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Accueil » Tous les messages (Feraud)

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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

Jeanfer a écrit :
Je ne comprend pas les critiques de Feraud le livre traite de tactique et non de technique

Peut-être aurait-il fallu lire tout ce que j'avais écrit. Parce que si je trouve un peu dommage que le pilier de la technique soit occulté (mais c'est leur choix - un choixtrop extrême, mais c'est bien ce qu'ils annoncent), ma critique, elle porte essentiellement sur le manque d'ambition de l'ouvrage qui se limite plus à des recettes, et qui manque en conséquence de structure forte, de colonne vertébrale.

Citation :

Jeanfer a écrit :
pour la technique il y a tellement de manuel ...

Là, il faut éviter de dire n'importe quoi, ou alors, s'il y a tellement de manuel sur la technique de l'épée, il va falloir nous les énumérer.
Aujourd'hui, le seul livre édité disponible, c'est les fondamentaux de l'escrime, qui parle un peu de la technique aux trois armes : disons que c'est bref, peu approfondi, et pas propre à l'épée (parce qu'il y a une technique propre à l'épée).
Tout ce qui est intéressant n'est plus édité, et je ne suis même pas sûr que vous soyez même capable de le citer...

J4ai pris le soin d'écrire une longue critique, et vous, vous faites surtout le malin, mais vous ne dites pas grand chose (ce qui fera plaisir à Billy, c'est ce qu'il cherche)

Date de publication : 13/11/2017 20:59
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Re : Esquives
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Bon, j'ai l'impression que faute de combattant...
Tant pis, je ne dirai pas.
Mais comme j'avais préparé en attendant, j'en rajoute quand même.

i
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ii
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iii
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iv - échec...
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v
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vi
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vii
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viii
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Je rajoute une comparaison avec l'in quartata issu d'un traité plus récent :
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On volte beaucoup moins.

Et pour finir, la passata di sotto étant peu illustrée, en voilà quasiment une, assez râté.
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Date de publication : 03/11/2017 22:40
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Re : Esquives
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j) Regole della Scherma de Marcelli 1686

l) La scherma illustratade de Pallavicini 1670

Mais moi aussi, j'en au d'autres, mais je vous laisse déjà aux précédentes.

Date de publication : 24/10/2017 17:00
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Re : Esquives
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Citation :

pseudo a écrit :
Quant au cas ‘’e’’ il apparaît chez Danet (1788 - L'art des armes – tome 2) page 91 avec la légende ‘’Volte entière, ou pirouette des anciens).
Ce qui correspond à votre appréciation relative à Besnard

Oui, c'était une copie, donc c'était assez trompeur.

Citation :

pseudo a écrit :[quote]
pseudo a écrit :
Pour finir, mais vraiment pour vous faire plaisir … je me permets de vous proposer encore quelques cas :


g) Je reconnais quand même l'image que j'ai mise il y a trois jours, de Giganti.

h) Girard, 1736

i) Liancour 1692 : je vous ai pourtant coller une image de Liancour au-dessus que vous n'avez pas identifiée.

k) Piège : Le Maître d'armes de Martin 1737, mais c'est pompé sur Labat.

j et l, il faut que je cherche, je ne vois pas comme cela.

Date de publication : 24/10/2017 16:40
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Re : Esquives
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Citation :

Feraud a écrit :
b) Sûrement un traité anglais du 18e siècle : je cherche et je vous réponds vite.

Perdu, c'est russe : L’art de l’escrime dans toute son étendue, Baltazar Ficher, 1796.

Par contre, la copie de Besnard (ou si c'est Besnard qui...) en f), je ne trouve pas.

Date de publication : 24/10/2017 14:30
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Re : Esquives
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a) Très simple : Camillo Agrippa, Trattato du scientia d'arme, 1563

b) Sûrement un traité anglais du 18e siècle : je cherche et je vous réponds vite.

c) Difficile, car c'est en néerlandais : mais c'est Johannes Georgius Bruchius, Grondige..., 1671
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d) Facile : le maistre d'armes libéral de Besnard, 1653.

e) Là, c'est pompé sur Besnard... je ne sais pas si je trouverai, et c'est celui qui m'intrigue le plus.

f) Celui-là, trop facile. On peut confondre avec Giganti, mais c'est Salvatore Fabris, 1606... dans je ne sais quelle édition, tant il y en a eu.

Date de publication : 24/10/2017 13:34
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Re : Esquives (+ une petite question sur les compètes)
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Citation :

pseudo a écrit :
Voilà ce que je peux vous dire :

n°1 Alfieri in ''L'arte di ben maneggiare la spada'' p. 117

n°2 inconnu

n°3 Philibert de La Touche in ''Les vrays principes de l’espée seule'' p. 64



Fort bien. Si la première fois, on pouvait se contenter de suivre le lien de l'image pour retrouver l'auteur du traité, la seconde, on pouvait injecter l'image dans google image pour retrouver l'origine.
Ainsi, en n°2, vous auriez pu trouver : Ein new Kůnstliches Fechtbuch im Rappier de Michael Hundt en 1611.

Donc, compliquons le jeu, et voilà bien plus difficile puique aucun lien ni aucun site de recherche d'images ne pourra vous être profitable en ladite entreprise.

n°1
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n°2
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n°3
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n°4
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n°5
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n°6
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Il y a du classique, mais du plus exotique également.

Date de publication : 23/10/2017 13:09
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Re : Esquives (+ une petite question sur les compètes)
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Citation :

pseudo a écrit :
Facile ...

n°1 Bondi di Mazo in ‘’La spada maestra’’ page 69

n°2 Capoferro in ‘’Gran simulacro dell’arte e dell uso della scherma’’ page 71


Oui, facile si les liens des images donnent les solutions...
Alors, on en fait 3 de plus, mais sans les liens pour aider, cette fois-ci.

n°1
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n°2
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n°3
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La dernière est un peu facile, pour qui sait s'attacher aux détails surprenants.
Et puis, ces trois-là, on peut les trouver, mais sans bien s'y connaître. Si vous trouviez encore le moyen cette-fois, la prochaine fois, ce serait encore plus diabolique...

Date de publication : 22/10/2017 18:39
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Re : Esquives (+ une petite question sur les compètes)
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Citation :

pseudo a écrit :
On fait avec ce que l'on sait, et avec ce que l'on a !

Ah diantre, je ne puis vous proposer la première édition d'Angelo de 1763.
Mais par contre, l'article de l'Encyclopédie qui reprend le traité d'Angelo (et qui le mentionne bien explicitement) est accessible depuis bien longtemps.
Sinon, je puis vous proposer la seconde édition du traité d'Angelo, celle de 1765, en français et en anglais, dans une belle reproduction.

Citation :

pseudo a écrit :
Vos excellents compléments auraient pu figurer dans votre message d'origine.

La difficulté, c'est qu'il est tellement d'illustration de l'in quartata qu'on ne sait laquelle choisir (plus difficile pour un passata di sotto).
Tiens, trouvez l'origine des deux autres :
n°1
n°2
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Date de publication : 22/10/2017 12:51
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Re : Esquives (+ une petite question sur les compètes)
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Citation :
pseudo a écrit :
D. Angelo in "The school of fencing" page 73

Pourquoi citer "The school of fencing" édition 1787.
La première édition, monsieur, elle est en 1763, et en français, s'il vous plaît. Je n'apprendrai à personne qu'Angelo avait beau être un italien exerçant en Grande-Bretgne, il n'en reste pas moins qu'il s'exprime en français à propos d'une escrime qu'il a en grande partie apprise en France.
Donc, citez plus naturellement "L'école des armes" de 1763, publiée à Londres chez Dodsley.
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Citation :
pseudo a écrit :
Des références pour compléter

Oui, je vais citer un italien, traduit postérieurement en français.
Ainsi, Nicoletto Giganti, qui publie en 1606, et est traduit en français en 1644 : Ecole ou théatre.
En page numérotée 23 : De l’Enquartade ou tournoiement du corps - Il faut savoir la raison des enquartades ou du tournoiement du corps, pour le pouvoir bien maîtriser, combien elle n’est si ordinairement usitée es écoles, si ce n’est des français pour s’exercer à l’habileté.
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Et vous remarquerez les deux fois, combien les tireurs sont extrêmement déportés, ce qui devrait vous inciter à moult questionnement sur l'in quartata et son évolution.

Date de publication : 21/10/2017 21:24
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Re : Esquives (+ une petite question sur les compètes)
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Citation :

FineLame49 a écrit :
Suite à un sujet que j'ai récemment suivi, parlant du "petit bonhomme", je me demandais s'il y avait d'autres esquives (autorisées) , particulièrement au fleuret.

Personne ne dira la simple évidence : la retraite peut être utilisée comme une esquive, et c'est la plus naturelle et la plus fréquente.
Mais bien sûr, comme beaucoup se réfèrent à des manuels qui oublient de le dire, ils ne pensent même pas à la simple évidence et répètent sans réfléchir.

Citation :

FineLame49 a écrit :
J'ai entendu "passatta di sotto", "in quarttata" et quelque chose d'autre, mais je ne vois pas a quoi ça correspond.

Bon, il faut commencer par enlever des "t".
L'idée de l'esquive, c'est d'enlever le corps comme cible, en arrière : et on peut le faire en arrière droit (la retraite), dessous (passata di sotto); sur le côté (in quartata). Il y a d'autres moyens théoriques : dessus pour les champions de saut en hauteur (des photographes essaient de faire croire que cela existe), de l'autre côté (la volte - avec d'autres armes que le fleuret ou l'épée)

La passata di sotto, c'est passé par-dessous, pendant que l'autre passe par-dessus, en fente arrière.
Voilà une vidéo, mais c'est tout ce qu'on a en magasin.




L'inquartata, démonstration :




Alors, quelqu'un dit, in quartata, c'est se mettre en quarte - par d'accord.
Le mot d'escrime inquartata a donné en français le mot incartade, qui est un autre type d'écart. Le mot inquartata a été francisé après que les français ait ramené des maîtres d'armes d'Italie, à la fin du XVIe siècle. Henri de Saint-Didier parle de mettre le pied "à cartier". Péloquin utilise le verbe incarter du pied. Dans les deux cas, il s'agit de mettre le pied de quart, on dirait de nos jours plutôt de trois-quart (par rapport à face et profil).
Donc, in quartata, c'est plutôt d'après l'étymologie, se mettre de (trois) quart, plutôt que de faire une parade de quarte.

