Suite de la guerre entre les fédérations, sur le plan des marques, un an après.
On a pour l’instant deux marques déposées et enregistrées, strictement identiques, qui s’appellent : fédération française médiévale. http://bases-marques.inpi.fr/ . A quand le procès pour départager les deux fédérations qui ont déposé ?
Par contre, l’INPI a un peu mieux fait son boulot concernant la marque : Arts martiaux historiques européens (AMHE). Cette expression qui est devenue commune, a été rejetée par l’INPI comme marque, hier, après un an d’enquête. La FFAMHE qui avait agi en sous-main par le biais d’une de ses associations ne pourra pas empêcher ceux qui veulent utiliser simplement la langue française pour désigner ce qu’ils font.
Imaginez qu’on interdise le mot escrime pour désigner nos clubs.
Voilà la situation, on verra le prochain épisode.

Sachez que le président de la FFAMHE avait été prévenu de l’interdiction de l’utilisation de l’expression "Fédération française" avant même le dépôt des statuts de cette fédération en préfecture. Il a manifestement traité cet avertissement avec une certaine désinvolture.
Par ailleurs, pendant que la FFAMHE étant en cours de formation, un de ses fondateurs membres du conseil d’administration, a déposé la demande de marque "Arts Martiaux Historique Européens" (à droite, milieu de la page).
Imaginez que quelqu’un dépose la marque "Escrime" pour votre sport. Quand on fait ça, on sait très bien les conséquences naturelles d’un dépôt de marque : menaces de procès ou carrément procès vis-à-vis de ceux qui utilisent les mots (les rôlistes ont eu à subir de telles menaces), ou alors exigence que les utilisateurs agrées paient une redevances d’utilisation (licence de marque).

En fait, déposer le mot "Escrime" serait une complète ineptie, tout comme l’est la demande de marque pour l’expression "Arts Martiaux Historique Européens".
Tout cela tend surtout à démontrer que les intentions de cette fédération ne sont ni très pures ni très claires et que tout cela est le signe d’un grand amateurisme, au mauvais sens du terme. Pour les autres fédérations, les FFM, c’est à peu près du même acabit, avec des situations assez similaires.
Finalement, tout n'est pas tout rose dans la FFE, mais en comparaison, elle s'en sort plutôt pas mal.

Citation :
La FFE ne rémunère personne pour enseigner dans les clubs. Ce sont les cotisations des membres de l'association, principalement.