est au centre.
vous avez parlez de transfert/contre-transfert, celà dit en passant, celà caractérise vraiement le travail analytique ou clinique avec le psy,donc, mieux vaux ne pas tout mélanger.

cependant on peut effectivement penser la notion de relationnel dans le sport, le MA ou tout autre intervenant qui va partager la vie et l'évolution d'un jeune dans son sport doit me semble-t-il être suffisement au clair avec lui même pour pouvoir faire la part des choses entre une forme de lien d'attachement qui va empécher l'enfant de se développer de manière de plus en plus autonome, versus un étayage qui au contraire va lui apporter énormément, lui permettre donc de se développer, être un juste soutien au bon moment.

c'est là la question de tout adulte qui travaille auprès d'enfant et d'ado: quel est le moment où il faut savoir tendre la main parce que sinon le môme va perdre l'équilibre et risquer de se faire mal, et, quel est le moment où au contraire il est nécéssaire de le laisser "voguer" quitte à tomber, parce que celà fait parti du parcours de tout individu et que c'est tout aussi constitutif dans son développement.

dans la gestion affective, les démonstrations doivent être à la hauteur de ce que cet "autre" peut gérer, c'est à dire de ce que celà implique, déclenche chez lui.
un bisous fait à un enfant de 7/8 ans n'est pas la même chose qu'une bise faite à une jeune ado de 13/15 ans qui regarde le MA avec des yeux pétillants... tout simplement parce qu'ils ne vont pas se représenter la même chose l'un est l'autre, leur développement psychoaffectif n'est est pas au même stade, donc leur relations aux autres n'ont pas les mêmes effets.
c'est effectivement très délicat à gérer, surtout pour les ados vu les changements d'attitudes assez brusques (normal) mais avec un peu de recul et de bon sens on arrive facilement à y voir clair. peut être que simplement en y prétant attention de temps en temps, on voit bien qu'est-ce que sollicite l'ado..?

le principal est que celui qui lui est adulte joue son rôle dans la situation, et soit repérant, sache, lorsqu'il fait un geste (il n'y a pas que les bisous, il y a aussi les regard, les postures, les paroles,les encouragements, les brimades, bref, tout est langage..) s'il sait pourquoi il le fait et quel peut en être la conséquence sur l'autre, à ce moment là il n'y a pas de soucis.
biensur il ne s'agit pas de passer tout son comportement au peigne fin, mais simplement là où déjà,à la base,il y a question, et bien d'y répondre, et le fait d'en parler à quelqu'un d'autre, d'avoir un avis extérieur que l'ont sait plus objectif aide la remise en cause et le démélage affectif.

selon les ages de vie, l'enfant va mettre (inconsciement) l'adulte à des places différentes , passant de l'amour filial/ familial, à l'amitié fraternelle, amical, jusqu'à l'amour de couple, et c'est précisément à cet endroit là où le MA ou toute autre personne qui a une fonction éducative, qui est en position "dominante" puisque le contexte est codifié, aurait tout intérêt à être au clair avec ses propres enjeux personnels. il est garant du style relationnel, c'est à lui à savoir s'il faut être proche et attentif ou plus distant et recadrant, parce que l'un comme l'autre seront forcément nécéssaires à des moments de vie différents ou envers des personnes différentes. si celà est bien identifié, il/elle verra sans soucis où est la limite et comment se comporter.

vous avez dit très justement qu'il faut savoir rester naturel, je m'en rapprocherai, simplement en soulignant quel sont les enjeux aussi (inconscients) pour l'adulte? en tout état de cause, à partir du moment où il ne tire pas de profit,d'avantage de la situation, on peut dire que la situation est saine.
mais derrière "profits" ou "avantages", il y a bien plus que des notions financières...
dès qu'il y a une forme de dominance,de manipuation, qu'elle soit autoritaire,affective ou autre, au bénéfice de l'adulte et non pour le développement du jeune, là il y a question..