Citation :

amanrich a écrit :
Pour une approche à la fois ludique et technique tu peux lire "L'esprit de l'épée" des Maîtres Delhomme, Di Martino et Carre.
C'est très claire, agréable à lire et bourré d'infos et de conseils.

Tiens, revoilà les Diafoirus de l'escrime : vous avez un problème, ils vous proposent toujours la même potion à avaler.
C'est complètement erroné comme conseil. FineLame49 parle de fleuret, alors ce n'est pas la peine de lui indiquer un livre d'épée. Et puis, ce livre, les auteurs revendiquent qu'il n'est pas technique. Ils ne se sont pas fatigué à faire un index, alors je ne vais pas perdre mon temps à vérifier la présence des deux termes - à la limite, ils traitent de la fausse cible en p. 95, qu'on peut voir comme une question d'esquive.

Citation :
Nairolf a écrit :
FineLame49, comme tu es fleurettiste, je te conseille de lire "Les fondamentaux de l'escrime" de Capoani et Damaison D'ares. C'est pas mal pour avoir une vue d'ensemble des gestes techniques aux trois armes. Le livre est richement illustré. Il y a des ouvrages plus complets, mais ardus pour quelqu'un qui débute.

Oui, in quartata et passata di sotto y sont illustrés en page 100-101. Mais quand même l'ouvrage est très superficiel.

Date de publication : 17/10/2017 22:10
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
cacawette a écrit :
Dire que nous avons là un EXCELLENT manuel technique, au sens large, et non pas une œuvre littéraire, suffirait il a conclure le débat?

Alors, cacawette, après n’avoir pas compris ce que je disais, là, tu ne comprends pas ce que dit le livre.
C’est écrit en avant-propos : « …nous avons conçu ce livre comme un nouvel éclairage sur l’approche de l’épée, non pas centrée sur la technique (la littérature existante étant à notre avis amplement suffisante) mais résolument orientée tactique… » ou encore « ce livre n’est ni un traité analytique ni un catalogue de technique… »
Ce n’est pas un manuel technique, mais « une approche tactique et mentale ».

Citation :
billy a écrit :
+1 !

Ah ?
Bon, alors cacawette, si billy est d’accord avec toi, je n’ai que deux hypothèses.
Soit, il n’a pas lu le livre, c’est les deux autres qui l’ont écrit, lui, il a juste choisi le titre.
Soit, il a juste lu le mot EXCELLENT en majuscule dans ton message, et pas lu le reste.
La seconde hypothèse a ma préférence : billy passe son temps à parler d’humilité, mais en fait, si tu fais la moindre réserve sur son livre, cela devient synonyme d’humiliation pour lui. Donc, il préfère ne voir que ce qu’il lui plaît.

Citation :
billy a écrit :
Tu ne connais rien de ce que ces "maîtres d'armes" ont vécu, ni fait, ni même lu.

Tu t’adresses à toi-même ?

Citation :
billy a écrit :
Tes jugements "à la serpe" (remarque c'est une arme comme une autre, mais alors restes-y et ne nous parle pas d'escrime

Tiens, voilà bien là la preuve de l’inculture que tu tenterais de me reprocher : la serpe a son escrime, c’est historiquement vrai.
[img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1b/Arte_De_Athletica_12.jpg[img]

Citation :
billy a écrit :
j'ai monté un certain nombres de numéros et de spectacles montrant les différentes facettes de l'escrime (en hommage à Gilles Louisiade, mon cousin Maître d'Armes qui ne concevait pas de montrer l'escrime autrement que dans toutes ses dimensions, en partant du moyen âge avec masses et fléaux d'armes, en passant par celle des mousquetaires avec dague et rapière, jusqu'à celle qu'on se plaisait à appeler "futuriste" - celles des Jedi par exemple).

Un peu comme si tu voulais devenir instructeur militaire en mettant sur ton CV que tu as été figurant dans Apocalypse Now.
Si au moins t’avais joué à zorro étant petit, là je ne dis pas.

Citation :
billy a écrit :
en effet nous n'avons pas été nous replonger dans les traités plus anciens que les Renaud, Thirioux, Clery ou Popelin, qui restent encore pour les Maîtres d'armes que nous sommes, des references...

J’aurais bien aimé le sentir, faute de le voir écrit.

Citation :
billy a écrit :
Mais tu te permets de donner des leçons de "sommaire" (très sommaires d'ailleurs). Et ça, par contre, ça ne te choque pas ?
Ben moi ça me choquerait. Ceci dit j'attends ton livre sur la tactique de l'escrime à travers les âges avec grande impatience.

Non, cela ne me choque pas (d’ailleurs, je ne donne pas de leçon, je livre une critique).
Tu vois, quand je lis le « Le grand Cœur » de Rufin (de l’académieeeeee), je trouve le style d’un niveau troisième, phrase courte : sujet verbe complément. Par ailleurs, le personnage de Jacques Cœur n’est absolument pas incarné, c’est une ombre.
Faut-il que j’aie le Goncourt pour dire ce que j’en pense ?
Dans American Gangster de Ridley Scott, il y une sorte de record du monde du nombre de perches micro filmés dans les plans.
Faut-il que je montre mon diplôme de perchiste pour livrer mon avis ?
Non, billy, personne ne peut interdire aux autres de se livrer à une critique au nom du fait qu’il n’ait pas un œuvre derrière eux.
Trop facile.

Citation :
billy a écrit :
Je me suis également interrogé sur ma pratique en regardant d'autres disciplines et lisant d'autres livres : Le "Traité des 5 roues", "L'art chevaleresque de tir à l'arc", "L'esprit du judo", "La voie du karaté"...

C’est très bien de regarder les autres disciplines de combat, j’approuve.
A condition, de d’abord et avant tout connaître sa discipline…

Citation :
billy a écrit :
Mais sans aller si loin, évoquons la "retraite" au début du siècle dernier (…). Celle-ci pouvait être considérée comme une forme de couardise ou de lâcheté : il ne fallait pas reculer

Baliverne ! N’importe quoi.
C’est une invention complète.
Faut arrêter de prendre pour comptant les romans de chevalerie.

Citation :
billy a écrit :
Parlons maintenant de la mobilité : qui a "révolutionné" l'épée…

Ce n’est pas faux, mais c’est que c’est une généralité, on peut dire la même chose dans les trois armes.
C’est même une métaphore de notre société.

Citation :
billy a écrit :
Mais parce l'esprit de l'épée en tant qu'arme historique du duel change radicalement de l'esprit de l'épée sportive. Auparavant la touche c'était la recherche de la mort ou du "1er sang" ... Ça change quand même un peu la donne quand on a 5 ou 15 touches pour bâtir une victoire, sans que normalement il y ait l'un des deux protagonistes qui sorte en sang de la confrontation, n'est-ce pas ? L'exemple le plus marquant est celui du coup double, appelé auparavant "coup des deux veuves" qu'on voulait évidemment éviter et qui devient une donnée tactique plus qu'importante dans l'épée moderne.

C’est vrai, de manière très relative.
L’escrime comme « sport », cela n’est pas né d’aujourd’hui : des gens qui se battent sans se tuer ou sans blesser, pour s’amuser, avec des ersatz d’armes, c’est millénaire. A tel point qu’on pourrait dire quasiment la même chose des trois armes, encore.

Citation :
billy a écrit :
Est-il donc nécessaire de remonter à toujours plus loin pour avoir la légitimité d'expliquer ou de proposer de nouvelles pistes tactiques à l'épée ? Je te laisse réfléchir.

C’est tout réfléchi, et la réponse est double :
Non, si on veut demeurer à la surface des choses
Oui, sur on veut structurer correctement son propos, aller en profondeur. et ne pas réinventer l’eau tiède.

Voyez, je ne crois pas au progrès en escrime. Il y a des changements, on ne peut le nier, mais ce ne sont que des changements de contexte (changer l’arme, changer le contexte du combat (duel/champ de bataille), changer l’objectif (1er sang/mort).
On n’est pas meilleur en escrime aujourd’hui qu’il y a deux millénaires. On s’adapte juste au contexte.

Et se décaler un peu du contexte, cela permet d’être créatif.
Vous n’êtes pas du tout décalés.

Date de publication : 30/09/2017 20:07
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

cacawette a écrit :
Il y deux logiques, celle des passionnés de l'escrime moderne (je ne parle pas du livre du même nom) très heureux d'avoir enfin un vrai livre abouti, fruit d'une expérience et d'une réflexion structurée. et la logique d'un homme intéressé par l'escrime et la culture qui profite des charmes d'EI pour s'exprimer.L'un parle de la salle d'armes L'autre du salon qui la jouxte.L'un aide le plus grand nombre à évoluer s'il le souhaite,il démocratise, l'autre, de sa tour d'ivoire, jette un œil critique et lointain quelque peu intéressé sur l'évolution du sport. La rencontre sur le même post des deux monde surprends, peut agacer, mais c'est ça l'internet


Non, je ne suis vraiment pas d'accord, parce que ce n'est manifestement pas la position que je défends qui est décrite.
Je ne reproche pas aux auteurs de ne pas faire de l'histoire, car ce n'est pas l'objet de leur livre : plutôt je leur reproche de ne pas la connaitre (et ça se sent) et en plus de s'en foutre.
J'ai bien compris leur projet : faire un livre qui ne part volontairement pas de la technique, pour mieux pouvoir aller vers la tactique (... pour le mental, je ne suis guère convaincu par ce qu'on y trouve).
Le problème, c'est quand on parle tactique, on va l'abstrait, vers le concept, et qu'à ce moment-là, il faut construire un cadre théorique (ce que vous appelez le salon...).
Et il n'y a pas de cadre théorique, parce que c'est fait de bric et de broc : je n'ai pas dit que c'était inintéressant, mais juste pas construit, sans colonne vertébrale.
Voyez, cela tombe mal, parce qu'avant "L'Esprit de l'Epée", il y a eu "Faire de l'épée" : ce dernier livre n'était pas non plus centré sur la technique, donc "L'Esprit de l'Epée", ce qu'ils ont fait, quelqu'un l'a déjà tenté.
Et ce quelqu'un, c'est un tireur, qui vient et dit : je vais vous donner des trucs, et j'espère que cela vous servira. Moi, cela me convient, pas de cadre théorique, des trucs : je prends ou je ne prends pas.
Mais "L'Esprit de l'Epée", ce sont des professionnels, trois maîtres d'armes : et en plus, ils sont français, ce qui est loin d'être anondin, parce qu'ils ont beaucoup de prédécesseurs. Nos professionnels, ils viennent un peu aussi nous livrer des trucs : c'est bien, ce n'est pas inutile.
Mais vous ne m'empêcherez pas de manifester ma déception, en écrivant que si c'est intéressant, c'est aussi un peu ras des pâquerettes.

