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Accueil » Tous les messages (renardargent)

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Re: que pensez vous de clubs qui recrutent à l'étranger ?
#1
De passage
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Vous parlez de Nevers et de ses étrangers ...

Mais qui a vu un seul de ces "tellement d'étrangers" représenter le club en compétition nationale ?

Aucun, personne, nada, pas une seule fois cela ne s'est produit.

Et quand bien même, ne serait-il pas bon que Stade 2 ou l'équipe s'intéresse à l'escrime autrement que par Laura Flessel ?

En vertu de principes désuets, l'escrime crèvera de mort lente mais de mort assurément par manque d'ambition et de jalousie.

Si quelques clubs ont de l'argent, je ne cherche pas à crier au voleur, je cherche plutôt à en faire autant.
Tant que des clubs créent des choses, il doit y avoir du respect.

Quels sont les partenaires financiers à plus de 50.000 € de la FFE ?
Arrêtons de critiquer sans savoir ni connaître.

La connaissance est la richesse, la critique négative sans savoir ne vaut pas 1 €.

Date de publication : 18/05/2004 23:49
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Re: Comment dire ?
#2
De passage
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Pourquoi ai-je donc opté pour l’intervention des BEESAPT en escrime scolaire et dans le CEL ?
Mais nos BE spécifique sont parfois trop spécifiques et pensent perdre leur temps en milieu scolaire.
Sainte horreur !
C’est là que l’on apprend la pédagogie collective et que l’on trouve les outils qui seront utiles avec les licenciés.
Augmenter les doses de savoir faire-faire, c’est une des clés du métier. Ne pas se cantonner dans la leçon individuelle qui est un « tue-développement » de l’escrime. La leçon n’est pas pour tous, je regrette !
Enfin bref, chacun peut envisager son fonctionnement. Pour ma part, mes BEESAPT me permettent de développer les interventions sur l’agglomération en proposant un jeu d’opposition à travers l’escrime.Comme ils ne sont pas MA, ils ne sont pas sclérosés par le sentiment du fer ou les fondamentaux devant une glace. Donc ils me développent ce jeu avec les armes en plastique (fleurets italiens). Les gosses se passionnent et le travail est d’une qualité exemplaire, d’autant qu’une évaluation sous forme de rencontre est organisée avec ma présence et là, nous utilisons des sabres en acier. Le transfert est immédiat, les maîtres des classes, les parents, les éducateurs sont très motivés par l’activité : je développe des habilités face à un autre joueur.
De plus, pour le club, nullement besoin d’embauche, nous payons des vacations à l’association départementale des éducateurs sportifs ou nous payons en B.N.C. qui évite les charges.
Pourquoi nous n’embaucherons pas ? parce que le club a peur de reproduire l’erreur qui a coûté 20 000 euros aux Prud’hommes, bien que notre santé budgétaire ne soit pas altérée car nos partenaires financiers ont assuré la sanction.
Et donc, c’est dans le besoin que j’ai mis en place ce fonctionnement. J’ai d’ailleurs mis sur l’escrime jeu d’opposition un de mes ETAPS, cadre B titulaire du BEESAPT sur le coup. A l’origine, c’est un B.E. foot. Voir les APS de manière globale peut sauver notre escrime si spécifique.
Aujourd’hui, 1 an après notre mésaventure, nous ne sommes pas resté les deux pieds dans le même sabot.
Je voulais simplement faire partager notre expérience (si on était dans le mode psy je dirais que j’en profite pour évacuer un certain écoeurement face au comportement d’un mauvais BE – mauvais au sens humain des choses).
Au départ, je pensais être traité de sale exploiteur, à vos lectures, je m’aperçois qu’il n’en est rien, merci.
Je reste convaincu qu’il faut que les BE se rencontrent, sur le site, bien mais être opérationnel. c’est notre métier et les interrelations, c’est mieux face à face pour se contredire, écouter, arrondir, chercher.
Le jour d’un championnat tel les minimes, je n’y crois pas faute de temps et de fatigue.
Par contre, les 3 premiers weekend de septembre sont libres et je peux vous accueillir avec la FNMA ou sans. Mon point de vue est qu’il serait temps de parler sans se donner la leçon et sans attendre tout de la FFE.