vous avez soulevé la question du positionnement substitutif aux parents. il appartient aussi à ces derniers d'apporter suffisement d'amour à leurs enfants pour que leur place ne soient pas décalée. si l'enfant est en demande d'affection, ce n'est pas pour rien et la lui refuser n'est p'être pas une bonne chose... enfin, chaque cas est à voir, et puis observer ou avoir une petite discussion avec les parents permet de savoir comment ils entendent gérer l'éducation de leur enfants...s'ils sont maltraitants, il y a des services sociaux pour ça, s'ils sont tout simplement "trop" (distant/affectueux, bref, dans l'excès) p'être qu'en tant "un" des adultes en relation avec eux ou leur enfant vous pourrez jouer un rôle et leur apporter un peu, tout dépendra de votre dilomatie, de votre justesse, et surtout de leur envie d'avoir un avis là dessus..

en tout cas, après pour ce qui est du quotidien, qu'il s'agisse de substitu fraternel, amical, amoureux, des mouvements psychiques interelationnels sont actifs, et les nier ne leur enlève pas pour autant les effets...
dans n'importe quel relationnel, il y a des lien d'identification, d'idéalisation etc.. qui impliquent des reactions affectives et comportementales.
dès que l'adulte connait "sa mission" et quelles en sont les limites, il va pouvoir répondre humainement et justement, dans le respect de l'autre, sans pour autant "brimer" ses propres mouvements.
c'est à lui de créer son style relationnel...s'il est tendre et attentif, mais qu'il n'étouffe pas le gamin.. où est le problème? s'il est tatillon et corrige beaucoup, mais qu'il ne blâme pas.. s'il est distant et observateur, mais qu'il sait répondre à une sollicitation ou la créer...
bref, tout est toujours question d'équilibre, et c'est bien ce qui est le plus difficile puisque celà change tout le temps et qu'il n'y a pas de mode d'emploi valable pour tous...

et puis, bon, il faut quand même pouvoir relativiser, même si le sport ou l'éducation prennent une place importante pour l'enfant/ado, il trouve aussi autour de lui beaucoup d'autres adultes qui vont lui permettre de structurer son développement, le poids qu'il y a sur les épaules des intervenants sportifs est tout relatif..
après, c'est sur que dès que le sport prend une place centrale, est support d'un investissement très important, alors il faut p'être être davantage attentif au rôle de chacun.

vous avez parlé de C.Carrier comme ref biblio, elle a aussi écrit " l'adolescent champion"
pour faire les liens avec le relationnel et le sport, on peut aussi ajouter :
Patrick Bauche, ancien judoka et psychanalyste a écrit un livre qui parle des aléas du parcours sportif, y comprit de la relation à l'entraîneur dans les héros sont fatigués. Payot
livre récent, assez court, un peu dense parfois, mais assez poussé et qui a le mérite d'analyser finement et d'engager à la réflexion..
D.W.Winnicott ,
clinicien anglais de géni à conseiller aux parents/éduc/psy. il a travaillé justement ces questions de "relationnel" avec notament la notion de "mère suffisement bonne" (ni trop étouffante/distante), mais il vous expliquera celà bien mieux que moi, avec des mots simples car voici ENFIN un psy très agréable à lire... prèsque tous ses livres seraient à conseiller, mais pour faire court :
l'enfant et le monde extérieur. Les premières relations.Payot. ou encore "jeu et réalité, l'espace potentiel". Gallimard , et enfin "conseils aux parents" , payot.

enfin, pour les curieux, en allant dans une librairie ou en fouinant sur le net,vous trouverez surement celui qui vous parlera le plus...en général, quand on désire quelque chose, on trouve..