En gros, je ne leur reproche pas de ne pas citer Clausewitz ou Sun Tzu, mais plutôt de ne pas les avoir lu ou tenter de comprendre.
Je plaisante un peu avec Clausewitz ou Sun Tzu (encore que...). Mais je ne plaisante pas en regrettant qu'ils n'aient pas cherché comment on a pu concevoir la tactique avant eux, comprendre les approches théoriques (le salon...), pour mieux construire leur approche : c'est dommage de la part de trois maître d'armes et cela limite grandement l'ampleur et le devenir de cet ouvrage.

Date de publication : 28/09/2017 13:36
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

Nairolf a écrit :
Billy a écrit un manuel d'épée moderne, pas un livre d'histoire de l'escrime !

Qui a dit le contraire ?
D'ailleurs, il introduit son livre par cette phrase : "Pourquoi l'escrime, art martial occidental de tradition séculaire, doit-elle toujours supporter le poids de son passé ?".
Manifestement, il se fiche du passé, et surtout, surtout, il ne le connaît pas (malgré ce qu'il laisse entendre hypocritement - exemple, ce style de réponse commerciale qu'il fait sur ce forum "Il faut savoir se servir de l'histoire de l'escrime, un des seuls arts martiaux occidentaux" - blabla vaguement consensuel, insipide, et totalement faux.

Contrairement à billy, moi, je ne crois pas à la tabula rasa : je pense que les vrais révolutionnaires, cela a toujours été des gens justement ayant une profonde connaissance de ce qui a été fait avant (à tel point qu'ils peuvent le dépasser). Pour proproser quelque chose de nouveau, il faut connaître ce qui existe ou a existé : sinon, on ne fait que répéter, sans s'en rendre compte.

Citation :

billy a écrit :
Haha
Il y avait longtemps que je n'avais pas autant ri à lire ce salmigondis d'immondices verbales que nous déverse Feraud à chaque intervention. Quelle agressivité dérisoire, quel manque d'humilité à vouloir donner des leçons à tout le monde (surtout lorsqu'on n'a soi même rien montré à personne)... et surtout, c'est pour ça que je le plains : quelles frustrations ce pauvre personnage a dû subir durant ses jeunes années pour être aussi aigri désormais



Ce n'est pas vraiment le style de propos qui vous honore : mais rassurez-vous, je ne me mettrai pas à dire du mal de votre livre à cause de cela (ne serait-ce par respect pour les deux autres auteurs) : non, il est intéressant, mais simplement en deçà de ce que j'escomptais de la part de maîtres d'armes.
Contrairement à ce que vous dites, je me suis bien abstenu de vous donner des leçons, tout simplement parce que dès le départ de ce fil, on voit bien que vous ne cherchez pas la discussion : ceux qui sont là pour vous cirez les pompes, vous leur sortez votre petit discours commercial, et pour les autres, vous tentez de les attaquer agressivement : je ne pense pas qu'on puisse rien vous apprendre malgré que vous répétitiez votre référence à l'humilité (à ce point-là, vous n'êtes même plus conscient de votre tic rhétorique (et sûrement psychologique)) .
J'ai écrit dans les pages précédentes ce que je pensais en détail de votre livre (et cela demeure), mais je ne pense pas l'avoir fait pour vous, car il est manifester que vous ne l'entendrez pas.

Date de publication : 27/09/2017 13:53
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
Florent54 a écrit :
L escrime reste trop , à tort, un marqueur social et passé

C’est quand la dernière fois que tu es entré dans une salle d’arme ? Tu devrais essayer, y rencontrer des gens, tu découvrirais des choses.

Citation :
Florent54 a écrit :
Les autres sports sont des créations presque ex nihilo

Prenons des sports populaires en exemple :
- Football ou rugby : Harpastum, calcio médiéval, soule.
- Le tennis : le jeu de paume.
- L’équitation : on n’a dû découvrir le cheval qu’au 20e siècle… ?
- Le golf : le jeu de mail.
- L’athlétisme : personne n’a pensé à courir le plus vite avant la création des JO.

Les sports de combat européens :
- La boxe, rien à voir avec le pugilat.
- La lutte : connaît pas le pancrace.
- Canne et bâton : on n’a jamais pensé à avoir une technique avant le 19e ?

Non, avec Florent54, il n’y a que l’escrime qui ait une histoire. Le seul problème, c’est que tu es nul non seulement en histoire tout court, mais qu’en plus l’histoire de l’escrime, t’y comprends que dalle !

Fais-moi plaisir, Florent54, tais-toi, et lis : Les Sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France de Jean-Jules Jusserand (l’un des premier prix Pulitzer, pour un autre livre), et tu raconteras un peu moins de conneries à la seconde.


Citation :
Florent54 a écrit :
Soit s appuyer sur cette histoire pour mieux ce projeter vers l avenir.. La FFE a fait ce choix Et c est bien.

Première nouvelle. La FFE ne s’est quasiment jamais intéressée à l’histoire de l’escrime. Tout ce qui s’est fait, l’a été en marge ou totalement en dehors de la FFE. La FFE, c’est obtenir des médailles aux JO qui la préoccupe, le reste, elle s’en fout.

Citation :
billy a écrit :
les arts martiaux orientaux ont désormais "pignon sur rue"

Non, mais tu nous apprends quelque chose mon grand.
Le judo 600 000 licenciés
Le karaté 200 000 licenciés

Tiens, rend-toi utile : c’est combien l’escrime, là ?

Citation :
billy a écrit :
Il faut savoir se servir de l'histoire de l'escrime

QUOI ? Ne laisse pas croire ici qu’il y a la moindre utilisation de l’histoire de l’escrime dans ton bouquin.
C’est toi le type qui commence son livre en écrivant : « Pourquoi l'escrime, art martial occidental de tradition séculaire, doit-elle toujours supporter le poids de son passé ? »
Ton livre, c’est zéro référence à l’histoire (et l’histoire, on est bien d’accord, cela ne remonte pas à Mathusalem, l’histoire, cela débute hier).
Pourquoi pas d’ailleurs, ce n’est pas l’objectif d’un tel livre : à part que cela conduit à une vision étriquée et donc à passer à côté de certaines choses.

Citation :
billy a écrit :
tout en sachant ne pas s'enfermer dans le passé

Avec toi, pas de risque, tu n’y connais strictement rien : ne reste plus que tu te l’avoues.

Date de publication : 24/09/2017 19:34
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Re : Pas de service après-vente
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Bon, voilà près de deux semaines que j'ai achevé mon commentaire long et détaillé sur le livre (j'ai juste oublié le chapitre 9...) après l'avoir entièrement lu.
Les auteurs, enfin surtout l'un deux, étaient là quand c'était pour faire de la pub, il était là pour encourager les ravis de la crèche... qui n'avaient pas lu le livre.
Par contre, service après-vente, zéro. Ils veulent bien que vous achetiez mais après fini, les abonnés absents. Ils sont là pour qu'on leur serve la soupe, point barre.

Je rappelle une phrase de leur propre conclusion : "Les idées doivent foisonner et elles méritent toutes d’être confrontées".

Donc, la qualité principale du livre, c'est l'hypocrisie de ses auteurs.

Date de publication : 10/12/2016 13:41
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Bonjour à tous,

J’ai achevé le livre. J’avais livré un avis sur la première moitié et je termine et synthétise mon avis.

Je vais commencer tout d’abord par mes reproches à l’éditeur. Oui, car l’éditeur doit fait son métier, et reprendre les auteurs sur les questions d’édition : l’éditeur, il est là pour cela.
Je passe sur quelques rares coquilles, comme p. 95 soiyez à la place de soyez, ou p. 94 la référence 34 pas en exposant, ou un espace manquant je ne sais plus quelle page. On va dire que ce sont quelques résidus d’erreur, peu importants (au moins cela me permet de montrer que j’ai lu attentivement, c’est le seul intérêt).
Plus grave et vraiment inacceptable : les références bibliographiques. Les quelques très rares références mentionnées, sont toutes systématiquement cités de manière incomplète : "La voie du karaté" de Kenji Tokitsu cité sans nom de l’éditeur et date d’édition, l’article de Michel Sicard en p. 101 avec son seul titre et sans moyen de le retrouver (rassurez-vous, moi, je l’ai), l’article de la revue Cerveau et psycho dont le nom (précis de l’article visé) n’est pas donné.
Ensuite, l’éditeur aurait pu conseiller les auteurs de ne pas se laisser aller à certaines facilités. A titre principal, le terme "PREPS" à la place de préparations est un peu agaçant : c’est un livre, évitons les facilités qu’on emprunte à l’oral. En plus, c’est un peu parasite avec l’acronyme utilisé dans le titre du chapitre 4 : PRAP.
En page 113, un « Ben alors, c’est pas gagné ». Encore une facilité, qui n’amuse pas : cela passe à l’oral, pas à l’écrit. Toujours dans un style trop oral, p. 117 : « Alors, OK, prendre le fer est toujours une solution »…
En page 180, « Le monde des bisounours », c’est devenu une expression surutilisée, qu’elle en est devenue bas de gamme. En page 180, « Idéfix », ce n’est pas drôle et cela nuit à la clarté du propos.