Etes-vous prêts à engager quelques litres d’essence et une nuit d’hotel ?
A la base, je suis un MA de province et je ne brigue aucun mandat, si cela peut rassurer …

Date de publication : 06/04/2004 21:09
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Re: Comment dire ?
#3
De passage
De passage


Merci messieurs, vous avez été nombreux à lire ce "comment dire".

quelques informations complémentaires sur l'exemple que j'avais utilisé dans mon message initial car vous me parlez de jeunes ou moins jeunes éducateurs sportifs payés au lance-pierres.
Mais attention, ce n'était pas le cas.
. 9000 frs mensuels sur 12 mois
. voiture de location à chaque déplacement
. prise en charge totale sur le circuit seniors
. un bureau personnel avec mobilier neuf, téléphonie, informatique, fax à disposition.
. 26-28 hrs hebdomadaires au départ car il voulait en faire plus, le bougre, ensuite il me reprocha d'être un harceleur moral.
. et oui, il avait toutes les vacances scolaires. Il n'en voulut pas non plus car il disait s'ennuyer. Ensuite, nous le prîmes dans les gencives ...

Non, non, non, ce n'était pas un petit job et nous avions, nous avons toujours la puissance de faire évoluer le salaire de base à hauteur de 15000 frs.

Il avait 13 mois d'ancienneté pour 9000 balles.

Je sais ce que c'est que ce métier, qui est plus cool au tennis ou au foot. L'escrime c'est dur, d'ailleurs l'escrime ne paie pas, même nos grands champions !

mais je ne m'amuserais pas à comparer ce qui ne peut pas l'être.

Pour terminer et se tourner vers le futur, vous n'avez pas répondu à ma question :

Pourrions-nous imaginer un colloque d'éducateurs sportifs maîtres d'armes
- oui - non - pourquoi pas ?

Quel devenir alors que le ministère des sports va disparaître sous sa forme actuelle, avec la décentralisation, au revoir la DDJS.

Date de publication : 26/03/2004 19:19
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Re: Comment dire ?
#4
De passage
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commentaires ?

Date de publication : 17/03/2004 22:22
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Comment dire ?
#5
De passage
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L'escrime, par une soi-disant professionnalisation, ne survivra pas, sans une adaptation des cadres en place, et des conseils d'administration des clubs.

Beaucoup de jeunes Brevetés d'Etat Escrime sont plus attachés à se faire appeler "Maître", qu'à leur capacité effective à tirer au fleuret, à l'épée et au sabre.

Dans quelques temps, il n'y aura plus de Maîtres d'Armes issus de la filière militaire ou de l'INSEP. Nous avons beau dire et beau faire, la force de ces Maîtres d'Armes là, était avant tout, le travail, la méthode et une éthique issue de nos pairs.

Le club revêt un caractère sacré, quand on sait combien il est difficile de capter l'intérêt des jeunes générations consommatrices d'activités.

Je reste persuadé que travailler dans un club (d'escrime) ne peut pas se comparer à une activité quelconque, à partir du moment, où, bien sûr, l'éducateur possède un projet de développement.

Si un tel projet existe, il ne peut être question de regarder sa montre. Cela s'apparente à un travail de cadre.
Même si le salaire n'est pas celui d'un cadre, comment imagine-t-on développer de l'escrime sans un engagement lourd.

Souvent, les Brevetés d'Etat n'ont pas choisi ce métier , ils se retrouvent là un peu par hasard et non par conviction professionnelle ; et développer un club ne se fait pas à mi-temps.

Ce métier, c'est quoi ?

 Beaucoup de travail pour peu de retour, mais doit-on attendre de la reconnaissance où se fabrique-t-elle au fil des ans ?

 Avoir des licenciés, et les garder, c'est bien mieux.

 Etre adaptable aux multiples projets liés à la collectivité proche.

 Se faire connaître par son engagement, donc se rendre disponible.

 Etre Breveté d'Etat, c'est avant tout une conscience de militant.

 Se connaître soi-même aide dans la construction de l'objectif à atteindre.
Pensez vous qu'un club puisse s'épanouir si ses dirigeants sont confrontés aux droits du travail ? Bien entendu il y a des droits, mais où sont les devoirs de la personne qui se fait appeler "Maître" ? Je vous rassure, il peut s'épanouir car il existe toujours des solutions radicales pour les sournois, prédateurs dans les clubs.

Si une horloge est installée dans une salle, c'est pour permettre au Maître entraîneur de gérer les temps d'efforts et de repérer l'heure de réunion pédagogique.