Date de publication : 31/07/2006 11:42
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Re: Manque d'encadrement pour les équipes de France !!
#2
De passage
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petite précision professionnelle :

Citation :
on sous estime la sophrologie mais pourtant elle pourrait être très très bénéfique surtout lors de l'échauffement ou pendant une longue attente pour réunir toutes ses capacités physiques et mentales.


la sophrologie peut être une technique bénéfique à la récupération après effort et à la préparation avant.

il faut cependant bien différencier les différentes techniques de "préparation mentale" (sophro, relaxation, visualisation) de la psychologie (étude du fonctionnement psychique de l'individu). elles n'ont pas les mêmes fondements, méthodes et buts, et ce ne sont donc pas les mêms professionnel qui les pratiques.

Le terme de "préparateur mental" est un intitulé non protégé. en clair, n'importe quelle personne peut s'improviser prépa mental...avec les risques de l'utilisation non reglementé d'un intitulé que celà comporte (inéficacité,manque d'éthique, dépendance relationnelle, objectifs peu scrupuleux, déséquilibre psychologique accru, etc...)
le titre de psychologue lui est règlementé : Licence + Dess de psychologie ( L + M2Pro depuis la réforme LMD)
http://www.sfpsy.org/index.htm

l'équilibre psychique de l'individu que l'on nomme "mental" dans le sport ne peut être "solide" s'il est travaillé de manière superficielle. (c'est logique, et pourant si vrai..qu'on tente à l'oublier..)

C'est pour celà qu'il est plus interessant de pouvoir effectuer une réflexion centrée sur la personne, puis, ensuite adapter une technique (comme celles citées) pour autant qu'elle vienne répondre à une particularité et à un besoin de l'individu.
tous les sportifs n'ont pas besoin de la même prépa physique, et bien pour le mental, je dirai encore plus! chaque individu aborde son sport, la compétition, la difficulté, la douleur, la victoire etc etc, de manière singulière. Il ne s'agit pas de le "formater" à bien penser (là on serait dans une approche à la gourou : ALIENANTE ET DANGEREUSE) mais de l'accompagner dans sa préparation, en étant au plus proche de ses particularités, de ses capacités à développer et dans un grand respect de la personne.

Je pense qu'il y a de bons professionels, bien que la psycho du sport soit une discipline très recente, mais il faut aussi être très vigilant dans le domaine du "para-sportif" à ceux qui y vont pour user d'une position de "pouvoir" sur le sportif.
http://www.psychonivo.com/chartepsy.php

il serait interessant effectivement que les sportifs, nottament ceux qui sont émargés dans une "bulle" sportive loin d'un équilibre social, familial,affectif, professionnel, puissent prendre le temps de construire une identitée qui ne soit pas "que" sportive.
en celà, un professionnel à leur côté peut être d'une grande utilité.

pour info, 90% des patiens consultants un centre de substitution à la méthadone en centre hospitalier étaient d'anciens sportifs.. de la dépendance du sport à d'autres dépendances, le pas de l'équilibre psychologique avec un produit socialement valorisé (le sport) ou moralement interdit (les stupéfiants) est proche.

ensuite, je ne dis pas que tous les sportifs risquent un déséquilibre psychique menant à des pratiques addictives, néamnoins, le milieu sportif est propice à l'exaltation d'émotions "hors du commun" qui sont assez éloigné d'un rythme "classique" de vie d'un individu hors compétition.
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/toxi ... ge/addiction_au_sport.htm
sachant que la vie sportive est courte par rapport à la vie civile... autant avoir une action d'accompagnement responsable le plus tôt possible.

enfin, l'accompagnement psychologique pour la compétition est aussi un apport qui va devenir de plus en plus incontournable, il va juste falloir qu'on prenne le temps de réaliser comment ça fonctionne, quel est l'intérêt pour le sportif, (en terme de résultats) et donc, quels sont les intérêts pour les dirigeants d'avoir de sportifs solides et bien dans leur têtes. je pense qu'on va y arriver, mais comme pour toute activité récente, celà prend du temps.les mentalités évoluents à un rythme particulier... et la "peur du psy" avec tous les préjugés qui accompagnent le manque de connaissance de la pratique ne sont pas là pour faciliter la tâche..mais il n'y a pas de raison que a france reste à la traine.

Date de publication : 09/07/2006 17:00
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