Ensuite, quelques reproches sur la forme, mais plus adressés aux auteurs, cette fois-ci. En p. 95 et p.119, ils utilisent l’expression « coups de patte » qui auraient mérité d’être définie, cela aurait été utile en fonction du niveau du lecteur. En p. 97, l’utilisation du terme sixte, sans préciser si on parle de parade ou d’autre chose… C’est tout le problème de savoir à qui vous vous adressez dans ce livre : un tireur novice, un tireur de bon niveau, ou de haut niveau, ou un maître d’armes. En fonction de qui on s’adresse, on ne peut pas prendre certains raccourcis : je ne suis pas certain que vous ayez fait un choix clair.
Maladroit, l’utilisation du JE dans le chapitre 6 : parfois, c’est pour se mettre à la place du lecteur-tireur. Mais à certains moments, cela l’air d’être plutôt l’un des auteurs qui parle de lui : exemple en p. 122 « ce cas est probablement l’un des plus difficiles à gérer pour moi ».
En page 176-177, je n’aime pas du tout cette expression : Préparation demi-fente (avec encore un sigle inutile : PDF). La demi-fente est utilisée comme une préparation, on ne prépare pas une demi-fente. L’expression parasite le message.

Ensuite, il y a quelques sentences qui sont assénées alors qu’elles ne sont pas d’une profondeur avérée. J’avais déjà signalé en P. 37 : « celui qui a peur d’entrer dans la distance d’action… a perdu ! », une belle lapalissade. Eh bien, on retrouve la formule publicitaire détournée : « L’escrime sans préparation n’est rien. ». Et l’escrime sans arme ?

J’en viens maintenant au détail des chapitres qu’il me restait à commenter. Avant cela, je précise que je n’aime pas du tout la structure de l’ouvrage, et c’est mon principal reproche.
Mais dans le détail, tout d’abord :

Le chapitre 4
C’est une classification générale des préparations. J’aime bien les classifications. Cela aurait pu être un peu plus développé, à l’instar de Perturber, où sont donnés les différents types. Je réserve un peu mon avis, cela mérite relecture.

Le chapitre 5
Ce sont des tactiques non exhaustives d’utilisation de préparation. C’est justement ce caractère non exhaustif que j’aurais tendance à reprocher. Je préférerais qu’on me rassure, en me disant qu’on a fait le tour, et que le reste n’est que broutille, l’essentielle est là. Sur le fond, il y a des préparations que j’utilise, d’autre qui me sont plus étrangères : il faudrait que je m’y repenche avec plus d’attention pour livrer mon avis. Mais j’ai bien apprécié la classification de ces préparations en page 95 : je parle de ce qu’il y a entre parenthèse, et donc qui n’était à mes yeux pas du tout secondaire, mais qui aurait dû être mis en avant pour affirmer une volonté d’être au moins le plus exhaustif possible. En bref, c’est au final plus une maladresse dans la manière de présenter que je pourrais déplorer, parce que l’intention me semble bonne.

Le chapitre 6
C’est un chapitre sur les oppositions poignée crosse/droite ou droitier/gaucher (point de vue tactique). C’est un peu le chapitre symptomatique des défauts du livre. Je reproche surtout au livre qu’il lui manque une colonne vertébrale, qu’il ne soit pas porté par une vision théorique forte et structurée. Ce chapitre, que j’ai trouvé un peu long et pénible, c’est je trouve, le petit bout de la lorgnette : je ne dis pas que c’est inutile de réfléchir au type de poignée, ou à l’opposition droitier/gaucher. Je dis que j’ai envie que cela me soit présenté dans un cadre logique et structuré plutôt que comme un truc pratique de base.
Pour être plus concret, qu’on me parle de la distance en chapitre 2, et notamment d’une opposition entre grands/petits, je ne vois pas pourquoi on ne met pas ça directement avec ce chapitre 6 qui traite de la poignée et de l’opposition droitier/gaucher. Parce que c’est absolument la même problématique ! Une question de distance et de rapport des fers (bras de levier).
Si c’est fait comme cela, c’est parce que vous avez fait le choix de mettre en avant les préparations ; et lorsque vous parlez de la distance, vous spécifiez que vous ne voulez pas en parler avec préparation. Ce qui fait qu’on obtient ce chapitre 6 un peu étrange. Cela ne dit pas des choses absurdes ou inintéressantes, mais plutôt des choses qui ne m’ont pas intéressées parce que pas mise dans une structure qui pouvait les valoriser.

Le chapitre 7
S’imposer ou s’adapter. Un chapitre court, qu’on pourrait juger éventuellement un peu redondant. Là aussi symptomatique d’un problème de structure du livre.

Le chapitre 8
J’avoue que je craignais tellement le pire, qu’au final, c’est passé pas trop mal. L’imagerie mentale dynamique, une bien grande expression, mais une démarche utile (et classiquement défendu par les spécialistes du sport). Pour le reste, pas grand-chose. Je pourrais me moquer des « L’heure de la révolte a sonné » « C’est ici et maintenant que cela se passe ». Il y a des témoignages : de tireurs de haut niveau, que français ! Est-ce vraiment significatif, est-ce qu’on peut en tirer quelque chose, quand on obtient ça : Obry : 90-10 / Boisse : 20-40 / Flessel 40-60 (ceux qui lisent repéreront). Il faudrait un travail d’ampleur sur la question du mental des escrimeurs pour que cela apporte vraiment.
On atteint quand même un sommet en p. 151 avec Flessel qui dit : « Je prends la première touche », et à la fin « Trois minutes et un cinglant 10-0 plus tard ». Preuve que Flessel nous raconte, se raconte des histoires !
Donc, pour moi, leçon logique à tirer sur le mental : le but, c’est de se tromper soi-même.

Les annexes
Là aussi, il faudra que je reprenne plus dans le détail, mais on peut dire que là, il y a un peu de technique. Ce qui donne un peu une impression que c’est à moitié fait, moitié reste à faire.

Bilan général
Le livre de Clément Schrepfer (Faire de l’épée), c’est le livre d’un amateur : il a envie de nous livrer sa vision de l’escrime, ses trucs. On sait ce qu’il peut nous promettre, et il le tient. Le livre de trois maîtres d’armes, forcément, on en attend plus, en étant plus structuré, plus systématique.
Évidemment, ce livre utile, mais avec des limites. Ce qui est bien, c’est qu’il met en noir sur blanc des choses qui sont dites en salle, mais qui n’ont pas été forcément écrites. Le reproche principal, c’est le manque d’ambition, d’ampleur, de vision théorique.
L’ambition et l’ampleur, cela aurait été de joindre les quatre aspects : physique, technique, tactique, mental. Je reconnais au livre sa part d’originalité : il veut s’éloigner de la technique pour se fonder sur la tactique. Les autres livres font plutôt le contraire. Cela dit, ce n’est pas non plus pleinement original comme démarche : Musahi le fait dans le traité des cinq roues.

Tactique, donc, dites-vous. Mais au-dessus, de la tactique, il y a la stratégie, la vision théorique qui structure la tactique (tactique qui est une adaptation à la réalité). Dès les premiers instants, j’ai réagi en disant qu’il manquait quelque chose dans ce livre : ce quelque chose qui aurait donné la colonne vertébrale à l’ouvrage. Cette chose (sur laquelle j’ai une idée assez précise et que je tairais, s’il n’y a pas discussion fructueuse ; tant pis), il aurait fallu aller la chercher dans la tradition : mais vous avez voulu vous en couper, et à mon avis, c’est faute de la bien connaître... pour la dépasser réellement.
Donc, vous demeurez un peu ras des pâquerettes sur le plan tactique : vous êtes indubitablement utile, mais pas transcendant.

Je souhaite terminer en vous citant (une des phrases de la conclusion) : « Les idées doivent foisonner et elles méritent toutes d’être confrontées ».

Date de publication : 27/11/2016 17:02
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

amanrich a écrit :
Je ne vois pas en quoi dire que tu parles d'un livre que tu n'as pas lu est diffamant.


Bon écoutez, puisque vous dites n’avoir pas lu ce livre et que vous n’avez manifestement pas lu mon message d’il y a quinze jours, et que quand même ce sujet est destiné à parler du livre et pas d’autres choses malgré votre volonté de le détourner, je vous recolle mon commentaire du 11 novembre sur la première moitié du livre.

Citation :

Feraud a écrit :
J’ai commencé à lire il y a quelques jours, et j’ai lu les chapitres 1, 2 et 3.
Je reprends dans le détail.

L’introduction.
Elle est frappée de la même faute que le quatrième de couverture (qui lui est de la responsabilité de l’éditeur) qui annonce « une approche complètement novatrice ». Non, ce n’est novateur que pour quelqu’un qui n’est jamais entré dans une salle d’armes ou qui n’a pas disposé d’un maître d’armes ayant fait son juste travail. Je concède que les autres ouvrages sont en général plus centrés sur la technique, mais là, c’est le défaut contraire. Comme je l’ai dit, la première phrase est gênante, et vouloir se présenter absolument comme innovateur, c’est souvent plus le signe d’un mépris pour les autres maîtres d’armes que de la gratitude qu’on peut manifester à l’égard de ceux qui vous ont tant apporté.

Pour commencer, le chapitre 1 traite des leviers de la performance. Cinq pages, si on enlève les photos. Pas très intéressant. Il aurait fallu développer justement les quatre piliers fournis, à savoir : physique, technique, tactique, mental. Les deux premiers, on nous les annonce exclus du livre, les deux derniers, c’est la suite du livre. Donc, chapitre un peu vain, cela aurait pu être au mieux une introduction. Le livre de Schrepfer était plus équilibré de ce point de vue.