J'ai vu de mes yeux un de ces Maîtres …

 se faire payer en sus, les heures de la fête du sport….

 demander des frais de déplacements pour aller chercher la voiture de location (domicile – gare SNCF).

 revendiquer qu'avec un week-end d'une journée et demi, pour un total de 31 h, il ne lui restait que 4 h à travailler pour la semaine suivante !! Bien entendu, la mauvaise foi permet tout, y compris de compter les nuits passées à l'hôtel).

Je ne vous dis pas … mais imaginez les frais de déplacements de ce genre de Maître pour passer la main de sixte en prime…

Certains se sont trompés de métier, d'ailleurs c'est plus qu'un métier. On prend en charge le club. Mais ne peut-on pas réfléchir à ce que va être l'Ecole Nationale Française avec ces cocos-là ? A entendre par ici, par là, "il y en a, il y en a….."

Ne faut-il pas resserrer les directives dans les pré-formations et formations ; nous permettions-nous d'afficher un désaccord polémique envers un professeur de l'école militaire ou de l'I.NS, alors que nous étions élèves-Maîtres ? Chacun doit tenir sa place et la garder, le travail fera le reste.

Serait-ce une conséquence de ce qui se passe à l'Ecole ? Pourtant cela arrive à Chatenay.
Beaucoup croient posséder un passé d'escrimeur de haut-niveau, mais qui est réellement dans les équipes de notre nation ? N'est-ce pas l'Equipe de France qui définit le haut-niveau ? Je ne crois pas que ce soit le circuit national, et il ne suffit pas de travailler pour s'affirmer de haut-niveau. Il faut aussi œuvrer et sentir, ressentir la pédagogie. Une question de fond, un BE1 a-t-il pour mission le haut niveau ?

Les clubs ont tous des projets de développement, mais si l'éducateur n'a pas d'éthique, que devient le club ? Le salarié s'en fiche, mais qui le paiera à la longue ? quelle évolution de carrière ?

Nous l'observons de saisons en saisons, les clubs dont les structures sont épaulées par les collectivités, survivent, mais qu'en sera-t-il dans une douzaine d'années ? et les autres ?

Créons un espace de discussion pour notre A.P.S., la technique de l'escrime n'est pas en jeu (pas encore), les grands Maîtres n'existent que dans l'esprit des jaloux qui aimeraient que l'on parle d'eux.

Ce sont les valeurs exprimées dans le travail qui font qu'une salle obtient des résultats, et il n'y pas que la compétition. Le résultat peut être de différentes natures.

L'école française de l'escrime ne communique pas, les gens se jaugent à travers des valeurs obsolètes. Parlons de la pratique multi-arme, du jeu qui permet de pérenniser la licence F.F.E. A qui s'adresse la leçon individuelle ?
Plutôt que d'avoir des règlements restrictifs pour les pratiques chez les jeunes…. Renforçons les savoir faire-faire des futurs éducateurs. Soyons sélectifs. N'oublions pas nos valeurs dans nos salles. J-F LAMOUR – Ministre des Sports en Bourgogne. 11-2003.

Qu'un entraîneur se fiche des blasons, passe encore (il y 12 entraîneurs en France, les patrons d'armes et leurs adjoints) mais les éducateurs sportifs doivent répondre "présent" et adapter un projet pédagogique à leur salle dans le respect des affiliations. Maintenant, rendre un blason obligatoire peut se discuter, c'est vrai.

Mais pouvons-nous discuter de cela, et d'autres sujets ? il n'existe que des assises pour les bénévoles. N'y a t il pas un manque ?

Pour conclure, je pense souhaitable, à l'heure où les Maîtres militaires et ceux de l'INSEP ne tarderons pas à "plier les gaules", de donner à notre discipline la possibilité d'échanges pédagogiques de terrain.

Il y a des jeunes qui, heureusement, ne regardent pas leur montre et n'ont pas peur de s'engager. Tant pis pour ceux qui se réfugient derrière un contrat de travail et leurs belles 35 heures. L'avenir de notre sport est en jeu et ce sont les autres qu'il faut aider.

Savez-vous, j'ai trois BEESAPT qui interviennent pour l'escrime "jeu d'opposition" dans le cadre de l'école et du CEL. Point besoin de BE1 spécifique non motivé. Et ça marche, ça marche, j'ai quadruplé notre présence. Les Elus des collectivités sont ravis !

"L'avenir on n'a pas à le prédire, il faut le permettre." (A. de St Exupéry)
C'est là la mission d'un éducateur professionnel.

Date de publication : 17/03/2004 11:21
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