Le chapitre 2 traite de la gestion de la distance.
C’est quasiment un paradoxe pour un livre qui se veut tactique plutôt que technique. Les déplacements, c’est qu’on apprend en premier en escrime. On commence ainsi par vous apprendre à gérer basiquement la distance. Ensuite, on vous met une arme dans la main, et on vous apprend à garder la distance avec, puis à toucher en partant de la bonne distance.
Je vais résumer mon opinion : dans n’importe quel sport de combat, si vous ne savez pas gérer la distance, vous ne pouvez avoir aucune maîtrise. C’est un quasi-préalable technique.
Donc, ce livre veut nous faire passer un principe technique de base pour un principe tactique. Fort bien, vu qu’il me semble à la vue du sommaire que cela va manquer de technique.
Le livre définit quatre distances (NB pour des attaques en un temps) : de sécurité, de danger, d’attaque, d’action. C’est trop, il n’y a que deux distances : celle de sécurité, et celle d’attaque (sachant que celle d’attaque, elle est double : la sienne et celle de l’adversaire). Et encore, celle de sécurité, vous pouvez vous en passer pour simplifier, puisque si vous n’êtes pas dans l’une des distances d’attaque, c’est donc…
Par contre, commencer par ne parler de distance qu’en prenant la distance pour une attaque en un temps, c’est un choix. Je saisis bien que dans un chapitre à venir sur les préparations, probablement qu’on me parlera de distance d’une autre manière. Mais c’est maladroit, car la fin du chapitre est sur l’opposition entre grand et petit. Et justement là, la question de la préparation est essentielle. Donc, il est quand même vain de nous avoir parlé que de la distance pour une attaque en un temps.
Je passe sur la notion de prise de décision et de distance d’action : j’ai déjà lu des pages plus développées dans l’ouvrage de Daniel Popelin et elles ne m’ont pas laissé de souvenirs mémorables, mais plutôt pénibles.
Le bouquet final sur la distance : P. 37 : « celui qui a peur d’entrer dans la distance d’action… a perdu ! » (NB : la distance d’action étant définie comme la plus grande des distances d’attaques entre la nôtre et celle de notre adversaire). Monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux : celui qui n’ose ni attaquer ni défendre perdra.

Pour finir sur la distance, je m’étonne que billy n’ait pas trouvé l’origine de l’extrait que j’ai donné sur la distance et que je recite

Citation :
Etre à distance, c’est être assez près de son adversaire pour l’attaquer ou en être attaqué. Gagner de la distance, c’est se mettre dans la situation d’attaquer l’ennemi. Donner de la distance, c’est se mettre assez près de l’adversaire pour pouvoir en être attaqué. Rompre la distance, c’est quitter cette situation et se mettre hors d’état d’être attaqué.
Quoi que ces définitions soient fort claires, la distance n’en est pas pour cela plus facile à connaître ; je veux dire que cette situation dans laquelle on est assez près de l’adversaire pour l’attaquer, ou en être attaqué, est difficile à connaître et déterminer. De telle manière que l’on puisse savoir précisément que l’on est assez proche de l’adversaire pour pouvoir l’attaquer ou l’être, ou assez loin pour ne pouvoir ni l’attaquer, ni être attaqué.
Si tous les tireurs avaient une même taille,… étant également souples…, on pourrait trouver un moyen pour connaître à peu près la distance.…


Ensuite, le chapitre 3 des profils élémentaires du jeu de l’épéiste. Les quatre profils de base, c’est bien mais un peu trop simple. La suite sur les profils évolués est très bien. Je pense que c’est utile à un tireur, cela lui permet de réfléchir à la situation avec une grille d’analyse. La fin sur les diagrammes : bof. C’est au mieux un outil de discussion entre un tireur et son maître d’armes, et encore, on peut discuter l’aspect subjectif de la chose. Le coup double d’un point de vue tactique, c’est bien. L’exemple d’application sur Robeiri – Park en 2014, faut que je revois la vidéo dont vous auriez pu fournir un lien http://dai.ly/x2xd418

Enfin, sur ce qu’il faut faire sur un profil de jeu, ce n’est pas totalement nouveau. Tiens, je vous remets un extrait, trouvez d’où cela sort :
Citation :
Les tendeurs de perche
Les tireurs qui arrêteraient de parti pris, sans cesse, ne sont pas redoutables.
D’abord on ne peut tendre continuellement, au hasard, et être couvert ; il suffit de feindre plusieurs attaques successives et de tirer là où l’on voit de la place ; ces tendeurs de perche à outrance ont en général le coude en dehors et l’avant-bras très découvert ; si, feignant le début d’une attaque résolue au corps on leur tire à l’avant-bras, ils se jettent eux-mêmes, et très durement, dans la pointe.
On peut encore, une fois qu’on a provoqué leur tension par la fausse attaque, écarter leur fer par un froissé, un battement, un croisé, ou mieux, - car ces arrêteurs sont en général d’excellents dérobeurs ! - par une des nombreuses prises de fer en plusieurs temps qui ont été exposées.


Je continue la lecture pour trouver ce qu’il me manque encore dans ce livre. Évidemment, j’encourage tout le monde à lire ce livre. Si j’en dis ce que j’en pense, en tout cas, je ne dirai jamais qu’il est sans intérêt, c’est tout au contraire.

Citation :
billy a écrit :
"La voie du karaté" de Kenji Tokitsu et non pas la voie du sabre. C'est le livre que nous avons cité dans le chapitre "Distance et stratégies d'opposition grands/petits". Lisez au moins ce que vous critiquez, ou si vous ne lisez qu'en diagonale, apprenez à reconnaître les mots

On ne s’exonère pas de ses propres fautes quand l’autre fait une erreur. C’était votre devoir à vous que d’indiquer correctement les références bibliographiques du livre que vous citiez.

Citation :

billy a écrit :
Et @Maske, STEFFJ et Nebe : pour vos avis constructifs !

Votre vision du constructif se résume au cirage de pompe.

Date de publication : 25/11/2016 11:03
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

Discuter de son bouquin avec un mec qui ne l'a pas lu, c'est vrai que ce n'est pas gagné !


Et encore, à nouveau, un propos diffamant ; encore une attaque plutôt qu'une parade.
Je n'ai jamais cacher que je n'avais lu qu'une moitié du livre et il n'y a bien que vous pour prétendre le contraire.

Vous faites tout pour ne pas parler du livre sur le fond de celui-ci (cela, normal, puisque vous, vous avouez avant ne l'avoir pas lu !).

(Cela dit, des auteurs qui répondent à des "mecs" qui n'ont pas lu leur livre, il y en a tous les jours, les "mecs" en question étant des journalistes, et les auteurs en question ne semblant pas si gênés que cela de répondre quand il s'agit de faire leur promotion).

Date de publication : 25/11/2016 09:36
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
genepi a écrit :
Quel est ton problème feraud ? T'as pas d'amis ?

C’est encore la même chose : je vous fais un reproche sur votre manière de parler de ce livre (et encore le mot parler est généreux), et plutôt que de vous expliquer, vous m’attaquez.
Ce n’est pas par un reproche qu’on répond à un reproche.

Moi, que ce livre ait une publicité sur ce site, je trouve cela parfaitement légitime et je l’approuve ; même dans l’Actualité.

Par contre, il y a des limites.
Billy, il est inscrit depuis 2004 sur ce forum, il a posté 94 messages en 12 ans. Il y a 17 de ces messages qui sont autour de son livre, soit 18% de ses messages. Et sincèrement quel est l’intérêt du type des messages suivants ?

Citation :
genepi a écrit :
Les deux exemplaires à la FNAC d'Annecy ont été vendus...

Citation :
billy a écrit :
Deux exemplaires vendus à Annecy ? Mais ça sent le best-seller
Pas grave Génépi, tu viens bien à Fontaine (sinon je ne sais pas comment ferait Grenoble sans toi , tu auras ton exemplaire perso que je te réserve.

Billy, apparemment, tout ce qu’il cherche, ce n’est pas la discussion (vu la difficulté à obtenir des réponses quand on lui pose des questions), mais la promotion.

Date de publication : 25/11/2016 08:56
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

billy a écrit :
Haha ! Mais qui est donc le 2eme à l'avoir acheté à Annecy ?
J'attends V3 pour commencer ma carrière
Tu attendras pour la dédicace alors ...


Messieurs, je crains que vous n'en soyez plus très loin à nous imposer une discussion à propos de vos hémorroïdes (NB il existe sur ce forum une messagerie privée, sur laquelle les messages privés demeurent privés).

Je propose de laisser tomber votre réclame grossière, en attendant que je revienne pour une discussion sérieuse.

Date de publication : 22/11/2016 13:19
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

fleuretix a écrit :
Je suis bien embêté et je suis conscient que je vais marcher sur des œufs en écrivant ce qui va suivre.

Je vois bien que l'ami Feraud est seul contre tous dans la discussion autour de ce livre, que je n'ai pas encore lu, mais pour lequel je cherche à savoir s'il en vaut la peine de dépenser le prix d'un fil de corps :)

Sur le nombre de distances que vous définissez (à moins que vous ne contestiez l'extrait cité par Feraud), ça me paraît être du délayage, et la frontière entre certaines distances me paraît très poreuse (action / attaque / danger). Vu comme ça, séparer ces 3 distances me paraît sous-entendre que lorsqu'on est à distance d'action ou d'attaque, on n'est pas à distance de danger... J'espère que ce n'est pas ce qu'on peut comprendre à la lecture de votre livre, mais il est vrai que vous ne vous défendez pas sur le fond sur cette question, et les distances définies par Feraud me paraissent beaucoup plus justes.

Autre cas : si vous écrivez vraiment que « celui qui a peur d’entrer dans la distance d’action… a perdu ! », ça ne donne pas envie d'acheter le bouquin. Pareil, j'attendais une parade sur le fond de votre part à cette attaque...

Vous avez passer 2 bonnes semaines à ignorer les critiques de Feraud, et là par contre je vous trouve dans la sur-réaction, vous êtes rentré dans un jeu dans lequel vous avez dit ne pas vouloir rentrer, mais le sentiment que je perçois est que vous défendez votre bouquin coûte que coûte face à cet empêcheur de tourner en rond, mais pour moi, la meilleur défense serait d'apporter la contradiction sur le fond, parce que se contenter de dire que l'autre n'est pas gentil et n'accepte pas une approche nouvelle (selon vous-même et l'éditeur...), c'est un peu léger.

Je vois bien que tous les autres intervenants vous félicitent et vous congratulent, mais c'est vrai que vu de l'extérieur, c'est troublant...

Je ne connais pas Feraud, ni vous, donc je n'ai à cirer les pompes de personne, mais lorsqu'on lit ce fil, on se dit que finalement, le bouquin manque peut-être d'arguments. Vous avez une bonne dizaine de soutiens, mais très peu d'argumentation factuelle à part d'écrire que le livre est génial. Vous laissez le champ de l'argumentaire totalement libre à Feraud, il est dans les distances d'action, d'attaque et de sécurité à la fois, alors que vous avez un pied en sortie de piste. Vous êtes à la mort subite, donnez-moi envie d'acheter ce bouquin !


Je serais vraiment désolé de risquer de provoquer la perte de lecteurs suite à mes commentaires sur ce livre. Ce n'est pas mon souhait, et je rappelle que j'ai écrit avant "Évidemment, j’encourage tout le monde à lire ce livre. Si j’en dis ce que j’en pense, en tout cas, je ne dirai jamais qu’il est sans intérêt, c’est tout au contraire."
Je pense que cet ouvrage ouvre à la réflexion... et qu'il devrait favoriser la discussion. Sur ce dernier point, c'est apparement plus difficile.

Date de publication : 14/11/2016 21:56
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
billy a écrit :
notre objectif n'est pas de faire une "Anthologie de la tactique à l'épée"


Si vous aviez fait une anthologie, on aurait au moins eu une bibliographie complète… Là, pour ce que j’ai lu, je n’ai trouvé que la vague évocation d’un livre de karaté. Et puis, savoir se servir (pas répéter, si vous comprenez la nuance) de ce que d’autres ont dit, ce n’est pas de l’anthologie, c’est juste une démarche de base si on veut faire un ouvrage sérieux.

Si je vous ai fait reproche (outre la portion congrue réservée à la technique), dès le départ, de votre première phrase dans ce livre ce n’est pas pour rien. Cette phrase, c’est la faute originelle "Pourquoi l'escrime, art martial occidental de tradition séculaire, doit-elle toujours supporter le poids de son passé ?".

Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre (ça, c’est du Karl Marx).
Et le maître d’armes qui ne connait pas sa tradition, il se contente de la bégayer.

Je vous ai donné deux citations d’ouvrages, et vous n’avez pas été fichu d’en retrouver l’origine : j’en conclus que c’est tout simplement que vous ne vous êtes pas intéressé à ce qui s’est dit avant en matière tactique. Le quatrième de couverture "Une approche complètement novatrice", cela veut dire en clair : qui prétend tout créer ex nihilo.

Je ne dis pas que ce que vous dites n’est pas intéressant. Je vous dis simplement que j’aurais juste voulu être sûr que vous maîtrisiez complètement votre sujet.

Citation :
billy a écrit :
vous croyez qu'en citant à tour de bras des références plus ou moins anciennes, cela vous donne plus de légitimité ?

Non je crois qu’en citant des références, cela montre qu’on a bien étudié son sujet : c’est d’ailleurs la base d’une méthode universitaire sérieuse. Mais l’expression à tour de bras, c’est juste de l’excès de votre part : pour l’instant, citation de votre part, je n’en ai juste pas trouvé. Du moins, je mets de côté votre citation de karaté : c’est sans doute parce que justement vous n’arriviez pas à citer autre chose, à défaut de connaissance.

Citation :
billy a écrit :
Non, notre objectif est de s'affranchir des schémas classiques.

Vous savez, des iconoclastes sur le sujet de l’escrime, il y en a eu bien d’autres que vous avant. Et il y en aura qui vous traiterons un jour de trop traditionnels.

Citation :
billy a écrit :
vous vous targuez d'être un "sachant"

posez votre melon dans un coin

J'espère enfin que vous n'êtes ni Maître d'armes ni enseignant de quoi que ce soit à qui que ce soit...

il n'y a pas que Feraud et ses magnifiques analyses dans la vie.

vous êtes encore plus frustré

etc
etc
etc

J’ai fait deux malheureuses citations (un peu pour vous tester, je le reconnais), et je deviens un terrible érudit. J’en suis ravi, il n’en faut pas beaucoup pour impressionner.
Alors que je me contente d’émettre un avis nuancé, vous faites un scandale : vous semblez ne supporter que le cirage de pompe fait par certains,.
Vous parlez plus de moi que du sujet. C’est votre choix tactique mais tous ces propos aigres ne sont que destinés à masquer le fait qu’en fait vous ne répondez pas.

Dommage, après tout la parade, on la pratique aussi dans l’escrime de l’épée.

Date de publication : 13/11/2016 18:26
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
billy a écrit
vous devez être un ayatollah de la technique

Rien que cela, tout en subtilité ! (ce doit être le profil conquérant, version grosse caisse)
Je ne vous reproche pas de ne pas faire un livre technique, je déplore juste qu’elle ait été réduite à la portion congrue.
Technique + tactique + mental + physique, cela aurait peut-être donné un livre parfait.
(Il ne fait même pas 200 pages ; avec pas mal de photo : vous aviez quand même la place)
Je vous donne acte de vouloir, contrairement à bien d'autres, entrer par la tactique. Mais pourquoi ne pas aller jusqu'à la technique ?

Citation :
billy a écrit
vous faites preuve dans le même temps d’aucune nuance et d’une partialité, d’une mauvaise foi totalement criante

C’est vrai, c’est pour cela, comme vous le relevez que j’ai écrit :
"Évidemment, j’encourage tout le monde à lire ce livre. Si j’en dis ce que j’en pense, en tout cas, je ne dirai jamais qu’il est sans intérêt, c’est tout au contraire.".
Je vous rassure, vous n’arriverez pas à me faire retirer le bien que je pense et dit de votre livre : mais avec des nuances
(je ne fais pas comme Maske, STEFFJ et Nebe qui ne sont que dans le panégyrique)

Vous amusez la galerie : le temps que vous passez à me critiquer, vous ne le passez pas à parler de votre livre, comme je le fais.

Citation :
billy a écrit
nous n'avons jamais, dans ce livre ou ailleurs, critiqué aucun autre livre ou écrit

Mais ce qui me gêne, ce n’est pas que vous critiquiez un autre livre… vu que pour l’instant, à part un livre de karaté (dont vous ne donnez pas les références bibliographiques correctement), vous n’en citez justement pas !
Et dès l’introduction lorsque vous mettez en cause « le poids de la tradition », et avec ce quatrième de couverture qui parle d’approche totalement novatrice, on sent bien que vous n’avez pas envie de citer d’autres ouvrages.
La question qui se pose naturellement, c’est : avez-vus lu d’autres livres sur le sujet avant que d’écrire le vôtre ?

Voyez, c’est justement pour cela que je fais exactement l’inverse de vous : je fais référence à d’autres ouvrages.
Et même j’en cite deux extraits, juste pour voir si vous êtes capables de retrouver d’où cela sort :

Le premier auteur, sur la question de la gestion de la distance :
Citation :
Etre à distance, c’est être assez près de son adversaire pour l’attaquer ou en être attaqué. Gagner de la distance, c’est se mettre dans la situation d’attaquer l’ennemi. Donner de la distance, c’est se mettre assez près de l’adversaire pour pouvoir en être attaqué. Rompre la distance, c’est quitter cette situation et se mettre hors d’état d’être attaqué.
Quoi que ces définitions soient fort claires, la distance n’en est pas pour cela plus facile à connaître ; je veux dire que cette situation dans laquelle on est assez près de l’adversaire pour l’attaquer, ou en être attaqué, est difficile à connaître et déterminer. De telle manière que l’on puisse savoir précisément que l’on est assez proche de l’adversaire pour pouvoir l’attaquer ou l’être, ou assez loin pour ne pouvoir ni l’attaquer, ni être attaqué.
Si tous les tireurs avaient une même taille,… étant également souples…, on pourrait trouver un moyen pour connaître à peu près la distance.…


Le second auteur, sur la question d’un profil d’épéiste :
Citation :
Les tendeurs de perche
Les tireurs qui arrêteraient de parti pris, sans cesse, ne sont pas redoutables.
D’abord on ne peut tendre continuellement, au hasard, et être couvert ; il suffit de feindre plusieurs attaques successives et de tirer là où l’on voit de la place ; ces tendeurs de perche à outrance ont en général le coude en dehors et l’avant-bras très découvert ; si, feignant le début d’une attaque résolue au corps on leur tire à l’avant-bras, ils se jettent eux-mêmes, et très durement, dans la pointe.
On peut encore, une fois qu’on a provoqué leur tension par la fausse attaque, écarter leur fer par un froissé, un battement, un croisé, ou mieux, - car ces arrêteurs sont en général d’excellents dérobeurs ! - par une des nombreuses prises de fer en plusieurs temps qui ont été exposées.

Date de publication : 12/11/2016 09:30
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
Valiullin a écrit :
j'ai toujours été plus ou moins perdu face à des adversaires que je ne connaissais pas.

Citation :
Valiullin a écrit :
j'ai pas la moindre foutue idée de ce qu'est un croisé ou un froissé!


Manifestement Valiullin, vous n’avez pas tout à fait le niveau pour cette discussion pour comprendre de quoi il retourne.

(Quant eux deux extraits que je donne, le but est trouvé leur origine, pas d'entrer dans des considérations techniques)

Je vous propose de relire en détail ce que j’ai écris sur le fond (des premiers chapitres du livre) :

--------------------------------------------------

J’ai commencé à lire il y a quelques jours, et j’ai lu les chapitres 1, 2 et 3.
Je reprends dans le détail.

L’introduction.
Elle est frappée de la même faute que le quatrième de couverture (qui lui est de la responsabilité de l’éditeur) qui annonce « une approche complètement novatrice ». Non, ce n’est novateur que pour quelqu’un qui n’est jamais entré dans une salle d’armes ou qui n’a pas disposé d’un maître d’armes ayant fait son juste travail. Je concède que les autres ouvrages sont en général plus centrés sur la technique, mais là, c’est le défaut contraire. Comme je l’ai dit, la première phrase est gênante, et vouloir se présenter absolument comme innovateur, c’est souvent plus le signe d’un mépris pour les autres maîtres d’armes que de la gratitude qu’on peut manifester à l’égard de ceux qui vous ont tant apporté.

Pour commencer, le chapitre 1 traite des leviers de la performance. Cinq pages, si on enlève les photos. Pas très intéressant. Il aurait fallu développer justement les quatre piliers fournis, à savoir : physique, technique, tactique, mental. Les deux premiers, on nous les annonce exclus du livre, les deux derniers, c’est la suite du livre. Donc, chapitre un peu vain, cela aurait pu être au mieux une introduction. Le livre de Schrepfer était plus équilibré de ce point de vue.

Le chapitre 2 traite de la gestion de la distance.
C’est quasiment un paradoxe pour un livre qui se veut tactique plutôt que technique. Les déplacements, c’est qu’on apprend en premier en escrime. On commence ainsi par vous apprendre à gérer basiquement la distance. Ensuite, on vous met une arme dans la main, et on vous apprend à garder la distance avec, puis à toucher en partant de la bonne distance.
Je vais résumer mon opinion : dans n’importe quel sport de combat, si vous ne savez pas gérer la distance, vous ne pouvez avoir aucune maîtrise. C’est un quasi-préalable technique.
Donc, ce livre veut nous faire passer un principe technique de base pour un principe tactique. Fort bien, vu qu’il me semble à la vue du sommaire que cela va manquer de technique.
Le livre définit quatre distances (NB pour des attaques en un temps) : de sécurité, de danger, d’attaque, d’action. C’est trop, il n’y a que deux distances : celle de sécurité, et celle d’attaque (sachant que celle d’attaque, elle est double : la sienne et celle de l’adversaire). Et encore, celle de sécurité, vous pouvez vous en passer pour simplifier, puisque si vous n’êtes pas dans l’une des distances d’attaque, c’est donc…
Par contre, commencer par ne parler de distance qu’en prenant la distance pour une attaque en un temps, c’est un choix. Je saisis bien que dans un chapitre à venir sur les préparations, probablement qu’on me parlera de distance d’une autre manière. Mais c’est maladroit, car la fin du chapitre est sur l’opposition entre grand et petit. Et justement là, la question de la préparation est essentielle. Donc, il est quand même vain de nous avoir parlé que de la distance pour une attaque en un temps.
Je passe sur la notion de prise de décision et de distance d’action : j’ai déjà lu des pages plus développées dans l’ouvrage de Daniel Popelin et elles ne m’ont pas laissé de souvenirs mémorables, mais plutôt pénibles.
Le bouquet final sur la distance : P. 37 : « celui qui a peur d’entrer dans la distance d’action… a perdu ! » (NB : la distance d’action étant définie comme la plus grande des distances d’attaques entre la nôtre et celle de notre adversaire). Monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux : celui qui n’ose ni attaquer ni défendre perdra.

Pour finir sur la distance, je m’étonne que billy n’ait pas trouvé l’origine de l’extrait que j’ai donné sur la distance et que je recite

Citation :
Etre à distance, c’est être assez près de son adversaire pour l’attaquer ou en être attaqué. Gagner de la distance, c’est se mettre dans la situation d’attaquer l’ennemi. Donner de la distance, c’est se mettre assez près de l’adversaire pour pouvoir en être attaqué. Rompre la distance, c’est quitter cette situation et se mettre hors d’état d’être attaqué.
Quoi que ces définitions soient fort claires, la distance n’en est pas pour cela plus facile à connaître ; je veux dire que cette situation dans laquelle on est assez près de l’adversaire pour l’attaquer, ou en être attaqué, est difficile à connaître et déterminer. De telle manière que l’on puisse savoir précisément que l’on est assez proche de l’adversaire pour pouvoir l’attaquer ou l’être, ou assez loin pour ne pouvoir ni l’attaquer, ni être attaqué.
Si tous les tireurs avaient une même taille,… étant également souples…, on pourrait trouver un moyen pour connaître à peu près la distance.…


Ensuite, le chapitre 3 des profils élémentaires du jeu de l’épéiste. Les quatre profils de base, c’est bien mais un peu trop simple. La suite sur les profils évolués est très bien. Je pense que c’est utile à un tireur, cela lui permet de réfléchir à la situation avec une grille d’analyse. La fin sur les diagrammes : bof. C’est au mieux un outil de discussion entre un tireur et son maître d’armes, et encore, on peut discuter l’aspect subjectif de la chose. Le coup double d’un point de vue tactique, c’est bien. L’exemple d’application sur Robeiri – Park en 2014, faut que je revois la vidéo dont vous auriez pu fournir un lien http://dai.ly/x2xd418

Enfin, sur ce qu’il faut faire sur un profil de jeu, ce n’est pas totalement nouveau. Tiens, je vous remets un extrait, trouvez d’où cela sort :
Citation :
Les tendeurs de perche
Les tireurs qui arrêteraient de parti pris, sans cesse, ne sont pas redoutables.
D’abord on ne peut tendre continuellement, au hasard, et être couvert ; il suffit de feindre plusieurs attaques successives et de tirer là où l’on voit de la place ; ces tendeurs de perche à outrance ont en général le coude en dehors et l’avant-bras très découvert ; si, feignant le début d’une attaque résolue au corps on leur tire à l’avant-bras, ils se jettent eux-mêmes, et très durement, dans la pointe.
On peut encore, une fois qu’on a provoqué leur tension par la fausse attaque, écarter leur fer par un froissé, un battement, un croisé, ou mieux, - car ces arrêteurs sont en général d’excellents dérobeurs ! - par une des nombreuses prises de fer en plusieurs temps qui ont été exposées.


Je continue la lecture pour trouver ce qu’il me manque encore dans ce livre. Évidemment, j’encourage tout le monde à lire ce livre. Si j’en dis ce que j’en pense, en tout cas, je ne dirai jamais qu’il est sans intérêt, c’est tout au contraire.

Citation :
billy a écrit :
"La voie du karaté" de Kenji Tokitsu et non pas la voie du sabre. C'est le livre que nous avons cité dans le chapitre "Distance et stratégies d'opposition grands/petits". Lisez au moins ce que vous critiquez, ou si vous ne lisez qu'en diagonale, apprenez à reconnaître les mots

On ne s’exonère pas de ses propres fautes quand l’autre fait une erreur. C’était votre devoir à vous que d’indiquer correctement les références bibliographiques du livre que vous citiez.

Date de publication : 11/11/2016 20:38
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

Valiullin a écrit :
la littérature ésotérique bourrée de termes techniques ignorés par beaucoup que Feraud cite

Moi, j'aurais cité de la "littérature ésotérique bourrée de termes techniques".
Où ça ?

Citation :

fbleau a écrit :
Détends toi Feraud et laisse les gens apprécier ce livre avec leur libre pensée sans que tu nous parasites de tous tes commentaires

je te remercie d'avance :) :) :) :) :)

Inutile de me remercier, je vous posterai mes commentaires quand j'aurais lu la suite.

C'est bien les garçons, vous faites mousser, mais tout cela vous évite bien de discuter du fond.

Date de publication : 11/11/2016 19:09
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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J’ai commencé à lire il y a quelques jours, et j’ai lu les chapitres 1, 2 et 3.
Je reprends dans le détail.

L’introduction.
Elle est frappée de la même faute que le quatrième de couverture (qui lui est de la responsabilité de l’éditeur) qui annonce « une approche complètement novatrice ». Non, ce n’est novateur que pour quelqu’un qui n’est jamais entré dans une salle d’armes ou qui n’a pas disposé d’un maître d’armes ayant fait son juste travail. Je concède que les autres ouvrages sont en général plus centrés sur la technique, mais là, c’est le défaut contraire. Comme je l’ai dit, la première phrase est gênante, et vouloir se présenter absolument comme innovateur, c’est souvent plus le signe d’un mépris pour les autres maîtres d’armes que de la gratitude qu’on peut manifester à l’égard de ceux qui vous ont tant apporté.

Pour commencer, le chapitre 1 traite des leviers de la performance. Cinq pages, si on enlève les photos. Pas très intéressant. Il aurait fallu développer justement les quatre piliers fournis, à savoir : physique, technique, tactique, mental. Les deux premiers, on nous les annonce exclus du livre, les deux derniers, c’est la suite du livre. Donc, chapitre un peu vain, cela aurait pu être au mieux une introduction. Le livre de Schrepfer était plus équilibré de ce point de vue.

Le chapitre 2 traite de la gestion de la distance.
C’est quasiment un paradoxe pour un livre qui se veut tactique plutôt que technique. Les déplacements, c’est qu’on apprend en premier en escrime. On commence ainsi par vous apprendre à gérer basiquement la distance. Ensuite, on vous met une arme dans la main, et on vous apprend à garder la distance avec, puis à toucher en partant de la bonne distance.
Je vais résumer mon opinion : dans n’importe quel sport de combat, si vous ne savez pas gérer la distance, vous ne pouvez avoir aucune maîtrise. C’est un quasi-préalable technique.
Donc, ce livre veut nous faire passer un principe technique de base pour un principe tactique. Fort bien, vu qu’il me semble à la vue du sommaire que cela va manquer de technique.
Le livre définit quatre distances (NB pour des attaques en un temps) : de sécurité, de danger, d’attaque, d’action. C’est trop, il n’y a que deux distances : celle de sécurité, et celle d’attaque (sachant que celle d’attaque, elle est double : la sienne et celle de l’adversaire). Et encore, celle de sécurité, vous pouvez vous en passer pour simplifier, puisque si vous n’êtes pas dans l’une des distances d’attaque, c’est donc…
Par contre, commencer par ne parler de distance qu’en prenant la distance pour une attaque en un temps, c’est un choix. Je saisis bien que dans un chapitre à venir sur les préparations, probablement qu’on me parlera de distance d’une autre manière. Mais c’est maladroit, car la fin du chapitre est sur l’opposition entre grand et petit. Et justement là, la question de la préparation est essentielle. Donc, il est quand même vain de nous avoir parlé que de la distance pour une attaque en un temps.
Je passe sur la notion de prise de décision et de distance d’action : j’ai déjà lu des pages plus développées dans l’ouvrage de Daniel Popelin et elles ne m’ont pas laissé de souvenirs mémorables, mais plutôt pénibles.
Le bouquet final sur la distance : P. 37 : « celui qui a peur d’entrer dans la distance d’action… a perdu ! » (NB : la distance d’action étant définie comme la plus grande des distances d’attaques entre la nôtre et celle de notre adversaire). Monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux : celui qui n’ose ni attaquer ni défendre perdra.

Pour finir sur la distance, je m’étonne que billy n’ait pas trouvé l’origine de l’extrait que j’ai donné sur la distance et que je recite

Citation :
Etre à distance, c’est être assez près de son adversaire pour l’attaquer ou en être attaqué. Gagner de la distance, c’est se mettre dans la situation d’attaquer l’ennemi. Donner de la distance, c’est se mettre assez près de l’adversaire pour pouvoir en être attaqué. Rompre la distance, c’est quitter cette situation et se mettre hors d’état d’être attaqué.
Quoi que ces définitions soient fort claires, la distance n’en est pas pour cela plus facile à connaître ; je veux dire que cette situation dans laquelle on est assez près de l’adversaire pour l’attaquer, ou en être attaqué, est difficile à connaître et déterminer. De telle manière que l’on puisse savoir précisément que l’on est assez proche de l’adversaire pour pouvoir l’attaquer ou l’être, ou assez loin pour ne pouvoir ni l’attaquer, ni être attaqué.
Si tous les tireurs avaient une même taille,… étant également souples…, on pourrait trouver un moyen pour connaître à peu près la distance.…


Ensuite, le chapitre 3 des profils élémentaires du jeu de l’épéiste. Les quatre profils de base, c’est bien mais un peu trop simple. La suite sur les profils évolués est très bien. Je pense que c’est utile à un tireur, cela lui permet de réfléchir à la situation avec une grille d’analyse. La fin sur les diagrammes : bof. C’est au mieux un outil de discussion entre un tireur et son maître d’armes, et encore, on peut discuter l’aspect subjectif de la chose. Le coup double d’un point de vue tactique, c’est bien. L’exemple d’application sur Robeiri – Park en 2014, faut que je revois la vidéo dont vous auriez pu fournir un lien http://dai.ly/x2xd418

Enfin, sur ce qu’il faut faire sur un profil de jeu, ce n’est pas totalement nouveau. Tiens, je vous remets un extrait, trouvez d’où cela sort :
Citation :
Les tendeurs de perche
Les tireurs qui arrêteraient de parti pris, sans cesse, ne sont pas redoutables.
D’abord on ne peut tendre continuellement, au hasard, et être couvert ; il suffit de feindre plusieurs attaques successives et de tirer là où l’on voit de la place ; ces tendeurs de perche à outrance ont en général le coude en dehors et l’avant-bras très découvert ; si, feignant le début d’une attaque résolue au corps on leur tire à l’avant-bras, ils se jettent eux-mêmes, et très durement, dans la pointe.
On peut encore, une fois qu’on a provoqué leur tension par la fausse attaque, écarter leur fer par un froissé, un battement, un croisé, ou mieux, - car ces arrêteurs sont en général d’excellents dérobeurs ! - par une des nombreuses prises de fer en plusieurs temps qui ont été exposées.


Je continue la lecture pour trouver ce qu’il me manque encore dans ce livre. Évidemment, j’encourage tout le monde à lire ce livre. Si j’en dis ce que j’en pense, en tout cas, je ne dirai jamais qu’il est sans intérêt, c’est tout au contraire.

Citation :
billy a écrit :
"La voie du karaté" de Kenji Tokitsu et non pas la voie du sabre. C'est le livre que nous avons cité dans le chapitre "Distance et stratégies d'opposition grands/petits". Lisez au moins ce que vous critiquez, ou si vous ne lisez qu'en diagonale, apprenez à reconnaître les mots

On ne s’exonère pas de ses propres fautes quand l’autre fait une erreur. C’était votre devoir à vous que d’indiquer correctement les références bibliographiques du livre que vous citiez.

Citation :

billy a écrit :
Et @Maske, STEFFJ et Nebe : pour vos avis constructifs !

Votre vision du constructif se résume au cirage de pompe.

Date de publication : 11/11/2016 17:37
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :

Nebe a écrit :
Pour répondre à certains, il n'est pas question d'opposer technique et tactique. Les 2 sont indispensables, ce sont 2 faces d'une pratique


Mettez un épée dans la main d'un excellent karatéka qui aura lu la voie du sabre cité dans le livre (sans avoir la politesse de donner les références bibliographiques correctement), vous verrez ce que sa bonne tactique fera fasse à un épéiste médiocre tacticien mais bon technicien.

Citation :

Nebe a écrit :
je ne peux enseigner l'une au détriment de l'autre.

Le livre traite de l'une, sans l'autre.


Date de publication : 10/11/2016 22:26
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Citation :
Maske a dit :
Et oui la main découverte on s'en moque si…


Ah bon ? C’est qui votre maître d’armes ?
Il est certain que si on met des si… Si l’autre avance sa pointe à terre, si l’autre regarde les étoiles, si l’autre vous tourne le dos, si, si, si… et pendant que vous pensez à vos SI, vous venez de vous faire toucher à votre main découverte !

Citation :
Maske a dit :
Après avoir lu la première phrase allez de suite au chapitre la distance et vous allez apprendre que même un escrimeur mal en garde n'est pas une cible facile à toucher.

A contrario vous êtes un escrimeur super bien en garde mais vous ne sentez pas la distance vous allez faire sac à touche même avec la meilleure des techniques.

Vous voulez dire le premier chapitre où cela parle de distance de sécurité, distance de danger, distance d’attaque, distance d’action.
J’ai déjà lu des choses de la sorte quelque part, dont voilà un extrait (vite recopié parce que c’est juste le début) :

Citation :

Etre à distance, c’est être assez prêt de son adversaire pour l’attaquer ou en être attaquer. Gagner de la distance, c’est se mettre dans la situation d’attaquer l’ennemi. Donner de la distance, c’est se mettre assez prêt de l’adversaire pour pouvoir en être attaqué. Rompre la distance, c’est quitter cette situation et se mettre hors d’état d’être attaqué.
Quoi que ces définitions soient fort claires, la distance n’en est pas pour cela plus facile à connaître ; je veux dire que cette situation dans laquelle on est assez prêt de l’adversaire pour l’attaquer, ou en être attaquer, est difficile à connaître et déterminer. De telle manière que l’on puisse savoir précisément que l’on est assez proche de l’adversaire pour pouvoir l’attaquer ou l’être, ou assez loin pour ne pouvoir ni l’attaquer, ni être attaqué.
Si tous les tireurs avaient une même taille,… étant également souples…, on pourrait trouver un moyen pour connaître à peu près la distance.

Vous devinez ?

Date de publication : 08/11/2016 19:14
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Re : Parution du livre "L'Esprit de l'Epée"
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Je rappelle pour mémoire la première phrase du livre, objet de discussion : "Pourquoi l'escrime, art martial occidental de tradition séculaire, doit-elle toujours supporter le poids de son passé ?"

Citation :
billy a écrit :
on porte tous en soi son passé, mais on n'est pas tous à le "supporter"

Supporter n’est subir.

Citation :
billy a écrit :
Il s'agit du poids de la technique dans l'enseignement de l'escrime, qui fait que nous, Maître d'Armes, nous réfugions encore trop facilement derrière celle-ci, alors que le sens, la finalité, la touche elle-même, n'est que très rarement une question de technique...

Alors, il fallait écrire : "Pourquoi les maîtres d’armes, proférant un enseignement de tradition séculaire, doivent-ils toujours subir le poids de la technique dans leur pratique ?", etc.

Citation :
billy a écrit :
nous ne sommes peut-être ni de grands écrivains

Vous avez au moins tous écrit un livre, et vous-même deux : donc, vous vous dites écrivain.
Si le mot "grand", que vous utilisez en guise d’excuse, vous gêne, rassurez-vous personne ne vous accuse d’une chose pareille.

Citation :
billy a écrit :
… le sens, la finalité…

de ?
En clair, de quoi parlez-vous ?

Citation :
billy a écrit :
La technique enseignée, que nous avons hérité des traditions séculaires de l'escrime, est bien souvent un frein par rapport à l'aspect ludique du jeu, et bloque parfois la grande diversité des enseignements possibles, notamment à l'épée.

La technique, frein à l’aspect ludique du jeu : vous direz cela à un tireur franchement inférieur à son adversaire et qui se prend dix touches à la main avant que d’avoir pu bouger le moindre sourcil, que c’est franchement ludique, malgré son manque de technique.
Vous savez pertinemment bien l’importance de la technique et de son automatisation, et que c’est un préalable au reste ; même si ce n’est pas suffisant partir d’un certain niveau, technique et automatisation sont un préalable, et c’est vain que de cracher notamment sur la leçon individuelle, qui permet plus qu’un livre ou une autre méthode de les développer.

Citation :
billy a écrit :
… et bloque parfois la grande diversité des enseignements possibles, notamment à l'épée.

Je trouve cette phrase méprisante pour les maîtres d’armes issus « d’une tradition séculaire » (je ne parle pas des rigolos de l’académie d’armes de France).
Ils enseignent tous les jours dans les salles d’armes ; vous les croyez bloqués, recroquevillés sous le prétendu joug d’une tradition, incapable d’innover ? Regardez, même si c’est au sabre, René Geuna, c’est un exemple, ancien, parmi d’autres.
Vous prétendez dans votre introduction offrir : « Un nouvel éclairage sur l’approche de l’épée », vous dites « non centrée sur la technique », basé sur la tactique. Lisez Harmenberg, Schrepfer. Même les articles de Sicard qui vous préface. Vous vous apercevrez que d’autres traitent de la tactique. La tradition, c’est ce qui a écrit il y a cinq ans, mais aussi ce qui a été écrit il y a deux ans.

Citation :
billy a écrit :
si vous avez eu la curiosité d'aller un peu plus loin dans le livre

Oh, rassurez-vous, je l’ai sous le coude, dès que j’aurais le temps et l’envie.

Date de publication : 08/11/2016 14:52
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